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A.M. Doudina_Voyage.Sport.Cinma.doc
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5. Répondez aux questions.

1. Qu’évoque pour les Français la notion de forme?

2. Comment les Français entretiennent-ils leur forme?

3. Quel était l’objectif principal d’être en forme pour les Français dans les années quatre-vingt? Comment a-t-il changé aujourd’hui?

4. Qu’est-ce que le sport pour les Français?

5. Quel est le principal facteur intervenant sur la forme?

6. D’après les sondages, les Français, croient-ils que leur forme physique s’améliore?

7. La forme et la société, sont-elles liées?

À VOUS DE PARLER!

Faites une présentation sur le thème: Les Biélorusses ont la forme! Aidez-vous de la structure du texte 1. Utilisez les expressions suivantes:

À l’aube du troisième millénaire ...

Qu’évoque donc pour nous la notion de forme?

Elle traduit avant tout ... Viennent s’y greffer

Nous considérons que le principal facteur intervenant sur notre forme est ...

La forme devient ... D’où ...

Pourquoi les français deviennent-ils végétariens?

Étudiez le lexique ci-dessous. Trouvez dans le texte les phrases qui contiennent les mots et les expressions donnés.

habitude f alimentaire désaffection f pour la viande

préoccupation f sanitaire nutritionniste m

régime m végétarien excès m alimentaire

A t t e n t i o n a u g e n r e!: mode m alimentaire, mode f passagère

Quelque chose s’est cassé dans nos habitudes alimentaires: en France comme dans beaucoup de pays développés, la désaffection croissante pour le bifteck ou le jarret de veau remonte au moins à une quinzaine d’années. Moins grand besoin de calories, désir de revenir au naturel, engouement pour le biologique, refus de la souffrance des animaux: cette tendance est bien plus qu’une mode.

Le refus de la viande accompagne souvent la montée d’autres interdits, comme ceux de l’alcool, du tabac, des conserves, du sucre raffiné, des poulets de batterie, et même des produits surgelés. Autrement dit, ce qui semble rejeté en bloc, c’est un mode de consommation basé sur une production industrielle jugée de plus en plus suspecte. Qu’on se le dise: nous voulons du na-tu-rel!

Les chercheurs ont tenté d’élucider les causes de cette évolution. Une constatation saute aux yeux: cette désaffection pour la viande correspond d’abord à un souci de santé. En effet, 65% des échantillons interrogés citent en premier une préoccupation sanitaire. Car la viande, pense-t-on, c’est la graisse, c’est le cholestérol, c’est le risque d’absorber les vilaines hormones clandestines incorporées au veau. De plus, déclare Pierre Combris, directeur de recherche au laboratoire de consommation, "le travail étant de plus en plus sédentaire, notre besoin calorique diminue. Il était donc prévisible que notre consommation de viande diminuera aussi".

Le déclin de la viande a d’ailleurs d’autres raisons que des craintes pour la santé. Il y a aussi des motifs religieux, culturels ou sentimentaux. Jamais un Hindou ne touchera à une vache sacrée. Et nous mangeons beaucoup moins de lapin depuis que cette charmante bestiole est devenue un animal de compagnie.

Alors, allons-nous devenir végétariens – voire végétaliens, ceux qui ne s’autorisent pas même le lait, les œufs ou le beurre? Pour Jean-Michel Lecerf, nutritionniste à l’Institut Pasteur de Lille, cette éventualité est exclue. Il ne s’agit sans doute que d’une mode passagère. "Certes, lorsqu’il est conçu et appliqué correctement, le régime végétarien est équilibré et présente un intérêt sur le plan nutritionnel. Il corrige certains excès du mode alimentaire occidental à prédominance carnée. Mais aucun argument sérieux ne peut contester que l’homme est omnivore".

Pourtant, à en juger par ce qui se passe dans divers pays anglo-saxons, et tout spécialement en Grande-Bretagne – où déjà 20% de la population se déclare vegetarian, ou veggy, il n’est pas sûr que nous échappions éternellement à cette "mode". À elle seule, la très vénérable Vegetarian Society, fondée en 1847, revendique 4 millions de membres. Son objectif proclamé: "Accroître le nombre des végétariens, afin de sauver les animaux, d’améliorer la santé humaine, de protéger l’environnement, de sauvegarder les ressources alimentaires."

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