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Французский язык для медиков

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Tempus Programme IB_JEP-26029-2005

souhaite se libérer d’une souffrance intolérable doit mettre elle-même fin à sa vie si elle le désire. Si les patients ne savent pas comment y parvenir, le médecin peut s’occuper de leur procurer les médicaments nécessaires à une mort rapide et sans douleur.

Au Japon, une décision de la Cour suprême, rendue en 1962, a précisé que pour constituer une exception acceptable à la condamnation générale, éthique et juridique, de l’homicide, l’euthanasie devait remplir toutes les conditions suivantes:

Le patient doit souffrir d’un mal incurable, et sa mort doit être imminente. Ses souffrances doivent être intolérables.

L’euthanasie doit avoir uniquement pour but de libérer le patient de la douleur et de la souffrance.

Si le patient est lucide, l’euthanasie ne doit pas intervenir sans son consentement. L’euthanasie doit être le fait d’un médecin, à moins que les circonstances ne rendent cela

impossible.

Il faut mettre fin à la vie du patient de façon humaine, sans douleur.

Certains participants ont souligné que le désir de mourir doit toujours être considéré comme le besoin qu’éprouve le patient d’une vie meilleure. La question devient alors: Que désirent réellement les malades quand ils demandent à mourir? Même avec un traitement symptomatique optimal, on peut recontrer chez les mourants une profonde souffrance. Il est du devoir des médecins de soulager cette souffrance, qui a souvent pour origine une mauvaise communication. Ce peut être un problème pour le médecins, surtout s’il ne conaît le malade que superficiellement, de savoir ce que celui-ci conçoit comme une «bonne mort». Quel sera donc le moment auquel il faut laisser mourir un malade? Une autre question se pose aussi: peut-on laisser aux médecins qui ne possèdent pas une bonne aptitude à la communication le pouvoir de décider que l’euthanasie est appropriée pour les patients qui demandent à mourir?

Pour certains partisans de l’euthanasie, elle ne doit être envisagée que dans trois circonstances: 1) la maladie doit être au stade terminal, 2) la souffrance intense, et 3) l’espérance de vie limitée.

Le droit du Canada fait de l’euthanasie active un crime assimilable au meurtre/homicide. Même si le motif en est la compassion, l’intention de tuer demeure, et les cas d’euthanasie font l’objet de poursuites. On pourrait cependant concevoir une évolution de la réflexion juridique: de même que de nombreux codes ont décriminalisé la tentative de suicide, le suicide étant alors considéré comme une liberté, sinon comme un droit, on pourrait envisager que des individus donnent procuration à d’autres pour s’assurer que ce qu’ils désirent sera accompli quand et dans les circonstances où ils ne souhait et leur volonté. Peut-on considérer que de telles procurations couvrent en droit l’euthanasie active?

Ceux qui s’occupent de médecine palliative s’opposent à l’euthanasie active parce qu’ils consacrent toute leur énergie à combattre jusqu’au bout les symptômes physiques et psychosociaux. A la fin de sa vie, le malade a besoin d’un soutien accru, d’un confort plus grand, et toutes les copmpétences doivent être mobilisées pour lutter contre des symptômes spécifiques sans tuer le patient. C’est seulement quand il devient impossible de pallier les symptômes que les malades demandent l’euthanasie. Une mort paisible doit alors être l’objectif.

La douleur n’est qu’un élément de la souffrance. Des soins palliatifs adéquats et efficaces ne se bornent pas à combattre symptômes et douleurs; la compassion en fait nécessairement partie. Cela implique de mobiliser des personnes pouvant aider un malade à supporter une souffrance qui autrement serait intolérable. A l’heure actuelle, nous ne canalisons pas une partie suffissante de nos ressources vers ce type de soins. Il y a déséquilibre entre la proportion des ressources consacrées à des traitements qui, iatrogéniquement, augmentent souvent la détresse d’un malade et les ressources consacrées à assurer la prestation de soins terminaux efficaces et à la médecine palliative.

1. Определите этимологию слова «эвтаназия». Выскажите свое мнение об эвтаназии.

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2. Найдите в тексте следующие словосочетания:

Агрессивная жизненная поддержка; мучительный конец; умирать достойно; сторонники эвтаназии; медленная смерть; основы медицинской этики; решения, определяющие продление или прекращение жизни; конечная стадия; поддержание жизни; по мнению некоторых; желание освободиться от невыносимого страдания; быстрая и безболезненная смерть; необходимые лекарства; лучшая жизнь; надежда; полумера, временная мера; предоставление завершающего ухода.

