Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
!История Языка (Ctrl+F).docx
Скачиваний:
18
Добавлен:
05.08.2019
Размер:
402.52 Кб
Скачать

Il s’est avéré qu’une valeur grammaticale (par ex., celle du sujet)

possède deux moyens d’expression (une flexion et la position initiale dans

la proposition); il s’ensuit que l’un de ces moyens excessifs (redondants)

est éliminé par la langue. Finalement, l’ordre des mots a prévalu dans

l’expression des rapports syntaxiques au détriment des formes casuelles.

Ainsi, la déclinaison issue du latin et réduite à deux cas en ancien

français tombe, favorisant ainsi une stabilisation de l’ordre des mots dans

la phrase (sujet + verbe + complément). En moyen français l’ordre direct

des mots s’impose de plus en plus, devenu prédominant, mais il ne se

stabilisera définitivement qu’au XVIIe s.

B. L’emploi de l’article qui devient de plus en plus régulier contribue

également à la décadence de la flexion.

Rappelons qu’en ancien français l’article se déclinait.

Si le nom est employé avec l’article, il devient impossible de confondre

ses formes casuelles: mur sans article peut être soit la forme casuelle du

cas régime singulier, soit celle du cas sujet pluriel. Mais si cette même

forme casuelle mur est accompagnée d’un article (le ou li), son sens grammatical

devient précis, déterminable sans confusion: le mur – cas régime

singulier; li mur – cas sujet pluriel. Ainsi, la flexion devient-elle une marque

excessive (= redondante), que la langue élimine peu à peu au profit de

l’article.

Cas sujet li murs li mur

Cas régime le mur les murs

189

C. Il ne faut pas oublier un facteur d’ordre phonétique qui allait de

pair avec les tendances grammaticales et qui a contribué à la disparition

du système casuel. Il s’agit de la chute de la consonne finale -s.

D. L’imperfection du système casuel tenait aussi du fait qu’en ancien

français quantité de noms hésitaient entre les deux genres et s’employaient

tantôt au féminin, tantôt au masculin. Par ex., ducatus > duchiez, qui est

masculin d’après le genre étymologique (latin), tend à devenir féminin,

d’après les mots cité, clarté, etc. Ceci produisait un déséquilibre dans la

déclinaison, tenant compte que les féminins étaient indéclinables depuis

l’ancien français, tandis que les masculins se déclinaient encore.

La disparition de la déclinaison se produit au profit du cas régime:

c’est la forme du cas régime qui subsiste vu son emploi beaucoup plus

fréquent à cause des multiples fonctions syntaxiques qu’elle assume.

Ce n’est qu’à partir du moyen français que la flexion -s devient

donc la marque du pluriel.

Quelques mots français y font exception parce qu’ils ont gardé les

formes du cas sujet, s’étant opposés de la sorte à la tendance générale qui

avait privilégié celles du cas régime.

A. Certains noms s’employaient souvent au vocatif dont la forme se

confondait avec le nominatif. Il s’agit des noms communs (fils, soeur,

gars, prêtre), plusieurs prénoms (Charles, Gilles), etc. Le cas régime fil

se rencontre dans les chansons populaires, ce qui témoigne du caractère

conservateur de la langue parlée et populaire.

B. La langue a gardé les formes des deux cas en tant que deux vocables

différents avec des sens ou fonctions différents. Cette différentiation

lexicale des formes casuelles contribue à enrichir le vocabulaire: on – homme,

sire – sieur ( > monsieur), etc.

Au cours du XIVe s. on rencontre encore des vestiges de la déclinaison

désordonnée chez plusieurs auteurs. Les restes du système casuel se

retrouvent même au commencement du XVIIe s.

Ancien français Moyen français

Sing. Plur. Sing. Plur.

