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Isula lv, etc.

Les consonnes géminées (doubles qui peuvent être traitées comme

des groupes consonantiques) deviennent des consonnes simples: bella LCl

> bela LV.

La chute des consonnes finales commence très tôt, étant donné le

caractère oral du latin vulgaire: amat LCl > ama LV, restituerunt LCl >

restituerun LV, etc. Ce processus est gros de conséquences pour la morphologie

(formes flextives du mot), car souvent le dernier élément de la

flexion est une consonne.

L’assimilation / dissimilation

L’assimilation c’est un processus qui de deux phonèmes différents fait

deux sons identiques: dorsum > *dossu > dos, femina >*femne > femme.

On atteste les cas d’une fausse dissimilation : Marseille < Massilia.

La dissimilation c’est un processus qui de deux phonèmes identiques,

se trouvant même à distance fait deux sons différents: flagellum

non fragellum.

La métathèse

Les sons s’échangent leur place: pro LCl > por LV, formaticum

LCl > fromage fr.

Questions ( * - questions demandant des réflexions)

I. Comment a changé l’accentuation depuis le latin classique?

* A quoi le changement de l’accentuation serait-il attribué?

52

Par quoi l’accent mélodique diffère-t-il de l’accent dynamique?

Comment le changement de l’accentuation s’est-il répercuté sur la

longueur du mot et, par la suite, sur les catégories morphologiques du nom?

II. De quoi dépend l’évolution phonétique des sons?

Quelles sont les positions fortes (faibles) des voyelles (des consonnes)?

III. 1. Quels sont les changements paradigmatiques des voyelles?

Quelle est la nouvelle opposition phonologique des voyelles qui remplace

graduellement l’ancienne opposition vocalique du latin classique?

Les voyelles longues latines, en quelles voyelles «vulgaires» se sontelles

transformées?

Les voyelles brèves latines, en quelles voyelles «vulgaires» se sontelles

transformées?

Combien de diphtongues le latin vulgaire a-t-il perdues?

Combien en a-t-il acquis?

Quelles sont les voyelles touchées par la première diphtongaison?

* Quelles sont les conditions nécessaires et obligatoires pour que la

diphtongaison spontanée se produise?

* Qu’est-ce qui est à l’origine de la transformation de u > ü dans le

latin vulgaire et par la suite en français?

* Le latin vulgaire, possédait-il des sons nasaux?

* A quoi les linguistes attribuent-ils l’apparition des voyelles nasales?

2. Quels sont les changements syntagmatiques des voyelles?

Quels sont les types de réduction?

A quoi aboutit la réduction complète?

* Pourquoi et comment la réduction d’une voyelle dans la syllabe

finale se répercute-t-elle sur les formes casuelles du mot?

Comment se transforment les voyelles quand elles se trouvent en hiatus?

Pourquoi apparaissent les voyelles accessoires?

* Quel est le phénomène linguistique inverse à la prothèse?

IV. 1. Quels sont les changements paradigmatiques des consonnes?

* Est-ce que le h latin a disparu à jamais?

2. Quels sont les changements syntagmatiques des consonnes?

Quel changement syntagmatique est surtout important pour la morphologie?

Devoirs

1. Définissez: un changement paradigmatique / syntagmatique, une

position forte / une position faible, l’accent mélodique, l’accent dynamique,

une voyelle brève / une voyelle longue, une voyelle ouverte / une

53

voyelle fermée, une syllabe ouverte / une syllabe fermée, une voyelle accentuée

/ une voyelle non accentuée, la réduction partielle / la réduction

complète, une diphtongue, la diphtongaison spontanée, la nasalisation, la

mouillure, la palatalisation, la réduction (partielle, complète), l’hiatus,

un son accessoire (d’appui), la prothèse (prothétique), l’aphérèse, la métathèse,

l’assimilation / la dissimilation.

2. L’accent celtique est à l’origine de plusieurs changements phonétiques

que le mot latin a subis au cours de sa transformation en mot

roman. Quels sont ces changements? Donnnez des exemples (voir I).