3. Продолжите предложения:

1.Les partisans d’une euthanasie active font valoir....

2.D’autres combattent toute légalisation d’une euthanasie active.....

3.L’euthanasie active est moralement répréhensible dans son principe même;

4.L’euthanasie active va contre ...

5.L’euthanasie active conduirait ....

6.On a vu ces dernières années la réflexion éthique et juridique...

7. A la fin de sa vie, le malade a besoin ....

4. Напишите тезисы данного текста.

II

1.Выпишите из текста предложения, содержащие безличные формы глаголов: participe présent, adjectif verbal, gérondif.

2.С помощью суффикса -âtre образуйте прилагательные и подберите к ним

существительные.

Blanc, gris, jaune, rouge, bleu, noir, brun, rose, orange, vert.

3.Образуйте прилагательные при помощи суффикса -able и переведите их.

Désirer, transporter, sembler, palper, impardonner, importer, imposer, impreigner, incriminer, incorporer, lire.

4.Добавьте прилагательное по вашему выбору и закончите предложения:

1.Une jeune femme …

2.Un gros arbre …

3.Une histoire incroyable …

4.Un certain jour ...

5.Une peinture formidable …

5. Прочитайте и переведите. Согласны ли вы с утверждениями Ларошфуко, выскажите свое мнение.

Ce qui fait que si peu de personne sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il veut dire qu’à ce que les autres disent.Il faut écouter ceux qui parlent, si on en veut être écouté; il faut leur laisser la liberté de se faire entendre et même de dire des choses inutiles...

Il faut éviter de parler longtemps de soi-même et de se donner souvent pour exemple... Il y a de l’habilité à n’épuiser pas les sujets qu’on traite, et à laisser toujours aux autres quelque chose à penser et à dire.

La Rochefoucauld «Maximes et reflexions diverses»

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Chapitre 17 Les problèmes éthiques dans les soins médicaux(suite)

I

Лексический минимум 17

essai m – испытание, опыт, попытка; innocuité f – безвредность

randomiser – разупорядочивоть; располагать в случайном порядке

confusion f – неясность, путаница, смешение; замешательство, смешение,

неразбериха

exigence f – требовательность, взыскательность; требование; потребность obligation f – обязанность, долг

peur m – страх, боязнь, опасение

abandon m – оставление, уход; заброшенность, запущенность

répugner – испытывать отвращение к…, внушать отвращение, претить; быть

противным

consentement m – согласие

partisan m – сторонник, приверженец, последователь

suggérer – внушать, побуждать; подсказывать, советовать, предлагать; наводить на

мысль

1.Прочитайте и переведите текст.

Recherche clinique

D.J. Roy

Les principaux orateurs ont fait ressortir un certain nombre de problèmes éthiques que pose la recherche sur le cancer. On n’est pas très certain, par exemple de ce qu’il convient de dire aux patients invités à participer à des essais (de phase I) pour évaluer l’innocuité et l’efficacité de nouveaux agents thérapeutiques. La difficulté, sur le plan éthique, est qu’il faut être honnête avec les patients, sans les décourager de participer à l’essai en leur parlant d’une éventuelle toxicité du médicament, sans non plus faire miroiter de faux espoirs pour s’assurer leur consentement. Dans les essais cliniques randomisés, l’information habituellement communiquée aux sujets potentiels de l’essai peut être inadéquate, notamment quand les formulaires de consentement sont incomplets ou biaisés de manière à encourager la participation. Il y a ici un lien entre la recherche clinique et les soins de santé. Dans toute recherche clinique, il est essentiel que les objectifs des soins de santé soient clairement précisés dans le cadre de la relation malade-médecin, faute de quoi les différentes options laissées aux patients resteront obscures et la validité de la décision prise par un malade de participer à un essai, ou de s’y refuser, pourrait pâtir du fait que le patient ne peut choisir en toute liberté puisqu’il ne connaît pas toutes les implications de son choix.

Il semble régner chez les médecins et les chercheurs en médecine clinique une assez grande confusion quand aux buts et aux exigences d’un consentement éclairé dans la participation à la recherche médicale et aux essais cliniques. A entendre les chercheurs, on dirait parfois que ce consentement est un élément nécessaire à leur recherche. Ils ne saisissent pas qu’une information adéquate est avant tout un besoin du patient et une obligation morale dans une relation humaine. Si l’on doit informer convenablement les patients et leur demander un consentement véritable ce n’est pas avant tout pour protéger le chercheur et son institution.

