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12. La métonymie

La métonymie est la dénomination d'un objet par un autre lié au premier par un rapport de contiguïté. Donc, le lien qui est à la base de la métonymie revêt toujours un caractère réel, objectif. Par métonymie on désigne un objet ou un phénomène essentiellement différent de l'objet ou du phénomène antérieurement désigné par le mot. Les métonymies se laissent classer en types variés selon le caractère du rapport qui leur sert de base. La plupart sont de caractère concret.

1. On prend la partie pour le tout et inversement, le tout pour la partie (synecdoque).

L'homme peut être dénommé par une partie de son corps : С 'est une bonne tête ! C'est un cœur d'or ! Une barbe grise (un vieillard). C'est ainsi qu'ont été formés certains noms de famille : Lecœur, Pied, Lenez. On trouve souvent ce genre de métonymies dans les contes populaires du Moyen Âge : Barbe-Bleue, Fine-Oreille, Belle-Jambe.

Parfois les noms des vêtements, des armes, des instruments de musique ou leurs parties servent à désigner l'homme: les robes noires— (hommes d'église) ; un talon rouge (gentilhomme du XVIIe siècle).

2. On prend le contenant pour le contenu et inversement: la ville était sur pied, toute la maison était en émoi ou les mots ville, maison sont employés pour les habitants de la ville ou de la maison. Les cas où le contenant est dénommé par le contenu sont rares; tels sont un café, un billard.

3. On prend parfois la matière pour la chose fabriquée: le carton n'est pas seulement une pâte de papier mais aussi une boîte pour chapeaux ou chaussures et une espèce de portefeuille à dessin; par les substantifs tels cçaçfer, marbre, bronze désignent tout aussi bien la matière que les objets fabriqués avec ces matières.

4. On prend parfois le producteur pour le produit. Souvent un ouvrage, une création reçoit le nom de l'auteur ou deTlnventeur. On dit un Montaigne pour un recueil des œuvres de l'écrivain, un magnifique Rembrandt. Plus rarement le nom du produit est appliqué au producteur. Pourtant on désigjie un animal par le cri qu'il produit: un coucou, un cri-cri.

5. Un type très fréquent de la métonymie consiste à faire passer certains termes du sens abstrait au sens concret : ameublement — «action de meubler» désigne par métonymie l'ensemble des meubles. De même le nom d'une qualité abstraite peut s'appliquer à la chose ou à la personne possédant cette qualité: un talent, une célébrité, une beauté.

13. Les euphémismes

: L’euphémisme est une figure très connue qui consiste à remplacer une expression littérale (idée désagréable, triste) par une forme atténuée, adoucie. Exemple canonique : « Il a vécu. » pour « Il est mort ». On déguise des idées désagréables, odieuses ou tristes sous des noms qui ne sont point les noms propres de ces idées. Euphémisme a pour but cacher le vrai sens du mot c’est un procede semantique. On y trouve des anciens taboux. Interdiction de prononce de tel ou tel mot qui peut porter tel sorte du malheur sur soi. Les gens superstitieux et vite de prononcer(le nom de Dieu). On avait peur de prononcer le verbe mourir. P.exOn disait passer au dela.(quitter le monde,rendu l’ame,quitter le sien)un homme pauvre(il est a sec) un pays en voie de developpement(un pays soudeveloppe)troisieme age,senior(pour vieillesse,vieux)malentendant(pour designer un sourd),ne plus etre,s’en aller,passer de l’autre cote(mourir)

14. l’hyperbole et la litote.

Litote (féminin) : Une litote consiste à dire moins pour suggérer davantage. La litote s’oppose à l’euphémisme. Exemple : l’énoncé « Il n’est pas laid. » pour dire « Il est beau. » est une litote. Se servir d’une expression qui dit moins pour faire entendre plus.

Ex. : Va, je ne te hais point (= je t’aime) (Corneille) . La litote est une figure du contraste entre les idées, donc une figure d'opposition. On reconnaît la litote à sa forme négative. Le sens exact peut être reformulé à la forme affirmative. Je ne suis pas très content ! Je suis mécontent.

Ce n'est pas mal ! C'est bien.

Ça ne sent pas la rose ! Ça sent mauvais.

Ne pas se le faire dire deux fois. Agir immédiatement.

Ce n'est pas pour demain. C'est pour dans très longtemps.

Ce n'est pas l'idéal. C'est mauvais, mal fait.

Ce n'est pas rigolo. C'est pénible, ennuyeux.

Hyperbole : Comme l’euphémisme, l’hyperbole est une figure très connue. Elle consiste à mettre en relief une idée au moyen d’une expression exagérée. L’hyperbole est donc une exagération exprimée par l’accumulation, par l’emploi d’intensifs ou par l’emploi de mots excessifs. Ainsi, la phrase « Je meurs de faim » est une hyperbole. Augmenter ou diminuer excessivement la vérité des choses pour qu’elle produise plus d’impression : un vacarme à réveiller les morts. L’hyperbole va généralement dans le sens de l’augmentation plutôt que de la diminution ou de l’atténuation, qui sont plutôt le domaine de la litote (dire moins pour signifier plus). L’hyperbole est marquée par des affixes augmentatifs : préfixes (super-, hyper-, extra-, maxi- etc.)(c’est super !C’est formidable!) ou suffixes (-issime); par des périphrases de comparaison, des accumulations de superlatifs, d’expressions exclusives : inexplicable, unique, impensable, une bêtise incommensurable etc. Rouquin comme un Irlandais peint par Van Gogh (San Antonio).

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