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7. Résumez les textes proposés

En linguistique, un sociolecte est le parler d'un groupe social, d'une classe sociale, ou de toute catégorie se distinguant une «culture intime». Il diffère ainsi des dialecte et topolecte, variantes de langues respectivement parlées dans une région particulière ou une aire géographique plutôt restreinte, — même si certains sociolectes peuvent être des dialectes privilégiés —, et de l'idiolecte, parler d'un individu.

Un dialecte (du grec dialegomai "parler ensemble") est une variété d'une langue qui se distingue des autres dialectes de cette même langue par un certain nombre de particularités lexicales, syntaxiques ou phonétiques, et qui est utilisée par une fraction plus restreinte de la population, tout en restant compréhensible par tous les locuteurs de la langue. Toute langue possède des dialectes, sans exception. On distingue généralement deux types de dialectes: les dialectes locaux (ou géographiques), qui sont étudiés par la dialectologie. Ces dialectes peuvent co-exister sur le même plan (c'est le cas des États-Unis: chaque région parle un anglais un peu différent, aucune variante n'est censée être préférable aux autres), ou être considérés comme inférieurs à une langue standard  les dialectes sociaux (ou sociolectes), étudiés notamment par la sociolinguistique Au point de vue de la linguistique, on n'oppose pas un dialecte à une langue. Qualifier une façon de parler du terme de dialecte est en général une appréciation dévalorisante (comme parler de patois).

Pour être plus précis, tout moyen linguistique utilisé de façon continue par plusieurs personnes pour communiquer est une langue. Aucune langue n'est en soi plus adaptée au monde moderne qu'une autre. Par exemple l'Hébreu était une langue morte utilisée uniquement dans la liturgie avant d'être recréée et enrichie au début du XXè siècle en Europe.

La dialectologie est la branche de la linguistique qui étudie les variétés linguistiques non standardisées que sont les dialectes.

La dialectologie peut étudier les dialectes en les décrivant pour eux-mêmes, en dégageant les traits (spécifiques ou non) de leur phonétique, de leur phonologie, de leur morphologie, de leur syntaxe ou de leur sémantique. En cela, la description dialectale ne diffère pas des autres travaux de description linguistique synchronique, à ceci près qu'elle se penche sur des parlers dont la variabilité est une caractéristique majeure.

Elle peut aussi comparer un ou plusieurs dialectes aux autres dialectes de la même famille ou du même groupe linguistique. Elle le fait alors souvent en recourant à des enquêtes de géographie linguistique, qui permettent de décrire la répartition spatiale des traits spécifiant les membres de ladite famille. Ces enquêtes débouchent souvent sur l'élaboration d'atlas linguistiques, permettant de distinguer les différences entre dialectes grâce au tracé de frontières entre traits linguistiques, frontières appelées isoglosses; une autre technique décrivant ces différences de manière plus subtile est la dialectométrie, ou mesure quantifiée des oppositions entre plusieurs points de la carte dialectale.

L'établissement d'un atlas linguistique, s'il exige un minimum d'exhaustivité, demande énormément de temps. Il s'agit d'enregistrer les différences lexicales et phonétiques des différentes régions d'une communauté linguistique. On répertorie les variantes possibles et crée ainsi des cartes indiquant les frontières dialectales (isoglosses). Ces frontières peuvent être variables selon le trait caractéristique qu'on étudie, un atlas exhaustif demande donc un maximum de cartes répertoriant des variantes. Pour le français en Europe, il existe plusieurs atlas linguistiques: l'Atlas linguistique de la France (ALF), le Nouvel Atlas linguistique de la France (NALF), l'Atlas linguistique de la Wallonie. L'étude de cette répartition est souvent associée à des études diachroniques (ou historiques) qui visent à expliquer la formation des dialectes, en montrant leur différenciation à partir d'une source commune (c'est le processus de différenciation dialectale ou dialectalisation).

Elle peut encore étudier les usages des variétés dialectales dans une société donnée, par exemple en mettant le lexique des dialectes en regard des coutumes, des usages, des croyances, des techniques et de l'organisation de cette société. En cela, la dialectologie est proche de l'anthropologie (et donc de l'anthropolinguistique) et de l'approche scientifique du folklore.

La dialectologie peut enfin étudier ces usages d'un autre point de vue: le rapport ou la concurrence entre les différentes variétés linguistiques présentes dans cette société (situations de diglossie). Elle peut, dans cette perspective, étudier les attitudes et les représentations que les locuteurs de ces variétés élaborent quant au dialecte. De ce point de vue, la dialectologie est un chapitre de la sociolinguistique.

