Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
metodichka4_1.rtf
Скачиваний:
9
Добавлен:
09.02.2015
Размер:
868.89 Кб
Скачать

1.6. Règles-clés du baccalauréat en France

1. Le baccalauréat est présenté comme un grade universitaire au même titre que la licence et le doctorat. Les jurys sont présidés par un professeur des universités ou un maître de conférences nommes par le recteur de l’académie sur proposition des présidents d’universités. C’est l’université qui reconnaît le niveau atteint par l’élevé en le jugeant ainsi apte à poursuivre des études supérieures.

2. Le bac, c’est un examen fondateur en France, donc il est très contrôlé. Il y a des consignes très précises quant à toutes les procédures des épreuves. Il est interdit de les bafouer ou contourner.

3. Le caractère souverain du jury est la garantie de son indépendance. La souveraineté du jury est inscrite dans le texte réglementaire qui définit le Baccalauréat.

4. Il est demandé aux membres des commissions d’élaboration ou de vérification des sujets de remplir une déclaration sur l’honneur, selon laquelle ils s’engagent à conserver le secret le plus absolu sur le contenu des sujets.

5. Un professeur n’a pas le droit d’interroger ses élèves. Les corrections des examens sont effectuées toujours par redistribution aux collègues de proximité mais jamais aux collègues de l’établissement d’appartenance.

6. Pour les épreuves orales, les élevés les passent dans leur ville même et ce sont les enseignants qui se déplacent. Et c’est un moyen de permettre à ce qu’il v ait un regard neuf sur la performance de l’élève et pas uniquement le regard des enseignants qui étaient les siens.

7. Pour la notation des copies, on pratique l’usage du référentiel. Le référentiel est un outil de lecture des programmes nationaux formulées par rapport aux élevés. On a une appréciation très minutieuse de ce qui est attendu. .

8. Les décisions du jury ont un caractère définitif. Aucune intervention, aucun recours ne permet de la convoquer а nouveau, ni de provoquer une modification de sa décision si celle-ci a été prise avec les textes réglementaires.

9. Derrière les concepteurs des sujets il y a aussi les professeurs «cobayes». Il s’agit d’une pratique qu’on appelle «la pratique de l’oeil neuf». Quand on a préparé un sujet, on demande à ces professeurs de réaliser les épreuves prévues, de façon à juger de leur fiabilité. Ceci garantit que ce qui sera proposé à l’évaluation aura été critérié et véritablement expérimenté par des enseignants.

La Langue Française. 2007. № 19

    1. Questions

1. Selon vous, quels sont les objectifs de l’école? Pensez-vous que l’école remplit vraiment ses devoirs?

2. Selon vous est-ce que c’est difficile de cumuler le travail et les études à l’Université?

3. Voudriez-vous faire vos études supérieures à l’étranger? Pourquoi?

2. L’excellence française. La présence française dans la vie de la Russie

2.1. Audiovisuel français s’exporte dans le monde

Parallèlement aux films français qui, comme Amélie Poulain ou Les Choristes, ont acquis une solide notoriété internationale, les petits écrans du monde sont envahis de productions audiovisuelles françaises.

Depuis quelques mois, une mèche blonde sème la zizanie sur les petits écrans anglais. Les jeunes Anglais viennent de découvrir les aventures de Titeuf, le personnage de bande dessinée créé par Zep. L’humour et les frasques de ce garçonnet turbulent, traînant son cartable avec une foule de questions sur les réalités de la vie, ont déjа conquis les télévisions d’une trentaine de pays. А l’image du succès de Titeuf et d’autres adaptations télévisées de bandes dessinées, comme Cédric ou Valérian, les succès littéraires séduisent les télévisions étrangères. Seul gros marché audiovisuel encore imperméable à l’humour ravageur de Titeuf: le Japon, qui, avec ses 120 millions de téléviseurs pour 48 millions de foyers (une moyenne de 300 minutes télévisées regardées quotidiennement par chaque Japonais) a de quoi attirer les vendeurs français, même s’ils estiment que la Chine et la Corée du Sud sont devenues en quelques années des partenaires audiovisuels tout aussi importants.

