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Раздел 3

Коннотативный аспект фразеологического значения

Структуру коннотативного компонента значения ФЕ составляет совокупность выразительных (эмоциональных, оценочных, стилистических) средств, выражающих отношение говорящего к предмету речи или условиям ее прохождения.

Традиционная точка зрения признает четыре микрокомпонента структуры коннотативного компонента – эмотивность, экспрессивность, оценочность, стилистическую маркированность (Соколова, 1987; Чернышева, 1970).

Наиболее важными микрокомпоненты коннотации считаются эмотивный и оценочный (Славе, 1976; Телия, 1986; Шаховский, 1987).

Эмоциональный микрокомпонент (эмотивность) – отображение в знаке чувственного отношения отправителя информации к обозначаемому им в коммуникативном акте предмету, лицу или явлению (Искандерова, 2005, с.9).

Оценочный аспект представляет собой собственно человеческую, или прагматическую категорию, крайне важную для фразеологии. Специфика фразеологии такова, что при ее изучении от человеческого фактора абстрагироваться трудно (Каплуненко, 1995). Именно оценочный характер семантики ФЕ обусловливает «широкие выразительные возможности этих языковых единиц, их значительный прагматический потенциал в коммуникации» (Утюжников, 1990). ФЕ сближаются с оценочной лексикой. Отрицательная или положительная оценка является во фразеологии обощающей квалификацией, внутри которой могут быть содержательные смыслы. В силу «избирательности» человеческого мышления, проявляющегося в более «охотном» обращении внимания на плохое и восприятия хорошего как норму, одавляющее число ФЕ обладает негативной оценкой.

Рекомендуемая литература

5.Искандерова В.И. Фразеологические единицы библейского происхождения в языке французской периодической печати. АКД. – М.: МПГУ, 2005.

6.Каплуненко А.М. Развитие фразеологии и человеческий фактор // Фразеология и личность. – Иркутск, Иркутский гос. пед. ин-т. ин.яз. им. Хо Ши Мина, 1995.

7.Славе Е. Коннотация. Пер. с рум. // Общественные науки за рубежом. Языкознание. Сер. 6, № 3. – М.: Наука, 1976.

8.Телия В.Н. Коннотативный аспект семантики номинативных единиц. – АН СССР, ин-т яз-ния. – М.: Наука, 1986.

9.Соколова Г.Г. Фразообразование во французском языке. – М.: Высшая школа, 1987.

10.Утюжников А.В. Вариативность фразеологических единиц в прагматическом аспекте. // Фразеологические единицы и контекст. Межвуз. сб. науч. трудов. – Иркутск, Иркутский гос. пед. ин-т ин.яз. им. Хо Ши Мина, 1990.

11.Чернышева И.И. Фразеология современного немецкого языка. – М.: Высшая школа, 1970.

12.Шаховский В.И. Категоризация эмоций в лексико-семантической системе языка. – Воронеж: изд. Воронежского ун-та, 1987.

Exercices

1.Прочитайте и переведите фрагменты статей.

2.Подберите, если возможно, русские эквиваленты к фразеологическим единицам французского языка.

3.Определите, обладают ли коннотацией эквиваленты русского языка.

4.Расклассифицируйте нижеприведенные отрывки на две категории: публицистический дискурс и разговорный дискурс. Объясните, как вы различили два разных типа дискурса.

De leur côté, les colons juifs de Cisjordanie ont déjà prévu de poser symboliquement dimanche la première pierre d'un nouveau quartier dans la colonie de Revava, dans le nord de la Cisjordanie, afin de marquer le «dégel» de la construction. «Dimanche soir, les chantiers vont redémarrer, nous n'aurons pas besoin de décision spéciale ou d'annonce», a prévenu la ministre israélienne des Sports et de la Culture Limor Livnat. Benyamin Nétanyahou a quant à lui appelé «les résidents des implantations de Judée-Samarie (nom israélien de la Cisjordanie) et tous les acteurs politiques à faire preuve de retenue et de responsabilité».

Afin de sauver le processus de paix, la communauté internationale a expressément demandé à Benyamin Nétanyahou de prolonger le gel des constructions. «Le monde ne comprendrait pas si un geste n'était pas fait envers ceux qui tendent la main et qui sont les meilleurs partisans de la paix», a déclaré jeudi à New York le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, faisant allusion à Mahmoud Abbas. L'administration de Barack Obama, à l'origine de la reprise des pourparlers, est particulièrement impliquée dans la recherche d'une solution. «Nous allons continuer d'exhorter et faire pression toute la journée pour obtenir une résolution», a déclaré dimanche David Axelrod, principal conseiller du président américain, sur la chaîne américaine ABC.