Cas sujet murs mur --------------------

Cas régime mur murs    mur murs

Ancien français Français moderne

Cas sujet on > on (pronom)

Cas régime ome > homme (substantif)

190

La déclinaison, éteinte dans la langue littéraire, vit encore de nos

jours dans quelques patois franco-provençaux.

2. Le nivellement (= la régularisation = l’unification) des formes.

L’effacement du système casuel a pour conséquence le nivellement

(la régularisation) des formes; rappelons qu’à l’époque c’est la tendance

essentielle dans l’évolution des noms.

Les principales voies de régularisation sont les suivantes:

A. Dans le groupe de substantifs dits imparisyllabiques l’alternance

des radicaux qui opposaient le cas sujet singulier aux autres formes du

même nom est éliminée au profit du cas régime:

B. En ancien français certains noms perdait la dernière consonne

devant le -s flexionnel ce qui augmentait le nombre de formes.

L’unification de ces formes s’effectue:

– soit d’après le modèle du singulier:

Ancien français

Moyen français, français moderne

– soit d’après le modèle du pluriel:

Ancien français

Ancien français Moyen français

Sing. Plur. Sing. Plur.

Cas sujet cuens comte --------------------

Cas régime comte comtes comte comtes

Trois formes dont l’une est irrégulière:

cuens

Deux formes, toutes les deux

sont régulières

Singulier Pluriel

Cas sujet ches < (che (f )s) chef

Cas régime

chef

          

ches < (che (f)s)

 

Singulier Pluriel

Cas régime chef (ches) > chefs

Singulier Pluriel

Cas régime

drapel

coutel



drapeaus

couteaus



191

Moyen français, français moderne

Donc, si en ancien français la langue possédait deux formes casuelles,

mais irrégulières (conseus – conseil; ches – chef), le moyen français

en a aussi deux, mais régulières: conseil – conseils; chef – chefs, drapeau

drapeaux.

L’éliminaton des alternances est un procès très lent, le moyen français

en connaît maints flottements.

II. L’article.

1. L’article défini.

L’article défini perd sa forme li (celle du cas sujet) ce qui résulte de la

déchéance de la déclinaison. Les formes simples sont le, la, l’, les. Les

formes contractées sont du (dou), des; au, aux (as); ou, eu (enl), es. Les

formes contractées avec en disparaissent de la langue courante aux XVe –

XVIe ss. On en trouve les restes dans le type «bachelier (licencié) ès lettres».

L’article défini dont l’emploi est limité en ancien français par la

nature du nom (il ne s’employait que devant les noms concrets) et par la

fonction syntaxique du nom (il accompagnait le plus souvent les noms

sujets) est plus fréquent en moyen français.

Son usage s’étend dans deux sens – sémantique et syntaxique. D’une

part, il apparaît devant les noms de peuples et de provinces (li François,

les Rommains, les Saxons, etc.), d’autre part, il s’emploie devant les

noms en fonction de différents compléments.

Devant les noms abstraits l’emploi de l’article défini est rare. La

valeur généralisante se développe lentement: Qui quiert noblesse en autre

opinion fait a Dieu tort et au sang préjudice; Povre et riche meurt en

coruption, noble et commun doivent à Dieu service. Mais: Le flateur

est anemy de toute vérité.

2. L’article indéfini.

L’article indéfini s’enrichit d’une nouvelle forme du pluriel des qui

remplace les anciennes formes uns, unes. En ancien français ces formesm

avaient une valeur collective et s’appliquaient à une paire: unz

ganz (AF) = des gants (FM). Pourtant la nouvelle forme est assez rare en

moyen français. La valeur d’individualisation indéterminée, absente en

ancien français, se développe et se précise, mais elle est loin d’être commune.

L’article indéfini se combine de plus en plus fréquemment avec les

Singulier Pluriel

Cas régime drapeau

couteau

drapeaux

couteaux

192

noms précédés d’un adjectif: en un moult biel (bel) vregier (vergier)

entrai; avec les substantifs en fonction d’attribut: la court est ung couvert

de gens qui … ; il apparaît également dans les comparaisons: (la

court) … se fait convoiter comme une ribaulde bien parée… .