Une association unique au monde

Chaque année, Lionel Marty, le représentant de la société française Moonscoop (qui distribue Titeuf а l’étranger), retrouve Alex Korenori de la société TM International (intermédiaire entre les acheteurs japonais et européens) dans le cadre des rencontres entre vendeurs de programmes français et japonais organisées spécialement par TV France International à Tokyo. Depuis sa création, il y a dix ans, celle-ci s’attelle à faciliter la diffusion d’émissions françaises par les chaînes étrangères, notamment grâce à son site Internet qui propose plus de 19 000 références en 5 langues. Cette association unique au monde (qui regroupe environ 150 producteurs et distributeurs exportateurs de programmes audiovisuels français) est financée par le Centre national de la cinématographie (CNC), la Procirep, les cotisations de ses adhérents et le ministère des Affaires étrangères. Elle a permis un essor important des exportations tricolores. «En dix ans, les exportations audiovisuelles françaises ont plus que doublé, explique Mathieu Béjot, délégué général de TV France International, en grande partie grâce à l’effet de levier de notre action,car, lorsque nous concentrons nos moyens pour toucher les acheteurs potentiels, l’investissement est rentable».

Pour se démarquer des rendez-vous internationaux au cours desquels toutes les télévisions du monde se retrouvent dans un certain brouhaha, TV France International organise des rencontres en dehors des sentiers battus pour s’assurer que le public des acheteurs potentiels est le plus captif possible. D’abord embarqués sur un bateau sillonnant les côtes de la Corse au début des années 1990, ceux-ci sont désormais invités une fois par an à Saint-Tropez. Les distributeurs et producteurs de programmes français se déplacent également à l’étranger (Moscou, Pékin, New York, Dubayy), notamment dans le cadre de show-cases (rencontres) où les télévisions étrangères peuvent avoir, en quelques jours, une idée de la production française dans des secteurs aussi variés que les séries télévisées, la fiction, le dessin animé, les jeux ou le documentaire.

L’Engouement POUR LES SÉRIES ET L’Animation

Depuis quelques années, les petits écrans du monde retransmettent de plus en plus de productions françaises, comme la série Sous le soleil, diffusée depuis plus de dix ans par la chaîne de télévision TF1 et baptisée Saint-Tropez à l’étranger, mais aussi la série policière Julie Lescaut ou l’adaptation télévisée du roman de Jules Renard, Poil de Carotte, ou de celui de Victor Hugo, Les Misérables. Si les oeuvres littéraires restent une garantie de succès, la notoriété des acteurs français permet également aux feuilletons de se frayer un chemin dans les grilles étrangères. C’est le cas, par exemple, de la série Fabio Montale qui séduit le public grâce à l’icône internationale Alain Delon. Si l’animation reste le domaine le plus dynamique à l’export (car facile à traduire et destinée à un public jeune, plus captif), le documentaire réussit également une percée intéressante. «Il y a un réel savoir-faire français dans le documentaire, souligne Irène Ann Hamberger, chargée d’acheter des programmes pour la chaîne publique japonaise NHK, un regard et une réalisation à la française, un peu comme il y a un cinéma d’auteur français».

Malgré ces lauriers, le chiffre d’affaires de la production française à l’export a connu un léger tassement ces deux dernières années, en partie parce que les chaînes ont préféré miser sur l’information et le direct à la suite du 11 Septembre et de la guerre en Irak, mais aussi parce que l’explosion des chaоnes câblées et satellites a fait baisser le coût de la vente à la minute. Ainsi, si le volume en heures de productions exportées est en hausse, celui des recettes est en légère baisse.

Label France. 2005. № 59

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]