AH AH AH, LA PREUVE EST LA! Les palestiniens sont contrôlés par Satan! Je le savais, et tout est clair maintenant: regardez donc à droite de la photo, celui qui se tient derrière Abbas en faisant semblant de regarder ailleurs. On voit bien qu'il a une tête de Mephistophélès issu de l'enfer pour venir conseiller les palestiniens dans leur haine anti-sémite inscrite dans leurs gênes de musulmans. En plus il a pris soin de se rogner les cornes. Ordure va! Donc la preuve est faite, Israël est dans son bon droit, ne doit accepter aucune concession, et rompre immédiatement les négociations. Et reprendre immédiatement les bombardements sur ... euh ... allez tiens, le Sud Liban. Au hasard.

Un minium de logique svp. Qui vit le plus aujourd'hui dans une situation de sécurité/d'insécurité aujourd'hui? Israël? relativement autonome, dont l'économie est suffisamment développée pour maintenir son peuple en vie, et où le nombre de roquêtes, et par conséquent de victimes, a, soyons objectifs, significativement diminué depuis 2008/2009, ce qui est souhaitable pour avancer. Ou bien est-ce le peuple palestinien qui vit dans "a prison camp" (prison à ciel ouvert reconnue comme telle selon David Cameron) et qui vit malgré les subsides de la communauté internationale dans le dénuement? On veut bien, comme vous semblez nous inviter à le faire, que des gens neutres aillent vérifier eux-mêmes l'état des conditions de vie des deux populations. Mais sur le terrain, qui empêche l'accès? Ceux-là même qui font des travaux archéologiques sous la Mosquée Al-Aqsa, des travaux qui menacent de la faire écrouler. Pourquoi ne montrent-ils pas l'exemple de moralité en prenant plus de précautions?

Donc, alors maintenant que les frontières de chaque état sont prêtes, et où il ne manque plus qu'une réelle volonté politique des deux côtés pour faire appliquer la paix et la sécurité réciproques, il est totalement contreproductif et dangereusement nuisible pour Israël de chercher à coloniser et à grignoter encore et toujours, plus de territoires. Mahmoud Abbas n'est pas là pour leur dire demain à Paris qu'il leur donnera dans un papier cadeau toute la Cisjordanie, qu'il renoncera à Jérusalem-Est, mille fois sacrée pour toutes les religions du monde, et qu'il signera un chèque en blanc en échange de l'exportation des arabes israéliens vers Gaza, l'Egypte ou la Jordanie?

À l'Ouest, dans la province de Baghdis, frontalière du Turkménistan, on pouvait dire, il y a quatre mois, que les talibans ne cessaient de gagner du terrain. Aujourd'hui, après une offensive combinant les quatre mêmes éléments, nous avons éjecté les talibans d'une vallée de 100 km de long; et nous pensons que, dans cette province, nous avons repris la main sur l'ennemi.

En plus, on voit bien qu'Al-Qaida est toujours présent, en dépit des annonces récurrentes des autorités irakiennes et américaines, sur le thème "Ils sont tous morts, cette fois-ci, ça y est!". L'attentat du 17 août contre une caserne, qui a fait 60 morts et plus d'une centaine de blessés, en est la preuve. Il y a également d'autres groupes islamistes plus ou moins associés et d'anciens militaires de Saddam Hussein, des militaires baasistes, qui donnent un coup de main. Ces groupes de rebelles peuvent, par des provocations énormes comme en 2006, rallumer la mèche de la guerre civile.

A cinq jours d’une réunion de l’Agence Internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran, soupçonné par la communauté internationale de poursuivre un programme nucléaire militaire, semblait encore jouer la montre au moment où débutait la troisième séance de pourparleurs avec la Russie en deux semaines.

Les hommes politiques, à la CDU notamment, ont-ils avalé la pilule amère d’avoir été coiffés sur le poteau par une femme?

S’il n’avait pas choisi d’avancer les éléctions d’un an les hommes de la CDU avaient sans doute encore trouvé moyen de barrer la route à celle qui est pour eux une étrangère, une femme, une Allemande de l’est et une personne sans véritable ancrage dans le parti.

Après Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Dominique de Villepin sont à leur tour pointés du doigt dans l'affaire Karachi. Des familles de victimes de l'attentat de 2002 vont porter plainte contre l'ancien président et son ex-secrétaire général de l'Élysée pour «mise en danger de la vie d'autrui» et «homicide involontaire», a annoncé vendredi leur avocat, Me Olivier Morice.

Daniel Cohn-Bendit est-il réellement, comme le dit un jour la patronne des écolos, Cécile Duflot, un incorrigible «Schtroumpf grognon»? Quelques jours seulement après «la naissance festive» à Lyon du nouveau parti écologiste Europe Écologie-Les Verts - né de la fusion des Verts et d'Europe Écologie -, voilà que celui qui fut leur champion aux européennes de 2009 jette un nouveau pavé dans la mare de la famille écologiste.

Les discussions, notamment avec le Parti socialiste ont même battu leur plein ces derniers jours. Certes, elles butent toujours sur les cantonales. Mais un accord sur les sénatoriales semble être en passe d'être conclu. Le PS s'est en effet dit prêt à accorder aux écolos onze places, contre quatre sortants - l'écolo Jacques Muller, qui était le suppléant de Jean-Marie Bockel, devant lui rendre son siège après le remaniement.