3. L’article partitif.

Cet article commence à accompagner les noms de matière: … que

je vous donasse a boire de l’eaue de la fontaine…, mais cet usage n’est

pas encore régulier, car l’article zéro y résiste toutefois.

III. L’adjectif.

Tout comme le substantif, l’adjectif cesse de se décliner en moyen

français et n’a désormais qu’une seule forme pour le singulier à désinence

zéro et une autre pour le pluriel à désinence -s.

Mais la tendance générale à régulariser les formes étymologiques

connaît beaucoup de flottements.

1. Le nombre = le nivellement

(la régularisation l’unification) des formes.

Parmi les adjectifs dont les radicaux alternent au singulier et au pluriel

la langue privilégie soit le radical du pluriel, soit celui du singulier.

A. Pour certains adjectifs c’est la forme du pluriel qui est choisie.

Les adjectifs en -el / eaux, -ol / ous refont leur singulier sur le

modèle du pluriel

Mais ils gardent le radical à consonne finale -l devant un nom commençant

par une voyelle au singulier, par ex.: beau jour / bel ami (mais:

beaux amis), ainsi que fou / fol, nouveau / nouvel, vieux / vieil, etc.

Néanmoins, tout comme dans les noms, les deux formes alternent librement

jusqu’au XVIe s. même devant les noms à l’initiale consonantique:

vieil couteau, des livres vieils, etc.

Ancien français Moyen français

Sing. Plur. Sing. Plur.

jolif jolis joli joli s

Ancien français Moyen français

Sing. Plur. Sing. Plur.

bel beaus beau beau x

193

B. Pour d’autres la langue a laissé la forme du singulier.

Il reste toutefois quelques adjectifs (en particulier ceux qui se terminent

en -al / -aux) qui ont gardé l’alternance en tant que moyen morphologique

pour distinguer le singulier et le pluriel: amical / amicaus (amicaux).

Cette voie de formation du pluriel des adjectifs aussi bien que des

substantifs est à tel point stable que les adjectifs et les substantifs qui

vont pénétrer plus tard dans la langue formeront le pluriel à l’aide de -

aux: central – centraux, structural – structuraux.

2. Le genre = le nivellement

(la régularisation l’unification) des formes.

Le genre féminin généralise la désinence -e qui devient une marque

morphologique de genre: bon / bone, cler / clere, etc. (rappelons que la

finale -e se prononce encore en moyen français).

A partir du XIVe s. suivant la tendance à niveler les formes, les

adjectifs (et les participes) qui avaient une seule forme pour les deux

genres en ancien français reçoivent la désinence -e non-étymologique au

féminin: grant > grande, fort > forte. Mais l’hésitation entre grand et

grande dans grand-mère, grand-peine et autres constructions figées a

duré jusqu’au XVIIe s., lorsque les grammairiens décident que ces composés

avec grand puissent fonctionner comme féminin, archaïsme qui

persiste jusque dans la langue moderne: grand-mère, grand-rue, … et

autres, ainsi que dans les noms propres: Granville etc.

De même, les adjectifs en -el, -il, -al (cruel, gentil, roial, loial), en

-eur (mineur, majeur, intérieur), en -ant (luisant, vaillant) forment désormais

le fémin avec -e. La tendance est si forte que même le -e étymologique

se trouve parfois éliminé au masculin: util (< utilis, -e, lat.), etc.

En ancien français, à la suite de l’évolution phonétique, certaines

formes adjectivales du féminin et du masculin différaient, par ex.:

Ancien français

Ancien français Moyen français

Sing. Plur. Sing. Plur.

vif vis vif vif s

Masculin Féminin

lonc longe

vif vive

blanc blanche

larg large

194

En moyen français la tendance à niveler les formes généralise:

A. Tantôt la forme du féminin: par ex., de deux formes larg (m) et large

(f) reste celle du féminin large, unique désormais pour les deux genres.