3. Expliquez pourquoi dans les mots sep-tem, per-d(e)re, mas-cu-lu, dictum,

la voyelle accentuée ne s’est pas diphtonguée? (voir III. 1.)

4. Décrivez le processus de la formation d’une diphtongue: o > o,o, >

oo, > uo > ue. Quelles sont les mutations phonétiques qui s’y déroulent ?

(voir III. 1.)

5. Expliquez l’apparition du e initial: spiritum LCl > espiritum LV

( > esprit). Comment est appelée cette voyelle? (voir III. 2.)

6. Etudiez les mots suivants et nommez les processus phonétiques

qui y ont eu lieu.

Dans quelles positions ont eu lieu ces transformation – fortes ou

faibles? Précisez chaque fois ces positions (accentuée, non accentuée,

initiale, finale, intervocalique, devant une consonne, etc.)

Processus Exemples

1 Assimilation A speculum > speclum

viridis > virdis

2 Réduction partielle B garrulus > garulus

3 Réduction des voyelles en hiatus C

septidonium > septizonium

cavea > cavia

palearium > paliarium

solea > solia

tinea > tinia

4 Dissimilation D raucus > racus

5 Réduction complète E

calcostegis > calcosteis

auctor > autor

rivus > rius

6 Perte du h latin F tolerabilis > toleravilis

7 Palatalisation G auris > oricla

8 Disparition des anciennes

diphtongues H cultellum > cuntellum

flagellum > fragellum

9 Réduction des voyelles non

accentuées I amycdala > amiddula

persica > pessica

10 Réduction des consonnes

géminées J

cithara > citera

hermeneumata > erminomata

hostiae > ostiae

54

7. Dans chacun des mots ci-dessous il s’est produit deux ou trois

mutations. Trouvez-les et expliquez-les:

cannelam > canianus

barbarus > barbar

frigida > fricda

caelebs > celeps

triclinium > triclinu

terraemotus > terrimotium

coruscus > scoriscus

8. Reconstituez l’ordre des changements phonétiques dans l’évolution

sápere > savére > saveir > savoir:

A. Diphtongaison

B. Déplacement de l’accent

C. Sonorisation p > b

D. Sonorisation b > v

9. Dites de quelle transformation il s’agit: debere > devoir, caballum

> cheval

Cours théorique 3

Le latin vulgaire: Les changements grammaticaux

L’objectif d’étude

Apprendre les particularités morphologiques et syntaxiques du latin

vulgaire

L’apprenant doit savoir donner la définition des termes suivants:

un changement paradigmatique / synthagmatique, une flexion, un cas,

une forme casuelle ( = flective), parisyllabique / imparisyllabique, l’analytisme

(forme analytique), le synthétisme (forme synthétique), une déclinaison,

une conjugaison, l’étymologie (étymologique), une forme verbale

personnelle / non personnelle, un groupe de mots, une proposition

simple, une proposition complexe (= une phrase), une proposition juxaposée,

coordonnée, subordonnée

L’apprenant doit savoir

Les modifications survenues dans le nom, l’adjectif, les pronoms, le

verbe

Les tendances se développant dans le système morphologique du

latin vulgaire

55

Les traits particuliers et les principales tendances syntaxiques du

latin vulgaire

L’apprenant doit savoir faire

Analyser les mutations grammaticales survenues en latin vulgaire

Trouver les faits d’ordre phonétique qui sont à l’origine des transformations

grammaticales

Expliquer les causes des transformations grammaticales survenues

en latin vulgaire

Etablir les relations structurales entre les changements tenant compte

de leur caractère systhématique

Déterminer les origines (celtiques, germaniques) des transformations

grammaticales

Le plan

I. Les changements morphologiques survenus en latin vulgaire.

1. Le nom.

2. L’adjectif.

3. Les pronoms.

4. Le verbe.

II. Les particularités de la syntaxe du latin vulgaire.

I. Les changements morphologiques survenus en latin

vulgaire.

