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chaque semaine rejoindre sa femme et ses filles Anne et Elisabeth dans un cottage de Berkhampstead à 40 kilomètres de Londres. A Berkhampstead la vie de la famille était des plus simples. Le général prenait l’autobus pour se rendre à son quartier général. Yvonne de Gaulle s’occupait elle-même de son intérieur. Leur fils Philippe, élève à l’Ecole navale en 1940 s’engagea dans la Marine des Forces françaises libres. Pour de Gaulle cette vie de famille hebdomadaire était un apaisement nécessaire, car “à Londres en ce début d’hiver, la brume enveloppait les âmes”.

A Londres, le général de Gaulle présidait le Comité français de la Libération. C’est là que Charles de Gaulle, chef de la France libre, définit son double objectif: “Faire la guerre afin de rendre la parole au peuple de France” et “Il s’agissait de savoir si la voix de la France allait entièrement s’éteindre... Il n’y a plus maintenant pour nous d’autre raison, d’autre intéret, d’autre honneur que de rester jusqu’au bout des Français dignes de la France”.

Alors il visitait des hôpitaux où se trouvaient les bléssés des Forces françaises, des usines où l’on fabriquait des chars et des avions. En 1944-1946 Charles de Gaulle fut le chef du gouvernement provisoire à Alger, puis à Paris. Il fut le fondateur du Rassemblement du peuple français et en 1958 Charles de Gaulle fit approuver par référendum une nouvelle Constitution. Une année après il devint Président de la République et au suffrage universel en 1965 il fut reélu à la présidence. Le général de Gaulle est l’auteur de “Mémoires”et “Mémoires d’espoir”.

Dans la lumière de l’automne 1970 ce fut le dernier salut des Saint-Cyriens, des élèves gendarmes de Chaumont, des soldats du 501-er Régiment de chars de Rambouillet, des fusiliers marins et de tous les Français qui firent le pélérinage de Colombey.

Quand on sonnait le glas, dans les lointains 50 000 cloches de villes et villages de France répondaient en écho. Le cercueil fut porté vers la tombe familiale suivi par le curé de Colombey, François de Gaulle, neveu du Général, Mme de Gaulle, Philippe de Gaulle, Mme Philippe de Gaulle et les petits-enfants du libérateur de la France.

De nos jours la maison achetée en 1936 devint le musée de Charles de Gaulle. Dans la cour du musée se trouve une petite colonne dont le dessus est en forme de boussole les flèches de laquelle

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Textes pour le récueil des thèmes

indiquent “direction Lille” sa ville natale. En mémoire de Charles de Gaulle ses amis et compagnons de lutte élevèrent aux approches de Colombey une croix De Lorraine 70 mètres de hauteur.

A Paris un aéroport et l’ancienne place de l’Etoile portent aujourd’hui le nom de Charles de Gaulle.

Vocabulaire:

un lieutenant-colonel

écraser — знищувати

підполковник

réjoindre — з’єднувати

une modestie — скромність

un cottage — котедж

enterer — поховати

un quartier général

à la veille — перед, на початку,

генеральний штаб

в останній час, переддень

un objectif — мета

une division cuirassée

sonner le glas — похоронний

бронетанкова дивізія

дзвін

Urbain Le Verrier

Urbain Le Verrier est né en Normandie en 1811 dans la famille d’un petit fonctionnaire. Il faisait ses études à l’Ecole polytechnique. C’était un homme qui aimait beaucoup les mathématiques et la mécanique céleste. Il calculait avec plaisir le mouvement des comètes et des planètes, surtout de la planète Mercure. Il est devenu académicien à l’âge de 34 ans.

A cette époque, les astronomes discutaient un secret de la planète Uranus. La position dans le ciel ne correspondait jamais aux calculs des savants.

Le Verrier a voulu expliquer ce phénomène. Après de longues réflections il a formulé une hypothèse curieuse: Uranus ne respecte pas les calculs des astronomes parce qu’il y a une planète encore inconnue qui agit sur le mouvement de celle-ci. Et Le Verrier s’est mis au travail dans son cabinet, sans regarder le ciel. Le savant est resté deux semaines sans se lever de sa table. Il écrivait sur les feuilles des formules longues d’un kilomètre. Et en voilà le résultat: il a découvert une nouvelle planète inconnue. Il ne pouvait pas la voir parce que les téléscopes de l’observatoire de Paris n’étaient pas très puissants. Alors il s’est adressé à l’astronome Galle de l’observatoire de Berlin. L’astronome allemand a dirigé son télescope sur le secteur du ciel indiqué par Le Verrier et a vu cette nouvelle planète.