B. Tantôt la forme du masculin: par ex., de deux formes françois

(m) (< franciscus) et francesche (< francisca) reste celle du masculin

françois (> français).

C. Parfois la différence demeure: vif / vive, neuf / neuve, sec / sèche,

blanc / blanche, franc / franque, etc.

En ancien français les adjectifs en -ique étaient variables en genre:

heroic / heroicque, grec / grecque, turc / turcque, public / publicque,

etc. Les adjectifs en -ique pénétrés dans la langue française aux XIVe –

XVe ss. ont deux formes, eux aussi: oeconomic / oeconomicque. Plus

tard seuls les adjectifs datant de l’ancien français restent variables en

genre: public / publique, tandis que les adjectifs plus «récents» n’ont

qu’une forme pour les deux genres: rustique, politique, pratique, etc.

Cependant, tout au long du moyen français et même au XVIe s. les

formes étymologiques irrégulières et analogiques (régularisées) coexistent.

Le langage populaire d’aujourd’hui poursuit la tendance des adjectifs

à l’invariabilité: une femme mal, une balle explosif.

3. Les degrés de comparaison.

Pour former le superlatif les adjectifs sont de plus en plus souvent

accompagnés de l’article défini.

En ancien français et surtout en moyen français quantité de formes

en -isme ont inondé la langue: altisme, bonisme, grandisme. Ce siffixe

est d’origine savante (latine). A côté des superlatifs savants, la langue

française emprunte également au latin les comparatifs savants tels que

inférieur, supérieur, postérieur, etc.

IV. Les pronoms.

Dans la classe des pronoms on atteste deux tendances principales:

– la tendance à la spécialisation des fonctions des formes; il en résulte

la disparition de plusieurs formes;

– la tendance à la régularisation des formes par analogie.

1. Les pronoms personnels.

Les pronoms personnels restent fidèles à leur système casuel qui

comporte trois cas.

195

¹ Sur le modèle du nom où la flexion -s est devenue la marque du pluriel, cette

même désinence, muette déjà, vient s’ajouter au pronom de la 3 e personne du pluriel

du masculin ils (z), le féminin la possède étymologiquement (illi > il, ellas > eles).

Néanmoins, les formes analogiques avec -s s’implantent difficilement, le XIVe s.

préfère les formes étymologiques sans -s. Par ex., Froissart n’utilise presque jamais

la forme avec -s: … il ne passerent plus avant … . C’est seulement au XVe s. que

l’emploi du pronom ils deviendra plus régulier.

L’omission des pronoms sujets est moins courante qu’en ancien français,

quoiqu’ils ne deviennent obligatoires qu’au XVIIe s. Dans les tours

impersonnels leur emloi est encore très rare.

Les formes toniques et atones des pronoms sujets je, tu, il s’emploient

indifféremment: Tu qui vues avoir mon cheval; il et sa dame.

2. Les pronoms possessifs.

Le possessif, tout comme le nom, perd la catégorie du cas et ne se

décline plus en moyen français.

La langue tendant à créer des formes régulières, le possessif tonique

du féminin meie est concurrencé par mien, la forme tonique de la 1ière

personne du masculin. Toutes les autres formes sont refaites par analogie

avec mien:

Ainsi l’analogie a créé un nouveau système, plus régulier, de pronoms

possessifs basé sur les formes analogiques:

Masculin: mien, tien, sien

Féminin: mienne, tienne, sienne

Tout de même la première forme meie (étymologique) est de beaucoup

plus fréquente au XIVe s., les formes analogiques n’ayant pris le

dessus qu’au XVe s.