Deux tendances essentielles se développent en latin vulgaire:

– la réduction considérable des formes flectives, très nombreuses et

variées en latin classique (processus paradigmatique);

– l’emploi de plus en plus fréquent des formes analytiques au lieu

des formes synthétiques (processus syntagmatique).

La réduction du système de flexions et la propension vers l’analytisme

résultent de:

– l’extension du latin sous une forme orale par excellence sur un

vaste territoire;

– l’absence de l’influence normalisatrice de la part du latin classique

littéraire;

– l’usage du latin vulgaire par des gens peu instruits.

1. Le nom.

Le nom en latin vulgaire possède les mêmes catégories grammaticales

que le nom du latin classique: le genre, le nombre et le cas.

56

Les principaux processus paradigmatiques qui se déroulent dans

le nom vulgaire sont les suivants:

– la disparition du genre neutre;

– la réduction des formes casuelles ( = réduction du nombre de cas);

– la réduction des types de déclinaison.

La disparition du genre neutre

Le latin classique possédait trois genres: le masculin, le féminin et

le neutre.

Le latin vulgaire perd le genre neutre, en voilà les causes:

A. En latin classique les trois genres exprimaient l’opposition de

l’inanimé  l’animé: le neutre  le masculin / le féminin. Mais très

souvent un mot neutre désignait un objet animé, tandis qu’un mot masculin

désignait un objet inanimé. Ainsi depuis déjà le latin classique la catégorie

du neutre devient-elle illogique.

B. Le langage parlé qu’est le latin vulgaire tend à doter d’une forme

précise chaque valeur grammaticale. Mais les terminaisons des noms en

latin classique ne correspondaient pas forcément à un genre précis, par ex.:

Ainsi, la flexion -us qui désigne le plus souvent le masculin, revêtelle

en latin vulgaire la valeur du masculin, tandis que la terminaison -a

devient la marque du féminin.

C. Le pluriel du neutre ayant la désinence -a, celle-ci se confond avec la

forme du féminin singulier: labra (pluriel du neutre labrum) > levre (fém.).

D. L’évolution phonétique du latin vulgaire a beaucoup contribué

elle aussi à ruiner le neutre, et notamment, l’amuïssement de -s et de -m à

la fin des mots facilite la confusion des masculins et des neutres: collum

(neutre) > colu, lupus (masculin) > lupu.

La réduction des formes casuelles ( = réduction du nombre de cas)

La réduction du nombre de cas est due à:

A. La coïncidence de certaines formes casuelles du latin classique

(voir le schéma ci-dessous).

Masculin Féminin Neutre

lupus fraxinus

canis apis

frater mater

athleta tabula labra (pl.)

57

B. La confusion de certaines formes casuelles: cum discentibus >

cum discentis «с учениками».

C. Les modifications d’ordre phonétique:

– la chute des consonnes et des voyelles finales y contribue largement:

terra(m) (Acc.) = terra (Abl.);

– la disparition des oppositions phonologiques «voyelle longue /

voyelle brève», elle aussi, favorise la coïncidence des formes casuelles.

Plusieurs formes casuelles sont devenues donc des homonymes. Ces

transformations phonétiques favorisent le déclin progressif du système

casuel en latin vulgaire au point que vers la fin du Ve s. la majorité des

formes casuelles ont disparu.

Peu à peu les formes du cas Accusatif commencent à assumer les fonctions

de tous les autres cas obliques (du Génétif, du Datif, de l’Ablatif); ces

formes sont «renforcées» par des prépositions afin de préciser leurs valeurs.

Ainsi, vers la fin du Ve s. de n. ère le nombre de cas et celui de types

de déclinaison se réduisent, il n’en reste que deux cas et trois types de

déclinaisons.

Le p r e m i e r type de déclinaison

Les féminins en -a

Le d e u x i è m e type de déclinaison

Les masculins en -us, -er

Singulier Pluriel

Cas Latin

classique

Latin

vulgaire Cas Latin

classique Latin vulgaire

Nom.,Voc. stella stella Nom. Voc. stellae stellae stellas)

Gen. stellae Gen. stellārum

Dat. stellae Dat. stellīs

Acc. stellam stella(m) Acc. stellās stellas

Abl. stellā Abl. stellīs

Singulier

Cas Latin classique Latin vulgaire

Nom., Voc. lupйs, lupě lupus

Gen. lupī

Dat. lupō

Acc. lupum lupu(m)

Abl. lupō

58

Le t r o i s i è m e type de déclinaison

Les masculins et les féminins parisyllabiques et imparisyllabiques.