Balzac, Eugénie Grandet.

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Elle a été nommée Neptune. Le Verrier a reçu le titre de professeur à la Sorbonne.

En 1853, Napoléon III l’a fait directeur de l’observatoire de Paris, celui qui n’a jamais mis l’œil au télescope.

D’après le Monde merveilleux de la science

Vocabulaire:

un fonctionnaire — службовець

indiquer — вказати, показати

céleste — небесний, -а

ne mettre jamais l’œil à…

un mouvement — рух

ніколи не дивитися на…,

discuter — сперечатися

зазирати

une réflection — роздуми

un titre — призначення, звання

une hypothèse — припущення

 

sans regarder le ciel — не

 

спостерігаючи за небом

 

Un avare

M. Grandet n’achetait jamais ni viande ni pain. Ses fermiers lui apportaient par semaine une provision suffisante de chapons, de poulets, d’œufs, de beurre et de blé. Il possédait un moulin, dont le locataire devait, en sus du bail, venir chercher une certaine quantité de grains et lui en rapporter le son et la farine. La grande Nanon, son unique servante boulangeait elle-même, tous les samedis, le pain de la maison. M. Grandet s’était arrangé avec les maraîchers, ses locataires, pour qu’ils le fournissent de légumes. Quant aux fruits, il en récoltait une telle quantité qu’il en faisait vendre une grande partie au marché. Son bois de chauffage était coupé dans ses haies et ses fermiers le lui charroyaient en ville tout débité, le rangeaient par complaisance dans son bûcher et recevaient ses remerciements. Les seules dépenses connues étaient le pain bénit, la toilette de sa femme, celle de sa fille et le payement de leurs chaise à l’église, la lumière, les gages de la grande Nanon, l’étamage de ses casseroles; l’acquittement des impositions, les réparations de ses bâtiments et les frais de ses exploitations. Il avait six cents arpents de bois récemment achetés, qu’il faisait surveiller par le garde d’un voisin, auquel il promettait une indemnité. Depuis cette acquisition seulement, il mangeait du gibier.

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Textes pour le récueil des thèmes

 

Vocabulaire:

un avare — скупий

une casserole — каструля,

suffisant, e — достатній, -я

казанок

arranger — улагодити

une réparation — ремонт

le pain bénit — хліб насущний

le son — січка, висівки

Avec ton parapluie

Avec ton parapluie bleu et tes brebis sales,

Avec tes vêtements qui sentent de fromage,

Tu t’en vas vers le ciel du coteau, appuyé

Sur ton bâton de choux, de chêne ou de néflier.

Tu suis le chien au poil dur et l’âne portant

Les bidons ternes sur son dos saillant.

Tu passeras devant les forgerons des villages,

Puis tu regagneras la balsamique montagne

Où ton troupeau paîtra comme des buissons blancs. Là, des vapeurs cachent les pics en se traînant. Là, volent des vautours au col pelé et s’allument Des fumées rouges dans les brumes nocturnes.

Là, tu regarderas avec tranquillité

L’esprit de Dieu planer sur cette immensité.

Francis Jammes, De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir.

 

Vocabulaire:

un parapluie — парасолька

un bâton — палиця

sentir — пахнути

traîner (se) — волочитися

un forgeron — коваль

paître — пасти, пастися

Terre des hommes

Et nous marchons droit devant nous vers le Nord-Est... Nous nous enfonçons à chaque pas plus profondément dans le désert d’Arabie.

Au coucher du soleil, nous nous décidons à nous reposer. Mais à l’instant de faire halte.

— Je vous jure que c’est un lac, me dit Prévôt.

— Vous êtes fou!

— A cette heure-ci, au crépuscule, cela peut-il être un mirage? Je ne réponds rien. Prévôt continue:

— C’est à vingt minutes, je vais aller voir...

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Prévôt s’éloigne déjà.

Il fait nuit. Prévôt ne revient pas.

Ah! A cinq cents mètres de moi, le voilà qui agite sa lampe. Il ne retrouve plus son chemin. Je n’ai pas de lampe pour lui répondre, je me lève, je crie, il ne m’entend pas.

Une seconde lampe s’allume à deux cents mètres de la sienne, une troisième lampe... Je crie: Ohé!

Mais on ne m’entend pas.