A propos de la recherche menée sur des enfants, on a fait remarquer qu’il est faux de penser que le raisonnement est le même chez l’enfant et l’adulte, quoique avec moins de connaissances chez l’enfant, mais qui les sentiments diffèrent. C’est plutôt le contraire qui est vrai. L’enfant raisonne de façon infantile et traite l’information en fonction de son stade de

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developpement, mais il a les mêmes sentiments que l’adulte. Il connaît la peur de l’abandon, la perte du contrôle de soi, l’anxiété, et redoute beaucoup la son-existence (mort).

Les discussions ont fait apparaître de grandes différences entre les pays en ce qui concerne l’application de l’éthique en recherche. Là où, culturellement, on répugne à parler franchement du cancer, il peut être difficile aux chercheurs d’accepter ou le réaliser l’idéal du consentement éclairé qui est celui de leurs collègues d’autres pays. Dans quelques pays, des essais cliniques sont menés sans justification scientifique adéquate. Certains pays font la part trop grande au privilège thérapeutique et peuvent passer sur la nécessité d’un consentement éclairé lorsque le clinicien estime que ce consentement n’est pas dans le plus grand intérêt du patient. Les exemples cités laissent à penser qu’il serait nécessaire de raviver les principes d’un consentement éclairé réellement libre, tels qu’ils ont été formulés à Nuremberg.

Limitation des ressources et élévation des coûts.

Le champ des possibilités nouvelles paraît sans limites, mais les ressources, elles, sont limitées; les sociétés doivent donc faire des choix difficiles – et les participants ont en beaucoup de mal à définir avec précision quels étaient ces choix, et qui devait les opérer. Tous ont reconnu qu’il n’est pas possible de revenir à une période plus simple, où les décisions à prendre étaient moins nombreuses parce que l’on ne pouvait pas en faire autant qu’aujourd’hui pour ceux que menaçaient une maladie invalidante et la mort. La prolifération des services et technologies de soins de santé et leur coût élevé sont les deux principaux problèmes associés à la limitation des ressources.

De nombreux participants ont déclaré que l’on caspille de l’argent à des traitements qui font souffrir le patient et ne lui apportent en compensation que de minces bénéfices. Il faut, a-t- on souligné, évaluer le résultat des traitements, et beaucoup se sont dits partisans de limiter la diffusion et l’accessibilité des innovations thérapeutiques en se basant sur des données scientifiques valables concernant la sécurité, l’efficacité, l’efficience de ces traitements et leurs indications.

Bien que moralement et financièrement nécessaire, une évaluation adéquate des techniques et des services ne permettra jamais de résoudre tous les problèmes liés à la limitation des ressources. On aura toujours à faire des choix difficiles, puisqu’il n’est pas possible dans une société libre d’assurer une parfaite correspondance entre les ressources et les besoins. En outre, la perception des besoins évolue au fur et à mesure qu’apparaissent des techniques et des services nouveaux. Il est donc indispensable, à cet égard, de bien faire connaître ce que les médecins peuvent faire et ce qu’ils ne peuvent pas faire. Un participant a suggéré, en plaisantant à peine, qu’il serait bien utile qu’une nouvelle publication régulièrement mise à jour explique avec précision ce dont les médecins sont incapables. Peut-être arriverait-on ainsi à freiner les attentes et les demandes par trop excessives.

Si des points doivent être marqués contre le cancer dans les années qui viennent, ce sera probablement dans le secteur de la prévention. Il faudra toutefois pour cela redistribuer les ressources, diminuant la proportion attribuée à des thérapeutiques sans espoir pour consacrer une part plus importante à une action éducative efficace et à la prévention. Dans de nombreux pays en développement, les chances de guérir certains cancers sont minimes et le dépistage est souvent fait trop tard pour permettre une prévention; on devra alors privilégier le soulagement de la douleur et des symptômes, et mettre en place toute une gamme de soins palliatifs.

