- •2. Les sciences linguistiques historiques.
- •2. La langue et la parole.
- •2. La synchronie et la diachronie.
- •Il existe deux approches pour effectuer l’analyse diachronique:
- •II. Les particularités morphologique de la langue française.
- •Ignorée des Celtes. La défaite des Gaulois s’explique en plus par une absence
- •III. La crise de l’Empire romain (iIe –Ve ss. De n. Ère).
- •IV. Les sources de nos connaissances sur latin vulagire.
- •1903) A rassemblé dans le Corpus inscriptionum latinarum en 16 volumes
- •Isula lv, etc.
- •Vulgaire tend à refaire ce système et le rendre plus simple, homogène,
- •II. Les particularités de la syntaxe du latin vulgaire.
- •Venit amicus ? lv. Le nombre de tours et de mots interrogatifs diminue.
- •Vulgaire n’en avaient pas besoin vu le déclin des arts et des sciences à l’époque.
- •Il a apparu un nouveau suffixe -iscus.
- •813 Prescrit aux prêtres de traduire «leurs homélies latines» et de prêcher
- •III. Les sources de nos connaissances sur le gallo-roman.
- •2. L’adjectif.
- •3. Les pronoms.
- •4. Le verbe.
- •5. L’adverbe.
- •Infinitivo» et «Nominativus cum infinitivo» sont oubliées, tombées en
- •Indépendant.
- •2. Les invasions des Normands et leurs conséquences linguisques.
- •XVe s., une présence constante de la culture française et de la langue qui
- •3. Les Croisades.
- •XiIe ss.) l’idéal change, la chanson de geste s’adoucit. C’est le temps des
- •Vivant comme des humains. Marie de France compose en anglo-normand
- •4. L’influence des changements phonétiques sur l’évolution des
- •2. La formation de (des) l’mots nouveaux.
- •Interne)
- •2. La guerre de Cent Ans (1337 – 1453).
- •1Er groupe est devenu homogène, parce que constitué d’un seul type
- •2. Les changements syntagmatiques des consonnes.
- •III. Le changement du type de l’accentuation. La liaison.
- •Il s’est avéré qu’une valeur grammaticale (par ex., celle du sujet)
- •Vu l’amuïssement du -t final à partir du xiIe s., les formes de la 1ière
- •Isbn 978-985-515-328-4
4. Le verbe.
Ayant perdu huit formes verbales non personnelles du latin classique,
le gallo-roman n’en a que quatre: l’infinitif présent, le participe présent
et passé, le gérondif.
En gallo-roman on emploie régulièrement les cinq formes synthétiques
= étymologiques qui se sont conservées du latin classique: le présent,
l’imparfait et le parfait (passé simple) de l’indicatif et le présent et
l’imparfait du subjonctif.
En gallo-roman la voix passive est exprimée par une forme analytique.
Le latin vulgaire, ayant refait la formation de la voix passive latine,
l’a rendue plus simple, homogène, unifié.
Le principal processus paradigmatique se déroulant en gallo-roman
est la restructuration du sytème verbal.
La restructuration du système verbal
A. Tous les nouveaux verbes qui pénètrent dans la langue se forment
sur le modèle régulier qui est celui du premier groupe (-are): carricare.
Le gallo-roman continue à refaire les verbes irréguliers d’après ce
modèle régulier: ausare > audere.
B. Les verbes de l’ancienne 4ième conjugaison latine en -ire se conjuguent
avec le nouveau suffixe -sc-: finio finisco (c’est là l’origine du
deuxième groupe verbal du français moderne).
Conformément à la tendance analytique du système, la valeur des
formes disparues est traduite par le moyen des nouvelles formes analytiques.
Ainsi, les principaux processus syntagmatiques se déroulant en
gallo-roman sont les suivants:
– le développement du futur roman;
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– le développement du passé roman;
– l’alternance des radicaux.
Le développement du futur roman
Après avoir hésité entre plusieurs verbes auxiliaires pour exprimer
la valeur du futur le gallo-roman choisit définitivement le verbe aveir:
scribere aio, cantare aio.
Par analogie avec le futur le conditionnel présent se forme vers le
VIIIe s. : je parlereie (< parler (av)eie).
Le développement du passé roman
L’action passée s’exprime régulièrement par la construction du verbe
habere et du participe passé; en gallo-roman habeo epistolam scriptam
d’une construction syntaxique devient forme verbale: j’ai une lettre écrite
(valeur aspectuelle) (= le resultat de l’action) j’ai écrit une lettre.
On retrouve les vestiges des anciens liens syntaxiques dans l’accord
du participe passé avec le complément d’objet direct en français moderne:
habeo epistolam scriptam: la lettre que j’ai écrite.
L’alternance des radicaux
Les modification sphonétiques ont eu comme conséquence l’alternance
(vocalique et consonantique) des radicaux verbaux à l’indicatif et
au subjonctif:
5. L’adverbe.
La plupart des adverbes remontent aux mots latins de la même classe.
Les uns changent très peu leur aspect phonétique (bene > bien, male
> mal, ibi > y, etc.), d’autres subissent des transformations phonétiques
plus importantes, telle la fusion complète de deux adverbes latins: aliud
sic > aussi, ad satis > assez, de retro > derrière, ecce hic > ici, etc.
En gallo-roman dans la classe des adverbes les dérivés en -ment
sont très usités. On trouve les origines de ce suffixe dans l’ablatif du
substantif latin mens, -tis, mente qui désignait esprit, puis manière d’être:
bonnemente < bona mente – dans un bon esprit, d’une bonne manière.
Ce suffixe reste très productif même en français moderne.
II. Les particularités de la syntaxe du gallo-roman.
L’ordre des mots demeure libre en gallo-roman, car les mots sont
encore dotés de flexions casuelles et verbales qui servent à assurer les
liens syntaxiques.
dèbeo > dois debèmus > devòns
dèbes > dois debètis > devèz
dèbet > doit dèbent > dòivent
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La fonction du mot étant suffisamment marquée par sa forme (soit
flexionnelle, soit prépositionnelle), l’ordre des mots reste celui du latin
classique et du latin vulgaire, c’est-à-dire libre, avec le prédicat qui se
place à la fin de la proposition. Mais le gallo-roman révèle déjà la tendance
à l’ordre direct des mots dans la proposition car c’est lui qui commence
à remplir la fonction grammaticale. C’est ainsi que le gallo-roman a
réagi à la disparition des formes casuelles. La généralisation des prépositions
est appelée à son tour à maintenir le nouveau type de l’ordre des
mots. La tendance à exprimer les rapports syntaxiques non pas à l’aide
des flexions (comme c’était en latin classique) mais à l’aide des prépositions
s’accentue donc en gallo-roman: dico patri dico ad patre.
Dans la syntaxe le gallo-roman développe les mêmes tendances que
son prédécesseur, le latin vulgaire.
Le groupe de mots
Au niveau du groupe de mots la tendance à l’ordre «déterminé /
déterminant» reste forte ce qui rapproche le gallo-roman du français
moderne: fratris liber LCl liber fratris LV ( liber de fratre AF
le livre du frère FM ).
La proposition simple (indépendante)
Les constructions infinitives latines telles que «Accusativus cum