Les trois lampes poursuivent leurs signaux d’appel. Je ne suis pas fou ce soir. Je me sens bien. Je regarde avec attention. Il y a bien trois lampes à cinq cents mètres.

— Ohé!

Ils m’ont entendu. Je suffoque, mais je cours encore. Je cours dans la direction de la voix “Ohé”, j’aperçois Prévôt et je tombe.

Ah! André! Quand j’ai aperçu toutes ces lampes...

Quelles lampes? C’est exact. Il est seul.

Et votre lac?

J’avançais, lui s’éloignait. Et j’ai marché vers lui pendant une demi-heure. Il était trop loin. Je suis revenu... Mais je suis sûr maintenant qu’il existe...

Vous êtes fou, absolument fou.

Ma colère tombe. Je passe la main sur mon front, comme si je me réveillais et je me sens triste. Et je raconte doucement:

— J’ai vu, comme je vous vois, j’ai vu clairement trois lumières... Je vous dis que je les ai vues, Prévôt.

Prévôt se tait.

D’après Saint-Exupéry, “Terre des hommes”.

Vocabulaire:

s’enfoncer — заглиблюватися

signal (m) d’appel — сигнал

faire halte — зробити привал

лиха, нещастя

au crépuscule — в сутінки

suffoquer — задихатися

qui agite sa lampe — котрий

 

качає своєю лампою

 

Jacques-Yves Cousteau

Jacques-Yves Cousteau, le célèbre explorateur de la mer, est né en 1910 à Saint-André de Cubzac (Gironde). Il a terminé l’école

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Textes pour le récueil des thèmes

navale et a consacré toute sa vie à l’exploration de la mer. Dans les années trente Cousteau a expérimenté plusieurs prototypes d’appareils respiratoires. En 1943 il a réalisé avec l’ingénieur Emile Gagnan, le scaphandre autonome à air comprimé. En 1950 Jacques-Yves Cousteau a transformé en navire de recherches océanographiques un ancien bateau. C’était la Calypso. Cousteau a accompli à bord de la Calypso de nombreuses expéditions. Au cours de ces expéditions, auxquelles ont participé les savants du monde entier, Cousteau a tourné des films sous-marins, comme “Le monde en silence”. Il a fait encore une série de 60 films diffusés par la télévision.

Jacques-Yves Cousteau a construit beaucoup d’engins d’exploration sous-marine. En 1957 Cousteau est élu directeur du Musée Océanographique de Monaco. Il a écrit beaucoup de livres connus et aimés dans plusieurs pays du monde. Ce sont: Le monde en silence, La vie et la mort des cauraux, Nos amis les baleines, La surprise de la mer et d’autres.

Jacques-Yves Cousteau est un savant célèbre dont les découvertes ont une importance pour le développement de l’océanologie mondiale.

D’après Cousteau, Paccalet, Cap Horn à la turbovoile.

Vocabulaire:

un explorateur — дослідник

comprimer — здавлювати

navale — морський, -а

un corail — корал

consaсrer — присвячувати

un savant — вчений

Les premiers aéronautes français

On invitait Blanchard aux différentes fêtes. Toutes les capitales d’Europe les unes après les autres l’invitèrent à leurs différents peuples les spectacles qu’on admirait. Il en donna aussi dans le ciel américain.

Sa jeune femme l’accompagnait et bientôt elle commença à prendre part aux spectacles que donnait son mari.

Mais le temps de ces triomphes ne fut pas long. D’abord, avec ses sauts en parachute Garnerin fut aussi très célèbre. Et il était plus jeune...

Ensuite, en 1809, Garnerin alla en Russie.

Pendant ce temps, Blanchard avait été invité en Hollande. Le 7 mars, il devait s’envoler au-dessus de La Haye: par bonheur, So-

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phie ne prit pas part ce jour-là au vol. Quand il se trouvait entre ciel et terre, Blanchard fut frappé d’une attaque d’apoplexie. Il ne pouvait pas faire un seul geste. Le ballon se dégonfla peu à peu: et, sous les yeux des spectateurs, appareil tomba par terre.

L’aéronaute ne fut pas tué tout de suite. Blessé, il vécut encore six mois. Il comprenait sa situation. Quand il vit la fin qui approchait, il pensa à sa mauvaise situation financière et dit à sa femme:

— Que feras-tu, ma pauvre amie, quand je ne serai pas là? Mais Sophie Blanchard avait aussi beaucoup de courage.