Recommandations

On notera, en ce qui concerne les recommandations 1 à 5 ci-dessous, qu’avec des grands malades et/ou des mourants, honnêteté et compassion doivent être au cœur de toute communication et aussi de la présentation des faits médicaux. Pour faire passer le message, il faut aux agents de santé des compétences verbales et non verbales appropriées. Mais il ressort de

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nos discussions que ces compétences manquent souvent. C’est donc un problème qui mérite toute notre attention. Les médecins en particulier ont besoin de posséder et d’utiliser cette aptitude à communiquer, parce qu’ils sont le pivot même de la prise en charge des malades et de la coordination de l’équipe thérapeutique.

Les recommandations formulées par le Groupe de travail sur l’éthique devront être adaptées au milieu national, culturel et éthique où elles sont appelées à s’appliquer. Ces recommandations sont les suivantes:

-la formation de tous les personnels de santé devrait réserver une plus grande place aux techniques de la communication, afin de faciliter cette interaction qui est si importante entre les malades et ceux qui les soignent ;

-il faudrait préparer le personnel de santé à apporter aux malades en phase terminale tous les soins nécessaires ;

les institutions qui forment des professionnels de la santé devraient prendre pour enseignants dans leurs départements cliniques des personnes qui sont un exemple d’éthique professionnelle ;

il faudrait encourager les médecins à reconnaître les bornes de leurs compètence personnelles et celles de la science médicale, à bien préciser aux malades les limites du traitement médical que l’on peut leur proposer, et à apprendre au grand public ce que le médecin peut faire aujourd’hui, mais aussi ce qui lui est impossible ;

-il faudrait que soit reconnu dans tous les pays le droit des malades à la vérité au sujet de leur maladie, y compris en ce qui concerne le diagnostic, le pronostic et les choix thérapeutiques ;

les soins aux malades en phase terminale doivent être considérés comme un élément essentiel des soins de santé, et financés en conséquence ;

-on ne devrait intégrer aux traitements classiques que des schémas thérapeutiques dont on a prouvé qu’ils amélioraient la suirvie et maintenaient la qualité de la vie ;

-les essais cliniques (phase III) de tratements anticancéreux devraient comporter une évaluation de la qualité de la vie de tous les sujets soumis à l’essai ;

-pour que ce soit bien en connaissance de cause que les malades acceptent de participer aux essais cliniques d’un traitement anticancéreux (“consentement éclairé”), il faudrait que leur soient exposés clairement les effets attendus de ce traitement sur la qualité de la vie, par comparaison aux effets d’autres thérapeutiques, y compris les soins palliatifs en dehors du cadre de l’essai ;

-compte tenu du fait que leurs bénéfices potentiels s’étendront jusqu’après l’an 2000, il faudrait promouvoir largement l’application des connaissances actuelles à la prévention du cancer ;

-ces autorités nationales de la recherche médicale devraient encourager les chercheurs cliniques de leurs pays à appliquer les directives internationalement admises, par exemple celles du CIOMS (Conseil des Organisations internationales des Sciences médicales) sur l’éthique dans la recherche ;

-pour toute recherche sur le cancer, il devrait être légalement obligatoire d’obtenir le consentement libre et éclairé des sujets ;

-les pays devraient réviser leur législation de manière à permettre aux individus de donner d’avance des directives concernant leur traitement au cas où ils se trouveraient juridiquement incapables en phase terminale ;

il faudrait aider les patients à mourir le moment venu dans la dignité plutôt que de chercher à prolonger leur vie à tout prix

-comme les patients ont le droit de recevoir, et les professionnels de la santé le devoir d’apporter, un soulagement adéquat de la douleur, les pays devraient revoir leur législation pour éliminer tous obstacles légaux à la mise en place des traitements nécessaires à cette fin ;

-il faudrait entreprendre des études pour évaluer la fréquence des demandes des patients voulant que l’on mette fin à leur vie, et les raisons qui les y poussent ;

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-le groupe de travail s’est, en tant que tel, reconnu incapable de se prononcer pour ou contre une euthanasie active; les pays devraient donc charger des groupes de recherche d’étudier ce problème ;

-si les structures de soins et les structures de recherche dans le domaine du cancer sont axées sur les adultes, il ne faut pas oublier que les enfants ont des besoins particuliers.

2.Составьте вопросы к тексту и ответьте на них. Обратите внимание на порядок слов в утвердительном и вопросительном предложениях.

