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2.9. Questions

1. Quel est le rôle politique, économique et culturel de la France dans le monde moderne? Сitez des exemples.

2. A votre avis quels sont les domaines ou la France excelle?

3. Dans quels domaines la présence française est la plus importante? Comment nos deux pays pourraient collaborer?

4. Citez des exemples de la présence française à Saint-Pétersbourg.

3. La France et la Russie: stéréotypes.

3.1. «Babouchka», cela ne se traduit pas

La langue française n’est pas si riche en emprunts au russe. Les seuls qu’on y trouve désignent des objets qu’un habitant de l’Hexagone ne trouve pas chez lui et qui provoquent son étonnement et sa curiosité: balalaïka, matriochka, et ...babouchka. Car effectivement cette vieille femme russe n’a rien à voir avec la «grand-mère» à la française, et tout Français qui pose pour la première fois le pied en Russie s’en rend compte rapidement.

D’abord la babouchka ne s’offre ni mise en plis chez le coiffeur, ni croisière autour du monde. Elle passe ses journées à courir entre l’école maternelle de ses petits-enfants, le marché ou l’on trouve les légumes les plus frais, et la Sberbank ou elle fait des queues interminables pour toucher sa retraite ou payer ses factures d’électricité. Coiffée d’un incontournable foulard à fleurs hiver comme été, l’air combatif et intransigeant, elle incarne ce qu’il y a de plus sauvage et imprévisible dans le caractère russe.

Elle ne sourit pas si elle n’en a pas envie et n’est aimable que quand elle le juge bon. La babouchka russe n’est pas indulgente avec les autres tant que ceux-ci ne le sont pas avec elle. Passé le seuil de sa demeure, elle est obligée de se battre pour chacun de ses droits: trajets gratuits dans les transports en commun, médicaments moins chers, sa place assise dans le métro... sans parler du droit au respect.

La babouchka russe a une conscience aigue du fait qu’elle ne peut pas se permettre d’être faible. Tant qu’elle a envie de vivre. Elle ne se plaint jamais. Elle lutte. Et son combat est sans pitié. En revanche, si vous avez l’honneur d’être invité chez elle, vous trouverez une hôtesse bienveillante et attentive. Il faudra goûter à son gâteau et vous ne partirez pas avant d’en avoir avalé la moitié. Elle ne manquera pas de vous divertir en vous racontant des anecdotes de sa longue vie. Et lа, soyez-en sûr, son sourire sera aussi chaleureux et sincère que son coeur. N’ayez pas peur des babouchkas.

Le Courrier de Russie. 2008. février

3.2. Hôtellerie russe: l’art de survivre

Les hôtels en Russie ne sont pas très nombreux ni très variés. Durs héritiers du passé soviétique, ils vous accueillent plus souvent par l’amer «Pas de places» que par le souriant «Bienvenue!». Les chaînes internationales d’hôtellerie prennent la situation en mains et promettent de faire évoluer les choses. A quand le grand changement? Enquête du Courrier de Russie.

Ne faites pas comme chez vous

Les hôtels russes ne sourient pas aux invités

Les Russes, sont-ils accueillants? Oui, mais pas dans les hôtels. Service peu efficace, manque de courtoisie, confort sommaire... tous ces commentaires sont justes pour la grande majorité des hôtels russes qui n’évoluent pas aussi rapidement que le temps l’exige.

«Je ne recommanderais à personne l’hôtel Azimut où je suis descendue à Astrakhan l’été dernier!», s’exclame Loé Lagrange, étudiante de 22 ans. «Non seulement le rapport qualité/prix n’était pas satisfaisant, mais en plus je n’ai pris aucun plaisir à y séjourner. La chambre était petite, les lits peu confortables, il n’y avait pas d’air conditionné, seulement un ventilateur branlant et inefficace... Dur par 45°... La douche consistait en un tuyau sans baquet... Et tout ça pour 60 euros la nuit! Cependant, conclut-elle, je ne sais pas si à l’heure actuelle il est possible de trouver mieux а Astrakhan sans se... ruiner totalement».

Se faire une clientèle? Rien de plus facile

Cette situation est très courante dans les hôtels régionaux qui gardent l’ambiance et l’esprit soviétiques. Et même l’Azimut qui fait partie d’une nouvelle chaîne d’hôtels en pleine croissance ne se révèle pas plus performant. «Les réseaux d’hôtels russes n’établissent pas de standards uniques en termes de service, style ou comptabilité», témoigne Svetlana Ivachevitch, directrice adjointe du développement en hôtellerie de CBRE Noble Gibbons. En outre, les jeunes chaînes hôtelières russes ne construisent pas leurs propres infrastructures mais s’approprient les murs d’établissements vétustés, nuisant ainsi à leur qualité. Après de légers travaux de rénovation, les gérants accrochent partout leurs logos, augmentent considérablement les tarifs et considèrent leur mission accomplie. Cependant, «malgré tous les défauts, dans une conjoncture de faible concurrence, les réseaux locaux se développent avec succès, estime Iouri Eremine, expert de la société d’investissements Finam. L’offre ne peut pas satisfaire toute la demande. Ainsi, tout hôtel ayant fait un demi pas en avant gagne des clients».

Les cinq étoiles pris d’assaut

Pourtant, à constater que l’hôtellerie régionale n’a pas encore atteint un niveau international, on pourrait dire la même chose sur celle de la capitale. A Moscou, à quelques rares exceptions près, il est aussi difficile de trouver un hôtel conforme aux standards européens qu’en province. La pénurie d’hôtels, en particulier ceux de catégorie moyenne, fait que les chambres d’hôtels haut de gamme se font rares. «Au quotidien, nous avons un problème d’overbooking, constate Nicolas Kipper, directeur général du Marriott Tverskaïa à Moscou. Nous sommes plein quasiment toute l’année avec un taux moyen de remplissage de plus de 90 %. Le plus dur est de dire non à de très bons clients sans se les mettre à dos». Quant à la carence d’hôtels moyen de gamme, selon Nicolas Kipper, elle découle des prix exorbitants de l’immobilier à Moscou. «Un investisseur n’a pas beaucoup d’intérêt à faire construire un hôtel 2 ou 3 étoiles, car il aura le même taux de remplissage avec un hôtel 5 étoiles et donc un retour sur investissement beaucoup plus rapide», commente M. Kipper. Moscou désormais ne compte qu’une poignée d’hôtels haut de gamme répondant aux standards occidentaux. Les experts en hôtellerie sont unanimes pour les citer: Mariott, Park Hyatt, Baltschug Kempinski, Ritz Carlton et Swissotel Krasnie Kholmy. Où sont donc le Métropole et le National? «Ces hôtels ne proposent plus un service cinq étoiles, affirme Maria Bek, directrice du personnel du Park Hyatt Moscou. Ils ont gardé leur ancien système de fonctionnement et ne participent même pas aux rencontres interprofessionnelles». Fiers de leur renommée internationale, ces deux hôtels misent plus sur leur passé glorieux, tandis que les nouveaux acteurs jeunes et dynamiques leur volent des clients.

Le Courrier de Russie. 2007. Décembre

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