Le Premier ministre ne veut pas donner l'impression qu'il profite de la situation. François Fillon n'oublie pas que, il y a encore à peine un mois, il s'imaginait congédié par Nicolas Sarkozy, obligé de faire les cartons et de laisser sa place Rue de Varenne à Jean-Louis Borloo. Son maintien à Matignon programmé jusqu'en 2012 semble aujourd'hui suffire à son bonheur. Il a bien senti que les commentaires sur l'hyper-Premier ministre qu'il était devenu face à l'hyper-Président étaient susceptibles de briser la nouvelle harmonie du couple exécutif. C'est la raison pour laquelle, à Matignon, on joue profil bas et on dément la lecture trop favorable de la séquence du remaniement. «L'hyper-Premier ministre n'existe ni dans la Constitution ni dans la réalité politique», assure-t-on à Matignon pour désamorcer cette bombe potentielle. Il s'en est fallu de peu! Déjà, l'Elysée commençait à tousser devant cette interprétation un peu trop favorable au chef du gouvernement.

Depuis, Amanda Knox n'a jamais cessé de clamer son innocence. Tout comme elle n'a jamais cessé de fasciner les foules. A 23 ans, elle va d'ailleurs être incarnée au cinéma. Un téléfilm américain, plutôt en sa faveur, est actuellement en cours de tournage, tandis qu'en Angleterre, un film devrait voir le jour avec Colin Firth au casting. La presse anglaise ayant toujours pris la défense de la victime, ce deuxième projet cinématographique devrait plutôt mettre l'accent sur l'identité trouble de l'étudiante américaine. Le pro et les anti-Amanda n'ont pas fini de s'opposer.

Ce jeudi soir, lors d'une réception du journal parlementaire The Hill à l'hôtel L'Enfant Plaza, Bob Schilling décompresse en sirotant du vin et en écoutant des parlementaires blanchis sous le harnais prodiguer des conseils à la cuvée des nouveaux élus, particulièrement nombreuse cette année puisqu'elle compte une centaine de membres, Chambre et Sénat confondus. Sa femme Christie, jolie blonde souriante qui se consacre à élever leurs dix enfants (!), est à ses côtés. Tous deux rient de bon cœur en entendant le vieux représentant démocrate John Dingell leur expliquer que «l'ennemi n'est pas l'autre parti mais… le Sénat!» «Pendant les six premiers mois, vous allez vous demander ce que vous venez faire ici, poursuit Dingell. Puis vous passerez le reste de votre mandat à vous demander ce que les autres font là.» La femme d'un élu démocrate conseille aux épouses de ne pas hésiter «à donner un coup de pied aux fesses» de leurs hommes, s'ils «deviennent trop arrogants».

Durant toute la semaine dernière, les élus ont participé à la sacro-sainte «session d'orientation» destinée à guider les nouveaux parlementaires dans le monde compliqué et miné de la vie «sur la colline» du Capitole. Comme des étudiants de première année débarquant à l'université, ils ont enchaîné des séminaires sur les questions d'éthique, la manière de gérer leur budget et de constituer leur équipe. Certains n'avaient jamais mis les pieds dans la capitale fédérale et s'émerveillaient de la beauté majestueuse des lieux. «Quand on a vu des escortes policières débarquer avec leurs sirènes, on s'est dit que quelqu'un d'important arrivait, avant de se rendre compte qu'elles étaient pour nous», s'exclame la femme d'un nouveau représentant du Mississippi.

Vendredi, les élus ont participé à une loterie pour l'attribution des nouveaux bureaux. Ceux qui ont tiré les premiers numéros ont pu choisir les mieux situés, dans l'un des six bâtiments qui entourent le Capitole, reliés aux hémicycles par deux métros privés. Joe Walsh a eu la chance d'obtenir le beau bureau que son prédécesseur, croyant gagner, s'était réservé - avant un ultime décompte des voix. Mais il a la tête froide. «Nous arrivons ici avec un pistolet dans le dos. Le peuple nous a élus avec un mandat précis: couper dans les dépenses. Si nous ne le faisons pas, prévient-il, si les républicains échouent à le faire, nous serons balayés dans deux ans et un troisième parti émergera. C'est aussi simple que cela!» Le nouvel élu Tea Party promet de ne faire aucun «compromis» avec le président sur la nature des coupes fiscales et des dépenses, même si celui-ci avance dans leur direction. «Il est allé trop loin, l'heure n'est pas au compromis mais au combat», insiste Joe.

Le monde selon Bush reste divisé entre bons et méchants. Cette année, «l’axe» des régimes non démocratiques coiffés du bonnet d’âne comprend la Syrie, la Birmanie, le Zimbabve, la Corée du Nord et l’Iran.

Précédé de sa réputation, parce qu’il avait suggéré que la supression de dix étages au siège de l’ONU ne changerait rien à son fonctionnement, Bolton a tenté d’adoucir son image. «Je ne me réveille pas le matin en me demandant quelle institution multilatérale je vais foutre en l’air», plaisentait-il récemment.