Bien que les formes toniques (mien, tien, sien) remplissent deux

fonctions (adjectivale et pronominale), elles tendent à se spécialiser comme

pronoms: comment doncques pourroit il estre mien? Les formes atones

(mon, ton, son) fonctionnent toujours en tant qu’adjectifs, tout comme

en ancien français, se combinant même avec les démonstratifs: ce son

Singulier Pluriel

Cas sujet je tu il elle nous vous ilelles

Cas régime direct me te le la nous vous les les

Cas régime indirect -“- -“- lui lui -“- -“- leur leur

Masculin mien

tuen>tien

suen>sien

Féminin (formes anciennes

irrégulières)

meie

toue

soue

Féminin (formes analogiques) mienne tienne sienne

196

premier voyage. Toutefois, le procès de la différentiation fonctionnelle

n’est pas encore fini aux XIVe – XVe ss.

Le possessif de la 3 e personne reçoit un -s au pluriel: leurs.

Les élisions du type m’espee, t’escharpe (XIIe s.) sont de moins en

moins courantes, et la pratique moderne qui consiste à employer le masculin

devient presque totale en moyen français: mon espee, mon escharpe.

Quelques locutions y font exception, par. ex., m’amie qui a subsisté

sous la forme ma mie.

3. Les pronoms démonstratifs.

La déclinaison s’étant désagrégée, les seules formes du pluriel sont depuis

le XVe s. – ceux et ces. Le singulier, au contraire, garde longtemps

(jusqu’au XVIIe s.) plusieurs de ses formes casuelles: cil, cist, cest, cestui,

celui. Le régime cel disparaît. Le féminin garde toutes ses anciennes formes.

L’ancienne opposition lexicale «éloignement – proximité» qui différait

cel et cest en ancien français est rendue en moyen français par l’addition des

adverbes ci et , ce qui renforce l’opposition fonctionnelle de ces formes, cel

se spécialisant en fonction pronominale et cest en celle d’adjectif.

Le neutre ce reçoit les formes renforcées ceci, cela à la suite de la

fusion avec les particules adverbiales ci et la.

Parfois les auteurs de l’époque ont recours aux formes anciennes

des démonstratifs en i-: icelui, icelle, etc., ce qui s’explique par les besoins

d’un style archaïsant.

V. Le verbe.

Les tendances principales dans le système verbal sont les suivantes:

– la régularisation des formes (des désinences et des radicaux) par

analogie;

– la différentiation des emplois des temps et des modes.

Les catégories grammaticales du verbe étant plus nombreuses que

celles du substantif, le verbe a conservé beaucoup plus de désinences par

rapport au substantif.

La tendance à la régularité des formes verbales se manifeste dans

l’unification par analogie des désinences et des radicaux; ainsi, les conjugaisons

verbales se sont-elles régularisées et simplifiées en grande partie.

1. Le nivellement des formes personnelles.

Le nivellement (= la régularisation = l’unification) des radicaux

A. Les alternances (vocaliques et consonantiques) des radicaux s’éliminent

peu à peu:

197

– soit en laissant tomber le radical accentué:

– soit en conservant le radical accentué.

Néanmoins, durant tout le moyen âge les deux radicaux alternent

donnant lieu à des formes multiples d’un même verbe:

je poise / nous pesons  je poise / nous poisons

je poise / nous pesons  je pese / nous pesons

Les vestiges de l’ancienne alternance subsistent dans la conjugaison

archaïque des verbes du 3 e groupe: il meurt / nous mourons, etc.

B. Dans les passés simples en -i et -u, les thèmes dissylabiques sont

éliminés en grande partie grâce à l’amuïssement des voyelles en hiatus:

Le nivellement (= la régularisation = l’unification) des désinences

A. L’unification des désinences touche en premier lieu la première

personne du singulier au présent.

Le premier groupe généralise la desinence -e au présent de l’indicatif:

(je) chant􀀀 (AF) > je chante (MF).

Seuls les verbes qui ont pour voyelle thématique -i et -u y résistent:

je merci, je salu, etc.