Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
vsi_pitannya.doc
Скачиваний:
492
Добавлен:
08.02.2016
Размер:
206.85 Кб
Скачать

10. L’affaiblissement du sens.

L’affaiblissement du sens est une conséqence de l’emploi abusif, hyperbolique des mots, il présente un moyen affectif de la langue . Les hyperboles sont bien fréquentes parmi les formules de politesse . Très imagées sont aussi les hyperboles telles que aller comme le vent. A force d’etre constamment répétées les hyperboles finissent par s’user ; elles perdent leur valeur expressive et, par conséquent, leur affectivité.L’affailissement ayant une valeur très expressive, certains mots finissent par le sens neutre, ainsi le verbe étonner qui est actuelement peu expressif à valeur neutre signifiait « frapper comme par le tonnerre ». Le verbe gener avait au 17s. Le sens de torturer. Le substantif annui signifiait la douleur un chagrin profond. Par contre , lorsque nous voulons faire entendre le plus en disant le moins nous emloyons une litote qui signifie « diminution ». Au lieu de il est intelligent on dit il n’est pas bete.

11. La métaphore

La métaphore est la dénomination d'un objet par un autre lié au premier par une association de similitude. Par métaphore on désigne un nouvel objet ou phénomène qui, con­trairement à la métonymie, suppose quelque propriété ou trait commun avec l'objet ou le phénomène antérieurement désigné par le mot. La métaphore est un procédé sémantique extrêmement fécond. Tout comme la métonymie elle crée de nouveaux sens et emplois sémanti­ques.

Les métaphores concrètes sont bien fréquentes. Ce sont souvent les noms d'objets qui servent à désigner d'autres objets de la réalité : le nez d'un navire ; le bec d'une bouilloire, d'une théière ; les dents d'un peigne. Parmi ce genre de métaphores on peut nommer, en particulier, les substantifs désignant des instruments de travail :

bras — «кронштейн».

Certaines métaphores désignent l'homme par le nom d'un objet concret : С 'est une scie, cette femme! (une personne ennuyeuse); un drôle de zèbre — (un individu bizarre).

Souvent les métaphores désignent l'homme par le nom d'un animal quelconque: un animal, un cochon, un âne, une oie, une pie, une vache,.

À l'origine la métaphore comporte toujours une image. Tout comme les métonymies les métaphores de la langue sont des dénominations directes d'objets ou de phénomènes ou bien des acceptions figurées et émotives (bouton-d'or, bras d'un fauteuil, un petit monstre).

Quelles sont les sources des métaphores? Les métaphores ont à leur base des comparaisons puisées dans tous les domaines de l'activité de l'homme. Chaque profession, chaque métier, chaque occupation est une source intarissable de comparaisons, donc de métaphores. Ainsi le sport a donné naissance à se cabrer, aller à toute bride, tenir le dé (de la conversation), la manquer belle (« la balle » dans le jeu de paume), la chasse a donné: être à l'affût de, ameuter, faire une battue; la vie militaire a engendré: battre en retraite, de politesse.

Les métaphores sont surtout nombreuses dans l'argot. Pour tête on dit boule, cafetière, citron, œuf, pomme, cerise ; pour visage on a hure, façade, bobine ; Cette abondance s'explique par le renouvelle­ment constant de l'argot.

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]