3.Сделайте синтаксический и лексико-грамматический анализ следующих предложений:

1.Dans les essais cliniques randomisés, l’information habituellement communiquée aux sujets potentiels de l’essai peut être inadéquate, notamment quand les formulaires de consentement sont incomplets ou biaisés de manière à encourager la participation. 2.Il y a ici un lien entre la recherche clinique et les soins de santé.

3.Dans toute recherche clinique, il est essentiel que les objectifs des soins de santé soient clairement précisés dans le cadre de la relation malade-médecin, faute de quoi les différentes options laissées aux patients resteront obscures et la validité de la décision prise par un malade de participer à un essai, ou de s’y refuser, pourrait pâtir du fait que le patient ne peut choisir en toute liberté puisqu’il ne connaît pas toutes les implications de son choix.

4.Выберите из данного списка слова, которые ассоциируются с данным

текстом.

La recherche, remarquer, la plante, le raisonnement, aimer, l’adulte, l’enfant, les sentiments, la vérité, le roi, le developpement, la peur, le mouvement, le prix, l’abandon, l’anxiété, le service, le devoir, le cancer, la fleur, le consentement, l`ail, des essais cliniques, le sac, la justification scientifique adéquate, le livre, les possibilités, les choix, le mal, les décisions, l`animal, la mort, la fortune, la prolifération, la compensation, l`honte, la sécurité, la bêtise, l’efficacité, l`invitation,l` évaluation, la société, les attentes, les demandes, la prévention, les chances, le dépistage, le soulagement, la douleur, la souffrance.

5.Напишите аннотацию к данному тексту.

6.Подготовьте и проведите дискуссию на тему: «Врачебная этика и эвтаназия»

II

1. Вставьте относительные местоимения qui или que. Переведите.

1.Sa poitrine était tellement serrée ...il lui semblait ... il ne respirait jamais plus.(G.Siménon) 2. Puis il m’a serré la main ... il a gardée si longtemps ... je ne savait trop comment la retirer (A.Camus). 3. C’était une beauté étrange et sauvage, une figure ... étonnait d’abord, mais ... on ne pouvait oublier.(P.Mérimée) 4.La confiance ... vous avez en votre fils est infiniment touchante (Idem).

2. Сделайте из простых предложений сложные при помощи относительных местоимений. Переведите.

1.C’est une belle région. Elle me plaît beaucoup. 2.Ce sont les étudiants de deuxième année. Je les vois souvent. 3.C’est la côte de la mer. J’y ai beaucoup voyagé. 4.Ce sont les forêts de la banlieu urbaine. Elles sont pittoresques.

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3. Поставьте глаголы в скобках в соответствующие времена, в зависимости от контекста. Прочитайте и переведите диалог Маленького Принца и Лиса. Определите, какова основная идея данного диалога.

-Bonjour, (dire) le Renard.

-Bonjour, (répondre) poliment le Petit Prince, (venir) jouer avec moi. Je (être) tellement

triste...

-Je ne puis pas jouer avec toi, (dire) le Renard. Je ne (être) pas apprivoisé. -Qu’est-ce que (signifier) «apprivoiser»?

-Ça (signifier) «créer des liens». Je te (expliquer). Tu n’(étre) pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Je ne (étre) pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu me (apprivoiser), nous (avoir) besoin l’un à l’autre. Tu (être) pour moi unique au monde. Je (être) pour toi unique au monde... . Ma vie est monotone. Mais, si tu me (apprivoiser), ma vie (être) comme ensoleillée. Je (connaître) le bruit de tes pas qui (être) différents de tous les autres. Ton pas me (appeler) hors du terrier, comme une musique. Si tu (vouloir) un ami, (apprivoiser)-moi!

-Que (falloir)-il faire? Dit le Petit Prince.

-Il (falloir) être très patient, (répondre) le Renard. Tu (s’asseoir) d’abord un peu loin de moi, dans l’herbe. Je te (regarder) du coin de l’oeil et tu ne (dire) rien. Chaque jour, tu (pouvoir) t’asseoir un peu plus près. Mais il faut revenir à la même heure. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l’après-midi, dès trois heures je (commencer) d’être heureux. Plus l’heure (avancer), plus je me (sentir) heureux. A quatre heures, déjà, je (s’agiter) et (s’inquiéter); je (découvrir) le prix du bonheur! Mais si tu viens n’importe quand, je ne (savoir) jamais à quelle heure m’habiller le coeur...

Ainsi le Petit Prince apprivoisa le Renard.