Parisyllabiques

Imparisyllabiques

Pluriel

Cas Latin classique Latin vulgaire

Nom., Voc. lupī lupi

Gen. lupōrum

Dat. lupīs

Acc. lupōs lupos

Abl. lupīs

Singulier

Cas Latin classique Latin vulgaire

Nom., Voc. navis nevis

Gen. navis

Dat. navī

Acc. navem neve(m)

Abl. navě

Pluriel

Cas Latin classique Latin vulgaire

Nom., Voc. navēs neves

Gen. navium

Dat. navibйs

Acc. navēs neves

Abl. navibйs

Singulier

Cas Latin classique Latin vulgaire

Nom., Voc. homo omo

Gen. hominis

Dat. homini

Acc. hominem omne

Abl. homine

Pluriel

Cas Latin classique Latin vulgaire

Nom., Voc. homines omni

Gen. hominum

Dat. hominis

Acc. homines omnes

Abl. hominis

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Des six formes casuelles flectives (Nom., Gen., Dat., Acc., Abl.,

Voc.) en LV on n’emploie que deux: la forme du Nominatif qui exprime le

sens propre au Nominatif et au Vocatif, et la forme de l’Accusatif, qui

accumule la valeur de tous les cas obliques.

La tendance à niveler les formes s’accentue au latin vulgaire, par

ex., le Nominatif des substantifs imparisyllabiques du III type commence

à se former sur le modèle des cas obliques:

La réduction des types de déclinaison

Le latin classique possède cinq types de déclinaison, dont trois premiers

sont réguliers: bona aqua, bonus ventus, bonum vinum. En latin

vulgaire ces trois types réguliers servent de modèles pour la formation et,

donc, la déclinaison, des mots nouveaux qui pénètrent dans la langue

(déclinaison par analogique). Les deux autres (la IV et la V déclinaison)

tombent en désuétude, vu leur caractère irrégulier.

Le principal processus syntagmatique qui se déroule à l’époque

dans le nom est l’emploi de plus en plus fréquent des prépositions afin

d’équilibrer la réduction des formes casuelles. Les prépositions (par. ex.,

ad et de) servent à préciser les rapports casuels: au lieu de dire domus

patris on préfère domus de patre(m) (Acc.); Dico patri (Dat.) – dico ad

patre(m) (Acc). Le génétif est le premier à disparaître dès le Ier s. de

notre ère, concurrencé par les constructions avec de et ex.

2. L’adjectif.

Les substantifs ayant perdu le genre neutre, les adjectifs l’ont perdu,

eux aussi.

En latin vulgaire les adjectifs peuvent soit avoir deux formes – celle

du masculin et celle du féminin (bonus m / bona f, liber m / libra f), soit

rester invariables (grandis m / grandis f, tristis m / tristis f, etc.).

Les adjectifs se déclinaient comme les noms du type de déclinaison

correspondant.

Masculins

Singulier Pluriel

Nom. bos  bovis bovis

Acc. bovi(m)  bovi(m)

Sing. Plur. Sing. Plur.

Nom. bonus boni fortis forti

Acc. bonu(m) bonos forte(m) fortes

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Féminins

Les degrés de comparaison

Dès les premiers siècles de notre ère les degrés de comparaison se forment

de plus en plus souvent à partir des constructions analytiques avec les adverbes

plus, magis: plus dulce, plus popularis, magis praeclarum. Rappelons que le

latin classique y employait des suffixes (procédé synthétique): celui du comparatif

-ior et celui du superlatif -issimus (fortis – fortior – fortissimus).

Certaines formes supplétives (synthétiques) du comparatif subsistent

en LV: melior, peior, maior, junior.

