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1. Les informations contenues dans un article

Certaines figurent dans tous les dictionnaires, quels que soient leur format et leur conception: par exemple l’orthographe du mot, sa catégorie grammaticale, son genre.

D’autres figuent à la fois dans le PR et le DFC, mais pas nécessairement dans tous les dictionnaires: par exemple les synonymes ou les antonymes du mot, les locutions dans lesquelles il fonctionne.

Le PR donne des informations qui ne figurent pas dans le DFC. Par exemple la date d’apparition du mot dans la langue, et son étymologie. Si le DFC ne comporte pas d’indication là-dessus, c’est que ses auteurs ont exclu par principe toute dimension historique: le DFC décrit le lexique tel qu’il se présente dans l’état actuel de la langue (c’est ce qu’on appelle une description synchronique, par opposition à une description diachronique).

Le DFC regoupe les mots de la même famille morphologique, ce que ne fait pas le PR. Par exemple, à l’article voile, on trouve voilage, voilette, voiler, etc. Ces mots, dansle PR, se trouvent à leur «place alphabétique», et font l’objet d’un article séparé. Par  cette présentation, qui rompt avec l’ordre alphabétique traditionnel, bien évidemment arbitraire, le DFC vise une description plus systématique et plus motivée du lexique: le regroupeent morphologique fait apparaître les relations formelles et sémantiques qui existent entre les mots.

 

2. La définition des sens des mots

L’objectif essentiel d’un article de dictionnaire, dont on n’a pas encore parlé, c’est évidemment d’expliquer le sens du mot, donc de formuler une définition. On va voir que sur ce plan-là également, des différences importantes se manifestent.

La plupart des mots, comme voile, sont polysémiques, c’est-à-dire ont plusieurs sens. Parmi ces différents sens, certains sont sans rapport et d’autrs sont très proches. Tous les dictionnaires organisent leurs articles en rubriques différentes regroupant les sens proches.

Un premier regroupement, observable pour voile, consiste à distinguer plusieurs mots homonymes, c’est-à-dire même forme mais sans rapport sémantique. Une divergence intéressante apparaît sur ce point entre nos deux dictionnaires: là où le PR compte deux mots, le DFC en compte cinq. Cela prouve déjà que la notion de mot, qui nous semble intuitivement familière et évidente, ne va pas de soi. La reconnaissance des unités lexicales d’une langue est fondée sur des choi déterminés par les présupposés théoriques du descripteur. 

 

Questions:

  1. Comment on décrit une langue dans les grammaires et les dictionnaires?

  2. Quel est le but des dictionnaires?

  3. Quel est le rôle des exemples dans les dictionnaires?

  4. Quels sont les renseignements qu’on trouve dans les dictionnaires?

  5. Est-ce que tous les dictionnaires donnent la même image du français?

  6. En fonction de quoi les dictionnaires, donnent – ils des descriptions proposées?

  7. Pourquoi a-t-on choisi le  Petit Robert et le DFC pour illustrer des renseignements et non pas d’autres?

 

Bibliographie

 

  1. Collignon et M. Glatigny. Les Dictionnaires. Introduction à la lexicographie. – P., 1978.

  2. Rey, A. Présentation du dictionnaire Petit Robert / A. Rey.

  3. Dictionnaire du français contemporain / J.Dubois [et al.]. – P., 1967.

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