A.de Saint-Exupéry «Le Petit Prince»

4.Какие языковые средства использовались автором для передачи чувств персонажей (нежности, ожидания, желания быть нужным и т.д.)?

5.Сделайте психологический портрет персонажей на основании лексического анализа содержания отрывка.

6.Подготовьте и проведите дискуссию на тему «Что для меня значит ответственность перед: самим собой, родными и близкими людьми, согруппниками

ипр.?»

Chapitre 18 Diagnostic et prescription

I

Лексический минимум 18

aigreur f – горечь; кислая отрыжка; икота occаsionnel – случайный

malaise m – недомогание, дурнота; ; тяжесть, чувство беспокойства tousser – кашлять

interroger – спрашивать, задавать вопросы, распрашивать lancinement m – надоедливость

vraisemblablement – правдоподобно; вероятно, наверное, очевидно certitude f – уверенность, убежденность; достоверность affirmation f – утверждение

questionnement m – постановка вопроса

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Diagnostic et prescription

Le questionnement

Pour établir le diagnostic, le médecin interroge le patient.

C`est dans le système médical français, l`occasion d`un questionnement très précis sur les symptômes.

Les questions portent sur la nature des maux (où a-t-on mal?), sur le moment où survient la douleur ou le malaise (quand a-t on mal?, quand est-on mal?), sur l`intensité de la douleur ou du malaise (a-t-on très mal?), sa date d`apparition (depuis quand a-t-on mal?), sa fréquence (a-t- on mal souvent?).

1. Вставьте в диалог вопросы врача, соответствующие ответам пациента.

Médecin : Alors, qu`est-ce qui vous amène ?

Patiente : Je ne sais pas ce qui m`arrive. Depuis quelques

jours, je ne me sens pas très

bien après les repas.

 

Médecin: ............................................................................................................

?

Patiente: J` ai des aigreurs qui remontent parfois jusque dans la gorge.

Médecin : ............................................................................................................

?

Patiente: Environ une heure après.

 

Médecin: ............................................................................................................

?

Patiente: Oui, cela me le fait tous les soirs.

 

Médecin: Ne vous inquiétez pas, c`est assez banal. Je pense que vous avez un simple

reflux gastro-œsophagien. Cela se soigne très bien.

 

2. Дополните диалог.

 

Médecin: ............................................................................................................

?

Patient: Ça va mal.

 

Médecin: ............................................................................................................

?

Patient: Je tousse toutes les nuits, je ne dors plus.

 

Médecin: ............................................................................................................

?

Patient: A peu près trois mois.

 

Médecin: ............................................................................................................

?

Patient: Oui, il m`est arrivé de cracher du sang.

 

Médecin: En l`état actuel, je ne peux pas me prononcer.Mais je vais vous prescrire une radiographie des poumons.

Pendant le questionnement, le médecin cherche à situer dans le temps les symptômes. Certains problèmes de santé se manifestent peu souvent. Ils sont occаsionnels, rares, peu

fréquents.

D`autres se manifestent régulièrement, ils reviennent toujours au même moment (chaque soir, le matin).

Enfin, certaines douleurs sont constantes, permanentes, continuelles (elles ne s`arrêtent pas, on a mal tout le temps).

3. Дополните фразы, употребляя временные наречия: souvent, après, régulièrement, avant, permanent, exceptionnelle, déjà.

1. La douleur se manifeste chaque jour ... les repas. 2. Avez-vous .... des maux de tête ?

3. Je fais des analyses ... .

4. Vous avez donc mal tous les jours sans arrêt, c` est un lancinement ... .

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5.Je n`ai eu mal qu`une seule fois. Chez moi, cette sorte de douleur au genou est ... .

6.Avez-vous ... passé une radiographie du bassin ?

7.Je vomis ... au réveil.

8.J`ai ... eu ce genre de problème deux fois. Mais c`est passé tout seul, à chaque coup.

4. Точный вопрос – точный ответ. Во время опроса врачу важно задавать точные вопросы для получения такого же точного ответа. Определите эти вопросы. И подберите соответствующие точные ответы.

Avez-vous pris régulièrement votre température?

Avez-vous pris votre température quand vous en avez eu envie? a) toutes les heures ... b) au réveil, vers 17 h c) au coucher ... .

Avez-vous souvent mal à la tête?

