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6. Lisez et traduisez le texte en vous servant du dictionnaire. Faites le vocabulaire sur le sujet de conversation “Ma journée” mon travail - défendre les droits de l’homme

Nom: Carlos

Prénom: Marie

Nationalité: Espagne

Formation: Maîtrise en droit et diplomatie, Fletcher School of Law and Diplomacy, Tufts University, Medford, États-Uniscience en histoire contemporaine, Universidad Complutense, Madrid, Espagne

Langues:Anglais, français, italien, espagnol

Je travaille comme Spécialiste des droits de l’homme au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à Genève. Je dirige une équipe de 17 personnes, qui sert d’appui à neuf sections « thématiques » du Conseil des droits de l’homme couvrant : le droit à l’éducation, le droit à l’alimentation, le logement convenable, le droit à la santé, l’accès à l’eau et à l’assainissement, les droits de l’homme et les droits culturels, l’extrême pauvreté, les déchets toxiques et les effets de la dette extérieure sur les droits de l’homme. Nous aidons ces sections à préparer des rapports, à effectuer des missions dans les pays et à communiquer avec les gouvernements sur les violations présumées des droits de l’homme des personnes et des groupes.

J’ai débuté à l’ONU en septembre 1998 après avoir consacré près de 10 ans à la recherche académique aux États-Unis, en Australie et en Italie. La plupart de mes recherches et analyses portaient sur les questions de réforme de l’ONU et le système international des droits de l’homme.

J’avais envie de travailler pour l’ONU depuis longtemps. Alors que je me demandais quelles études suivre à l’université, j’ai fait la connaissance d’un interprète retraité de l’ONU dont les histoires et l’expérience m’ont fait aspirer à travailler pour l’Organisation. Mes études et ma carrière m’ont finalement menée vers l’univers des débats sur la réforme de l’ONU et le domaine des droits de l’homme, et j’ai décidé qu’il était temps que je comprenne l’Organisation de l’intérieur. J’ai postulé, pensant ne rester à l’ONU que quelques années, et ça m’a passionnée. L’action de l’ONU m’a remplie d’enthousiasme et je ne voyais pas d’autre endroit où trouver un poste répondant aussi parfaitement à mes centres d’intérêts et à mes aspirations.

Le soir, il m’arrive très souvent de voir au journal télévisé des évènements auxquels j'ai pris part pendant ma journée de travail – c'est ce qui contribue à rendre mon travail tout à la fois fascinant, terrifiant et gratifiant. Je conseille aux candidats éventuels de rester réalistes quant à ce que eux-mêmes, et l’Organisation, peuvent accomplir. En tant que fonctionnaire, je travaille pour une organisation intergouvernementale qui est sujette aux mêmes forces et aux mêmes faiblesses que le monde dans lequel nous vivons. Tant que vos attentes sont réalistes et que vous êtes capables de poursuivre votre but sans vous laisser ébranler par les échecs inévitables, vous verrez que le fait d’essayer à l’ONU de rendre le monde meilleur est une joie tout autant qu’un privilège.

Parfois, je me demande ce que ce travail a véritablement d’intéressant quand je pense à tout le temps passé à faire face à la pénurie de moyens ou à des procédures administratives complexes? Mais ma passion et mon enthousiasme proviennent des moments où je vois que le travail de mon équipe sert à défendre les droits de l’homme – à permettre aux plus vulnérables et aux plus faibles de jouir de davantage de sécurité et de dignité. Ce sont ces moments-là, lorsque nous voyons comment ce que nous faisons ici profite aux autres, qui rendent ce travail si formidable.

Un autre aspect qui rend mon travail à l’ONU si gratifiant est tous ces collègues enthousiastes, qui ont tous un bagage et des parcours très différents mais qui partagent une même passion pour notre travail. Même les jours les plus difficiles, quand tout va mal et que j’ai l’impression que nous ne parvenons à rien, il y a toujours un collègue passionné pour me laisser râler et me montrer que notre travail porte réellement ses fruits. Mon équipe et mes collègues sont là pour me rappeler que, même si ce que nous faisons semble dérisoire certains mauvais jours, une grande partie de notre action en faveur des droits de l’homme à l’ONU revêt une grande importance pour quelqu’un, quelque part.

Je consacre beaucoup de temps à mon travail, probablement plus que si j’occupais un autre emploi avec des horaires plus courts ou une charge de travail moins lourde. Mais je profite quand même de la vie à Genève, la plus internationale des villes qui soit au monde – incroyable mélange de peuples et pourtant si suisse, si ordonnée et si facile à vivre. Pas un jour ne s’écoule sans que je ne parle anglais, français et espagnol, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’ONU. Bien que nous quittions notre bureau bien plus tard que la plupart des Genevois, nous pouvons faire de belles balades, pratiquer toutes sortes de sports et profiter de l’incroyable offre culturelle et artistique de la ville.

Au cours d’une journée type, tout peut arriver: un appel ou un courrier demandant désespérément de l’aide; le représentant d’un gouvernement qui conteste l’analyse faite de la situation des droits de l’homme dans un pays; un débat animé avec des collègues sur la manière de structurer un rapport analytique ou de concevoir une réunion d’experts; des piles de projets de rapports officiels devant être approuvés ou révisés; une série d’entretiens d’embauche pour pourvoir un poste; des réunions; des formations pour clarifier des normes ou; de la diffusion d’informations sur les droits de l’homme.

7. Ecoutez le texte. Tâchez de comprendre son contenu. Faites les devoirs après le texte :

Dis-moi ce que tu fais, je saurais qui tu es

Deux personnes se rencontrent. Après la présentation, la première question est suivante: “Et vous faites quoi dans la vie”? Ce que veut dire en réalité: “Quand je saurai ce que vous faites, je saurai qui vous êtes”. Plus de qui vous êtes. Plus de travail se fait rare, plus il prend de l’importance dans notre vie. D’un côté, il y a les chômeurs qui en recherchent, de l’autre, les salariés qui font tout pour garder leurs emplois. D’un côté rien, de 1’autre souvent trop. Pour garder leur travail et pour gagner plus, beaucoup de personnes sacrifient leurs soirées et leurs week-endes, oublient les loisirs, les rencontres avec les amis et regardent leurs montres quand ils sont avec leurs enfants. Mais aujourd’hui aussi, des gens rêvent de changement. Ils préfèrent un rythme plus lent et une meilleure qualité de vie aux avantages de la réussite. 53% de ceux qui travaillent souhaitent avoir plus de temps libre que d’argent. Alors, le travail ne sera plus la seule valeur de notre vie. Pas facile, mais certains essaient. Une chose est sûre - personne ne rêve d’être chômeur.

Dites si c’est vrai ou faux:

1. Le travail est très important dans la vie.

2. Quand on rencontre quelqu’un, on lui demande ce qu’il fait comme travail.

3. Beaucoup de salariés sont stressés.

4. 53% des salariés aimeraient travailler plus.

5. Personne ne veut pas changer de mode de vie.

Devoir phonétique : lisez et reproduisez les dialogues en faisant attention au son [ ]

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