Ce fut elle qui prit part aux plus grandes fêtes officielles. Elle n’alla pas jusqu’en Amérique, mais à Turin, à Rome, à Naples.

Le 21 septembre 1817, à Nantes, Sophie s’éleva très haut, alla à une grande distance de la ville et voulut se poser dans un champ, mais c’était en réalité un marais.

Elle ne put pas manœuvrer et faillit s’enliser. Par bonheur, de braves paysans accoururent et la sauvèrent.

Le 6 juillet 1819, une grande fête avait été organisée à Paris, rue Saint-Lazare, dans les jardins du Tivoli. Pour terminer cette journée, Sophie Blanchard devait s’envoler à la nuit dans sa montgolfière illuminée de feux d’artifice et de feux de Bengale.

Vers dix heures du soir, l’envol eut lieu. Quelques secondes

après, tout le monde applaudit. Le ballon prit de la hauteur...

Tout à coup on cria:

—Regardez! Regardez! Le ballon brûle! Le ballon descendait tout en flammes. Il disparut derrière les maisons. Sophie tomba sur un toit. Elle était morte.

D’après C. Borga 1, 15 femmes célèbres.

Vocabulaire:

Garnerin — Гарнерен,

Turin, Rome, Nalpes — Турин,

Андре-Жан, французький

Рим, Неаполь (міста в Італії)

аеронавт; у 1797 р. здійснив у

… (elle) faillit s’enliser —… її

Парижі спуск на парашуті з

мало не затягнуло (у болото)

повітряної кулі з висоти 1000

… (ils) accoururent et la

метрів.

sauvèrent —… прибігли та

La Haye — Гаага (місто

врятували її

у Нідерландах)

… illuminée de feux

… fut frappé d’une attaque

d’artifice — освітлена

d’apoplexie —… у нього

феєрверком

стався аполексичний удар

Le ballon prit de la hauteur

(крововилив у мозок)

Повітряна куля набрала висоту

 

 

498 Textes pour le récueil des thèmes

Jean Mermoz

L’enfance de Jean Mermoz, célèbre pilote français a passé à la campagne. Il grandissait dans l’atmosphère doux et chaud autour de sa mère et des ses grands-parents qui étaient assez sévères. Mermoz était un enfant sérieux. Il était sage, fort, dur avec luimême. Il aimait lire, il amait surtout dessiner. Il ne pensait pas encore à l’aviation. Seul avec sa mère libre, il pouvait employer sa liberté comme il le voulait. Et il voulait partager cette liberté avec sa mère, l’aider, la faire sourire.

Jean, qui aimait lire, s’endormait en lisant des poésies de Verlaine et de Bodelaire.

Dans les années 1920-1924 Jean Mermoz apprend à piloter, à aimer l’aviation. A la fin de l’année 1924 il part pour Toulouse. A Toulouse il connaissait un seul homme-le célèbre aviateur Didier Durat. Didier Durat connaissait bien Mermoz mais il ne pouvait pas supposer que Mermoz devienne un jour un héros connu de tous. Didier Durat aide Mermoz à devenir un vrai pilote. En 1926 Mermoz travaillant comme pilote transportait le courrier de Casablanca à Dakar, de Dakar à Casablanca . Ses camarades l’aimaient beaucoup: il était simple, gai, fraternel, prêt à tout pour sauver la vie d’un camarade. Il savait beaucoup de chose: il parlait espagnol, anglais, français. Il était un pilote excellent. Vivre pour lui, c’était piloter.

Dans les années trente Mermoz travaille en Amérique du Sud. Il devient pionnier de la ligne Rio de Janeiro-Santiago du Chili par-dessus les Andes. A cette époque-là, il a essayé de faire un vol de nuit. C’était une vraie folie. Mais Mermoz a réussi. Il a atteri en pleine nuit à Montévideo. Tout le monde en parlait longtemps. Ainsi Mermoz a effectué la première liaison postale aérienne directe France-Amérique du Sud. C’était le 12 mai 1930.

Mermoz luttait pendant toute sa vie: contre la bêtise, l’injustice, le mensonge, la peur du risque. Il luttait pour l’aviation, pour le progrès, pour la France.

Jean Mermoz est mort le 7 décembre 1936 à bord de l’hydravion “Croix-du-Sud” pendant sa 24-e traversée de l’Atlantique. Il avait alors 35 ans.