Avez-vous mal tous les jours ? tous les deux jours ? tous les mois ? toutes les semaines ? de temps en temps ?

a) chaque matin… b) après le travail... c) je ne peux pas dire...d) docteur, je n`en peux plus ! e) je n`en veux plus ...f) je suis un peu fatiguée ....

Avez-vous souvent mal au dos? Quand avez-vous mal au dos?

a) je ne peux plus supporter cette douleur...b) chaque soir...c) j`en ai assez d`être malade...

L`auscultation

Pour compléter le questionnement, le médecin pratique généralement une auscultation. -Il peut palper le corps

-Il peut prendre la tension -Il peut faire ouvrir la bouche

-Il peut contrôler la vue, l`ouïe

-Il utilise le stethoscope pour écouter les bruits du cœur

Le médecin ou l`infirmière disent souvent :

«on se déshabille», «on respire fort», «on se lève» pour demander au patient de se déshabiller, de respirer fort ou de se lever.

-Utiliser «on» permet de mettre de la distance dans des situations où le corps est touché, vu, dénudé.

Mais on dit ausi très souvent :

«il va falloir vous déshabiller», «vous vous déshabillerez et je viendrai vous ausculter», «respirez fort », «levez-vous».

La formulation du diagnostic

Quand un médecin formule son diagnostic, il est très prudent. Il faut donc pouvoir comprendre ou exprimer le doute et la certitude, présenter les choses comme plus ou moins sûres.

Si le médecin pense qu`on la grippe, il dira généralement à patient:

-Vous avez vraisemblablement la grippe

-Je pense que vous avez la grippe

-Je penche pour la grippe

-C` est sans doute la grippe

-Vous avez de bonnes chances d`avoir la grippe

Si le médecin a des doutes sur la maladie, il dira :

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-Vous avez probablement une bronchite

-Cela ressemble une à bronchite

-Cela pourrait bien être une bronchite

-Je préfère réserver mon diagnostic et vous prescrire des examens complémentaires

S`il veut dire que ce n`est pas une certaine maladie :

-Ce n`est pas la tuberculose, je suis formel

-Non, ça ne doit pas être une tuberculose

-Il y a peu de chances que ce soit une tuberculose

5. Определите, какие из этих выражений являются началом предложения, выражающим 1) почти что уверенность врача в диагнозе; 2) некоторые сомнения. Продолжите предложения в соответствии с контекстом:

1.

Il y a de fortes chances pour que…

4. Il est probable que…

2.

Il semble que…

5. Il est presque certain que…

3.

Je doute que…

6. Il est évident que…

6.

Продолжите диалог, задавая вопросы врачу, с позиции пациента:

Patient: Docteur, êtes-vous certain de ce diagnostic ?

Le médecin: Vous avez une inflammation du nerf optique, je suis formel.(certitude,

affirmation)

 

Patient: Docteur, est-il possible /se peut-il/ que j`aie encore des rougeurs ?

Le médecin: Après la quérison, ce symptôme peut réapparaître.(possibilité)

Patient: .......................................................................................................

?

Le médecin: On ne peut rien pour l`instant. Il faut des analyses de sang. (diagnostic en

attente)

 

 

Patient: ......................................................................................................

?

Le médecin: Cela ne fait aucun doute. Vous êtes quéri. (certitude)

Patient: .....................................................................................................

?

Le médecin: Je penche pour l`instant pour une fracture du tibia. La radio confirmera. (diagnostic presque certain)

La formulation de la prescription

Pour indiquer comment se soigner, le médecin utilise des formulations variées. Il peut

parler :

Au présent :

-Alors, le matin, vous prenez votre sachet de Gastripalgite avant le petit-déjeuner, puis un autre à midi, avant le repas.

Au futur :

-Vous prendrez trios cuillères de sirop au coucher.

À l`impératif :

- Buvez deux litres d`eau par jour tant que la fièvre persiste.

Le médecin peut aussi utiliser le passé composé, parce qu`il indique oralement au patient ce qu`il lui a prescrit sur l`ordonnance et commente cette prescription :

-Je vous ai mis un antibiotique matin ey soir pendant 10 jours. Le plus souvent, le médecin s`exprime vite (sans verbes) :

-Alors, le matin, deux comprimés. Le soir au coucher, du doliprine 500, une gélule. Parfois, il interdit ou ordonne :

-Il faut que vous preniez votre température toutes les deux heures.

7. Измените фразы в соответствии с образцом.

 

Le médecin demande de/d`

Il dit au patient:

100