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Il aurait dit il serait tombй

nous aurions compris nous serions nйs

vous auriez parlй vous seriez entrйs

ils auraient fini ils se seraient lavйs

Proverbe

Les grandes douleurs sont muettes.

I. Fais une situation et dis comment tu aurais aidй ton ami (ta mиre...) dans un grand malheur.

Le conditionnel passй a le mкme emploi que le conditionnel prйsent, mais il marque une hypothиse irrйalisible, parce que le plus souvent elle se rapporte au passй:

J'aurais achetй les billets si tu m'avais dit de le faire. – Я бы купил билеты, если бы ты мне сказал это сделать.

Nous nous serions promenйs, si la pluie avait cessй. – Мы бы прогулялись, если бы дождь прекратился.

J'aurais voulu t'aider, mais ce n'avait pas йtй possible. – Я хотел бы тебе помочь, но это было невозможно.

II. Comment dire?

Я бы нашел свои вещи, если бы библиотека не закрылась. Ты бы сказал все, что хотел, если бы не прозвенел звонок. Он бы промок, если бы дождь не прекратился. Она бы уснула, если бы выключили телевизор. У нас вчера был бы веселый праздник, если бы пришел Мишель. Мы бы позвонили вам вечером, если бы мы не забыли ваш номер телефона. Вы бы научились плавать, если бы вы тренировались летом. Они бы сумели приготовить это блюдо, если бы запомнили рецепт. Они бы купили цветы, если бы не оставили деньги на столе.

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Elles auraient achetй des fleurs, s'ils n'avaient pas laissй leur argent sur la table. Elle se serait endormie, si on avait dйbranchй la tйlй. J'aurais retrouvй mes affaires, si la bibliothиque n'avait pas fermй. Ils auraient su prйparer ce plat, s'ils avaient retenu la recette. Tu aurais dit tout ce que tu voulais, si on n'avait pas sonnй. Vous auriez appris а nager, si vous vous йtiez entraоnйs en йtй. Il aurait йtй tout mouillй, si la pluie n'avait pas cessй. Nous vous aurions tйlйphonй hier soir, si nous n'avions pas oubliй votre numйro de tйlйphone. Hier, nous aurions eu une fкte gaie, si Michel йtait venu.

III. Traduis.

Они бы нашли свои вещи, если бы библиотека не закрылась. Вы бы сказали все, что хотели, если бы не прозвенел звонок. Она бы купила цветы, если бы не оставила деньги на столе. Я бы сумел приготовить это блюдо, если бы запомнил рецепт. Мы бы научились плавать, если бы тренировались летом. Они бы совсем промокли, если бы дождь не прекратился. Он бы позвонил им вчера вечером, если бы не забыл их номер телефона. Вчера, у тебя был бы веселый праздник, если бы пришел Мишель. Мы бы уснули, если бы выключили телевизор.

Texte: Cherche ton mйtier!

Quand j'avais treize ans, mon pиre m'a dit: "Cherche ton mйtier!" J'ai voulu travaillй le fer ou le bois. Un parent de ma mиre possйdait un atelier de serrurerie. Dans l'arriиre-boutique йtait rangйe une collection d'ouvrages en fer que j'aimais beaucoup.

Le tintement clair des marteaux sur l'enclume dure et le coup sourd sur le fer rouge faisaient une musique adorable.

Mon pиre se mit fort en colиre quand je lui dis mes goыts. La ferraille lui semblait un pauvre mйtier d'hommes а mains noires et а casquettes. Mon pиre n'aimait que sa profession а lui. Il voulait la mкme chose pour ses fils.

J'йtais un enfant indisciplinй, violent et vagabond. Je revenais souvent а la maison avec les traces de batailles d'oщ je ne sortais pas vainqueur. Je manquais souvent les classes et les professeurs n'йtaient pas contents de moi.

Ce qui m'attirait beaucoup, c'йtait la nature. Je manquais l'йcole pour m'asseoir sous un arbre et admirer la nature. Je souriais au soleil, je parlais aux oiseaux, j'admirais les insectes et je caressais les chiens. J'entrais dans la nature comme dans l'amour de ma mиre. Il me semblait que des bras se tendaient vers moi, des baisers m'appelaient.

Le vendredi 13 novembre 1891, mon pиre m'amena chez mon patron M. Laborde. M. Arthur Laborde, а qui manquait un oeil et la bontй de coeur, йtait chef de la pвtisserie Francati, boulevard des Italiens. Ses treize apprentis couchaient avec cinq ouvriers dans onze lits, au grenier. Mon patron m'a donnй pour compagnon de lit un garзon sйvиre, mais doux.

Nous йtions trиs mal nourris. M. Laborde йtait avare. Il utilisait les miettes de pain. Notre meilleur repas йtait le dimanche soir, oщ le chef de cuisine, M. Dubois, cuisait un gigot et des haricots rouges. Le gigot bien prйparй redescendait а la cuisine oщ les chefs prenaient chacun leur part. Enfin, il venait aux treize apprentis, les premiers en grade se servaient d'abord. Les petits devaient se contenter des haricots.

Les apprentis recevaient souvent des coups de la part des ouvriers. Ces coups tombaient toujours sur les mкmes. Les hommes font de la haine contre les forts, mais de la mйchancetй contre les faibles. C'est la loi.

d'aprиs P. Hamp, Mes mйtiers