D’après J. Ancy, Jean Mermoz

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Vocabulaire:

doux, douce — ніжний

une folie — нестяма

sévère — суворий, -а

un courrier — пошта

employer — використовувати

fraternel (-te) — братерський, -а

réussir — вдаватися, досягти

un mensonge — брехня

7. Les personnes illustres de l’Ukraine

L’un des “pères” de la bombe “H”

En 1926 dans la ville de Pskov est né un garçon. Ce garçon était comme tous les garçons de son âge. Cependant dès l’enfance il se distingait des autres par sa curiosité, sa pensée pratique, son intéret à tout ce qui l’entourait et par son désir de connaître des choses inconnues. Une fois cela lui faillit coûter la vie. Il voulait savoir qu’est-ce que c’est que l’électricité, comment le courant électrique se déplace-t-il par le fil et arrive à une prise, de quelle couleur est ce courant, quel est son aspect et comment est sa puissance.

A l’âge de quatorze ans (quand il était en septième) après avoir lu “L’introduction dans la physique nucléaire “il s’est enflamé d’un rêve. Celui-ci était de travailler dans le domaine de l’énergie atomique.

Mais la Seconde guerre mondiale a éclaté, sa ville natale a été occupée par les fascistes et il ne s’agissait d’aucune étude à l’école. Les fascistes chassés, Pskov libéré, le jeune homme se présente comme volontaire aux Forces armées. Pour le jeune soldat la guerre s’est terminée dans la Région balte, mais il n’était pas démobilisé. Il continuait à faire son service militaire dans une petite ville Poronaïsk dans l’île de Sakhaline. Là-bas il est revenu à la physique nucléaire. Dans son unité militaire il y avait une très bonne bibliothèque. Devenu sergent il s’est abonné au magazine “Les succès des sciences physiques”. L’idée de création d’une bombe à hydrogène (bombe “H”) et de la synthèse thermonucléaire guidée s’est emparé de lui en 1948. Son intélligence a été remarquée et

500 Textes pour le récueil des thèmes

les chefs de son unité militaire l’ont chargé de présenter au personnel un rapport sur le problème atomique actuel. Le jeune militaire qui s’appelle Oleg Lavréntiev voulait devenir chercheur dans la physique nucléaire. Il s’est posé trois buts dans sa vie: terminer l’école secondaire, entrer à l’Université Lomonossov de Moscou et trouver sa place dans la physique nucléaire. Mais avant tout il devait résoudre quelques problèmes, par exemple, celui d’études à l’école secondaire.

En 1949 Oleg termine ses études dans une école de jeunesse ouvrière par externat, c’est-à-dire s’étant assimilé le programme des études secondaires en une année.

Au mois de janvier 1950 le président des Etats-Unis a rappelé des savants américains à forcer des travaux sur la bombe “H”. Cel- le-ci a été créée en octobre 1952 mais elle n’était pas transportable par un avion: son poids était 82 tonnes. Au contraire Oleg connaissait le principe de la création de la bombe “H” aux proportions optimales en utilisant comme combustible la deutéride solide de lithium. Il était sûr qu’elle pourrait s’exploser. Il s’est adressé aux dirigeants du pays proposant cette invention. Et voilà le résultat: les conditions favorables pour ses recherches ont été faites.

Ses premiers articles scientifiques Oleg envoie à Moscou. Il a subdivisé ses recherches en deux parties: l’une d’elle était militaire, l’autre pacifique. Dans la première partie Oleg a décrit le principe d’action de la bombe “H”, dans la seconde il a proposé d’utiliser la synthèse thermonucléaire guidée pour produire l’énergie électrique. Dans ce cas la réaction en chaîne de la synthèse d’élements légers doit être réalisée par degrès, tandis qu’en bombe celle-ci doit être explosive. Oleg a dévancé des savants nationaux et étrangers ayant résolu le problème principal-l’isolation du plasma (“soleil artificiel”) chauffé jusqu’aux dizaines de millions de degrès contre les parois du réacteur (de la pile atomique). Pour la résolution de ce problème il a proposé d’utiliser le champ de forces. A. D. Sakharov a proposé d’utiliser le champ électromagnétique.

Oleg ne savait pas que ses propositions sont analysées par le futur académicien, trois fois Héros du Travail A. D. Sakharov qui a constaté l’importance et réalité de ce problème. A. D. Sakharov a souligné “l’initiative créatrice de l’auteur”.

Après la démobilisation en 1950 Oleg arrive à Moscou et entre avec succès à l’Université Lomonossov.

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