Grand nettoyage

— Bonjour, ma chère, comment ça va?

— Merci, pas mal, et toi? Tu as l'air fatigué, n'es-tu pas indisposée?

— Pas ça, je ne tiens plus debout. Me voilà deux jours de suite occu­pée du grand nettoyage.

— Tiens, à quelle occasion? Pas de grandes fêtes ces jours-ci, n'est-ce pas?

— C'est que je pars en vacances dans quelques jours et j'étais pressée d'en finir avec mes tâches ménagères.

— Mais vraiment, tu n'es pas raisonnable! Laver les planchers, les faire briller pour qu'ils se couvrent de poussière en ton absence? Nettoyer les vitres et les gravures pour qu'ils soient tachés par les bouches? Passer l'aspi­rateur dans tous les coins et après? La poussière va s'accumuler pendant les vacances. Et tout sera à recommencer! Ecurer les casseroles pour les re­trouver ternis? Non, non, cela me dépasse...

— A chacun ses goûts, moi, je vois ces choses-là autrement. J'aime, avant mon départ, mettre tout en ordre pour protéger tout ce qui risque d'être la proie des mites pendant mon absence, nettoyer tout ce que j'aurais plaisir à retrouver propre et en bon état à mon retour.

— Mais, quand-même, la moitié sera à refaire, n'est-ce pas?

— Pas du tout. Par exemple, j'ai nettoyé à fond les tapis, je les ai vapo­risés d'anti-mites et roulés. Au retour je n'ai qu' à les dérouler. Je trouve qu'il vaut mieux le faire avant les vacances, au retour, je les remettrai en place toutes propres.

— Peut-être que tu as raison, mais je reste fidèle à mon habitude de tout mettre en ordre après les vacances.

Texte supplémentaire 3

Qui fait le ménage dans votre famille?

— Qui fait le ménage dans votre famille?

— Moi, par exemple. Je lave et je cire le plancher. Ma sœur essuie la poussière et balaie le plancher. Mon frère cadet vide la poubelle parce que nous n'avons pas de vide-ordures.

— Mais avez-vous un aspirateur?

— Oui, ma sœur fait le nettoyage avec l'aspirateur. Une fois par se­maine elle passe l'aspirateur dans tout l'appartement. Mais l'aspirateur ne marche pas maintenant et c'est pourquoi elle essuie la poussière avec un chiffon.

— L'aspirateur, il est en réparation?

— Non, le père le réparera lui-même. Il répare lui-même tous les ap­pareils électriques: un fer à repasser, un moulin à café, etc.

— Et qui prépare le déjeuner?

— C'est ma mère qui prépare d'habitude le petit déjeuner. Mais les autres repas, nous les préparons ensemble. Moi, j'épluche les pommes de terre, mon père s'occupe de la viande, ma sœur met les couverts.

— On voit que vous êtes une famille vraiment unie.

Sujet de conversation: ville.

Grammaire: Imparfait. Forme passive.

La ville

Dans notre pays il y a de nombreuses villes, petites et grandes.

A la ville les maisons sont alignées le long des rues, des avenues et des boulevards. Certaines rues sont courtes, d’autres sont longues. Il y a des rues larges et étroites. Généralement, dans les vieilles villes il y a beaucoup de rues étroites, tortueuses et sombres. Dans les villes neuves, au contraire, on voit de belles avenues larges et droites, plantées d’arbres. Il y a beaucoup de verdure, l’air et pur et sain.

Une grande ville se divise en arrondissements et ces derniers en quar­tiers.

Pour se reposer les habitants des villes vont au jardin public ou au parc. Le soir on vient y faire un tour et le dimanche le public y vient en foule.

Le centre de la ville est la partie la plus animée. Du matin au soir une foule compacte se presse sur les trottoirs. Les voitures, les véhicules de toutes sortes roulent à grande vitesse sur la chaussée. Pour traverser la rue il faut faire attention aux signaux lumineux. Les piétons se dépêchent. Les uns se rendent à leur travail, les autres parcourent les magasins. De temps en temps quelqu’un achète un journal ou des cigarettes dans un kiosque. De chaque cô­té de la rue se dresssent de hautes maisons. Les rez-de-chaussées sont occu­pés par des magasins, des salons de coiffure, des cafés et des restaurants. Dans le centre, les théâtres et les cinémas sont nombreux. Dans les squares les en­fants jouent à la balle ou à cache-cache et on entend leurs rires joyeux.

A la tombée de la nuit, la ville prend sa parure lumineuse, les globes s’allument, une mer de lumière inonde la ville. Dans la ville nocturne on voit comme en plein jour. Les villes s’agrandissent et deviennent de plus en plus belles d’année en année.

EXERCICES

I

Parlons a) d’abord des rues;

1. du centre de la ville;

2. des parties de la ville;

3. des lieux du repos des habitants;

4. de la ville nocturne.

II

D’habitude, on commence la visite d’une ville par son centre. Décrivez une ville en commençant par le centre.

III

1. En décrivant une ville on parle de ses quartiers, de ses rues, des maga­sins, du centre, des voitures, etc. Parlez de l’aspect général d’une ville.

2. On ne peut pas imaginer une ville sans ses habitants. Parlez des habi­tants des villes, de leurs occupations, de leur repos.

IV

1. Les vieilles villes et les villes neuves sont différentes. Comparez-les.

2. Il y a des villes petites et grandes. Il est intéressant de les comparer aus­si. Faites-le.

3. Syktyvkar ressemble-t-il à cette ville anonyme:

1. le centre?

2. les quartiers et les rues?

3. la ville nocturne?

V

Parlez de votre ville natale ou d’une ville que vous avez visitée.