3. Les pronoms.

En latin classique le système de pronoms déterminant le nom était

très riche. Les pronoms se déclinaient, possédaient les catégories du genre

et du nombre.

Les principaux changements que les pronoms ont subis sont les suivants:

A. Les pronoms (personnels, démonstratifs et interrogatifs) réduisent

leurs formes casuelles: vers le Ve s. de n. ère ils n’ont que trois cas:

le Nominatif, l’Accusatif et le Datif, par ex.:

B. Beaucoup de pronoms classiques sont tombés en désuétude. Par

exemple, en latin classique il y avait 5 pronoms démonstratifs: ille, iste,

ipse, is, hic. Le latin vulgaire raccourcit cette série et n’en garde que

trois: ille, iste, hic. La forme du genre neutre hoc est devenue une particule

affirmative dans la langue provençale, c’est pourquoi au Moyen Age

le provençal était appelé langue d’oc.

C. En latin vulgaire le pronom démostratif ille, illa accompagne de

plus en plus souvent le substantif. Plus tard cet emploi deviendra régulier

et le pronom se transformera en article: ille locus «(то) место».

D. Le même pronom démostratif ille, illa vient remplir la lacune dans

le système de pronoms personnels en latin classique qui n’avait pas de pro-

Sing. Plur. Sing. Plur

Nom. bona bonas fort(is) fortes

Acc. bona(m) bonas forte(m) fortes

Nom. ego > eo > io > ie, je tu

Dat. mihi > mi tibi > ti

Acc. me > me te > te

61

nom pour désigner la 3-ème personne du singulier; ce démonstratif marque

en latin vulgaire la troisième personne du singulier: ille … inquit «он сказал».

E. L’emploi des pronoms personnels auprès des formes verbales

devient plus fréquent, bien que les formes verbales possèdent encore des

flexions ce qui est suffisant pour exprimer et marquer les catégories grammaticales

du verbe (personne, nombre, temps, mode): sequimur nos

«мы следуем»; ego stupeo «я цепенею».

4. Le verbe.

En ce concerne les changements paradigmatiques ils se manifestent

par:

– la réduction des formes verbales non personnelles;

– la réduction des formes verbales personnelles;

Cette dernière revêt deux formes:

– la réduction des formes verbales temporelles;

– la refaite et la réduction des formes verbales de la catégorie de la voix;

– la refaite du système de conjugaison.

La réduction des formes verbales non personnelles

Plusieurs formes verbales non personnelles du latin classique ne

sont plus employées en latin vulgaire.

Ainsi de 12 formes classiques en latin vulgaire il n’y a que quatre.

Les sphères d’emploi de certaines formes deviennent plus restreintes

(par ex. celle de participium praesentis ou de gerundium).

La réduction des formes verbales personnelles

La réduction des formes verbales temporelles

Dans l’expression de la catégorie du temps on observe la réduction

des formes temporelles: de 10 formes latines il n’en reste que cinq en latin

vulgaire qui sont considérées comme synthétiques = étymologiques: le

Formes non

personnelles Latin classique Latin vulgaire

Infinitivus Infinitivus praesentis activi/passivi

Inf. perfecti passivi

Inf. futuri activi / passivi

Infinitif présent

Participium Participium praesentis activi

Participium praesentis passivi

Participium futuri activi

Participium perfecti passivi

Participe présent

Participe passé

Gerundium Gerundium Gérondif, Abl.

Supinum Supinum I, II –

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présent, l’imparfait et le parfait (passé simple) de l’indicatif et le présent

et l’imparfait du subjonctif. On observe donc une importante réduction

de formes synthétiques.

La disparition de formes verbales est due à la coïncidence phonétique

de ces formes. Ainsi, les changements d’ordre phonétique (l’usure

phonétique) entraînent-ils des modifications d’ordre morphologique:

La refaite et la réduction des formes verbales de la catégorie de la voix

La tendance à l’analytisme se manifeste avant tout dans la formation

de la voix passive.

En latin classique la catégorie de la voix passive pouvait être exprimée

par deux types de formes – synthétiques et analytiques. Le latin