 

Histoire

Issue des travaux du linguiste allemand George Wenker, la dialectologie a été établie définitivement comme science par le Suisse Jules Gilliéron. Elle s'est développée dans tous les groupes linguistiques connaissant une riche variation linguistique et où se sont établies des études linguistiques, et a été stimulée tantôt par les études de linguistique historique, tantôt par l'avènement de la perspective synchronique. Elle est encouragée dans les sociétés soucieuse de mettre leur patrimoine culturel en valeur, et en particulier dans celles qui ont résolu de donner certains droits à leurs minorités culturelles et linguistiques (voir la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, où les dialectes figurent sous la dénomination de langues historiques régionales). Quant les pouvoirs publics entendent mener une action volontariste sur les dialectes (action de promotion ou, au contraire, de rejet ou de contention), il s'agit là d'un chapitre de la politique linguistique. La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires fut adoptée avec la convention européenne (ETS 148) de 1992 sous les auspices du Conseil de l'Europe pour protéger et pour favoriser les langues historiques régionales et les langues des minorités en Europe. Elle s'applique seulement à des langues traditionnellement employées par les ressortissants d'une partie d'un État européen (ainsi, les langues employées par les récents immigrants provenant d'États non-européens sont exclues), lorsque ces langues diffèrent de manière significative de la langue majoritaire ou de la langue officielle (ainsi, les dialectes locaux d'une langue majoritaire ou officielle sont exclus) et possèdent une base territoriale. La charte propose un grand nombre d'actions différentes que les États signataires peuvent entreprendre pour protéger et pour favoriser les langues historiques régionales et de minorités. Ces derniers doivent entreprendre au moins trente-cinq de ces actions. Suite à une décision de son Conseil constitutionnel, la France n'a pas ratifié la charte, mais elle avait préparé une liste de langues régionales de France auxquelles s'appliqueraient des articles de la charte.

 

Famille occitano-catalane 

Catalan

Aire de diffusion du catalan dans le département des Pyrénées Orientales, la zone de Fenouillèdes au nord-ouest n'est pas catalanophone. Le catalan est parlé en France dans le département des Pyrénées-Orientales à l'exception de Fenouillèdes où l'occitan est pratiqué. Cette aire de diffusion correspond à l'ancienne province du Roussillon rattachée à la France en 1659 suite au traité des Pyrénées et antérieurement possesion de la couronne d'Aragon au sein du royaume d'Espagne. Cette zone est aussi appelée Catalogne Nord dans certains milieux catalanophones. Alors qu'en Espagne la pratique du Catalan s'est maintenue à un niveau assez important elle a connue en France un recul progressif à partir de 1700, date à laquelle Louis XIV en interdit son usage dans l'espace public. Une étude datant de 1997 rapporte que 55 % de la population de la zone catalanophone comprend le catalan, 34 % sait le parler et 39 % le lire. La proportion de locuteurs augmente selon une autre enquête de 1993 dans les villages, atteignant 70 % de la population mais reste de 40 % dans la capitale départementale, Perpignan. Le catalan reste très peu enseigné dans le département, on constate néanmoins le développement d'un réseau d'écoles pratiquant l'immersion linguistique dans cette langue, la Bressola. Les habitants des Pyrénées Orientales ont aussi accès aux radios et télévisions catalanes qui émettent depuis l'autre côté de la frontière.

 

Occitan

L'Occitan ou langue d’oc est composé des dialectes suivants: gascon, limousin, auvergnat, vivaro-alpin, provençal, langu.

Le catalan et l'occitan sont considérés par certaines écoles comme partie d'une branche ibéro-romane comprenant également l'espagnol, l'asturien, l'aragonais, le portugais, le fala et le galicien et non d'un occitano-catalantransitionnel avec le gallo-roman.

 

Famille gallo-italique 

Les idiomes gallo-italiques, tranditionnels entre l'italo-roman et le gallo-roman se situent principalement en Italie septentrionale. En France s'y rattachent le Royasque, Ligurien alpin, appelé parfois génois alpin ou Zeneise. De fait, dans les Alpes-Maritimes 5 communes de la haute vallée de la Roya: Breil-sur-Roya, Fontan, Saorge, La Brigue et Tende présentent pour les linguistes Pierre Bec et Jean-Philippe Dalbera des parlers aux traits majoritairement liguriens quoique restant intermédiaires avec l'occitan. Ils sont dits ligurien alpin et attestent une variante intérieure proche du génois (ou ligure côtier) du XVIe siècle. De par leurs situations, elles communiquent directement avec la basse vallée de la Roya italienne ainsi qu'avec Vintimille, sa principale métropole (dont le ligure est dit intémélien).

La frontière linguistique est relativement étanche avec les villages occitans maralpins (parlers appelés aussi vivaro-alpins ou gavots maritimes) limitrophes à l'ouest de Moulinet, Sospel, Castillon et Castellar. En revanche, les 2 villes suivantes: Menton et Roquebrune-Cap Martin ont un parler majoritairement de type vivaro-alpin maritime avec une légère "coloration" ligurienne par la présence de quelques mots liguriens.

Par ailleurs, il a existé des isolats figoun: Monaco (13-14ème, Malizia Grimaldi s'empare du château de Monaco) et ceux disparus de Biot, Vallauris, Mons et Escragnoles (17ème) dus à des repeuplements liguriens, ces villages étant dévastés par les guerres de religion et la peste.

Dialectologie. Encyclopédie libre.

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