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12. La valeur stylistique du mot en rapport avec le contexte. Le lexique stylistiquement marqué et le lexique neutre.

La valeur stylistique appartient nécessairement au domaine des styles fonctionnels, et vice versa, l'existence de diverses variétés fonctionnelles d'une langue nationale est liée à la différenciation des faits de langage. La définition de cette notion diffère d’un auteur à l’autre. Nous allons définir la valeur stylistique en tant que caractéristique inhérente des faits de langue comprenant: 1) la couleur stylistique d'un fait d'expression, c'est-a-dire 1'empreinte que lui laisse la sphère de son emploi habituel ; 2) les nuances expressives d'ordre sémantique et affectif qui peuvent s'ajouter au sens principal des mots, locutions et faits de grammaire et de phonétique.

La couleur stylistique est liée avec l’existance des faits de langue ( mots et tournures) d’un usage limité appartenant à un style fonctionnel bien déterminé. Ainsi, les mots firmament et cieux sont d’usage livresque et s’emploient dans des textes poétiques (comparez avec ciel, et avec les mots et expressions russes небо et небосклон, небосвод, небесный купол, купол мирозданья. Pour faire ressortir la valeur stylistique il suffit de comparer les faits de langue (mots et tournures) qui sont synonymes mais qu’on emploie de préférence dans les différentes sphères de communication, p.ex.: demeure, domicile, piaule, logement, habitation, appartement, appart’, ou habiter, résider, être domicilié, être hébergé. Certes parmi les mots cités quelques’uns présentent des nuances sémantiques importantes, mais d’un point de vue stylistique ils possèdent aussi une valeur qui régit leur fonсtionnement. Ainsi, il serait également déplacé de dire Voici ma piaule! dans une situation de relations officielles et d’énoncer Je suis hébergé (ou domicilié) à telle ou telle adresse dans une situation de communication relâchée.

L'étude de la valeur stylistique est étroitement liée au problème de la norme qui est une catégorie fondamentale, importante pour les deux branches de la stylistique (linguistique et littéraire) et établissant des rapports entre elle et d'autres disciplines, telles que sociolinguistique, histoire de la langue, etc.

Quand à la seconde composante de la valeur stylistique, les nuances expressives, elles s’ajoutent au sens principal des faits de langue pour évoquer quelques traits spécifiques du contenu annoncé et pour relater l’attitude subjective du sujet parlant (comparez chauffeur et chauffard, vivre et vivoter, boutiquiers et boutiquaille).

13. La notion de style. La typologie de styles fonctionnels de la langue française. Les registres de langue.

Le choix forme un systeme de moyens de la langue qu’on appelle style. Un style commence la ou il y a un choix.

Chaque individu a son style, chaque oevre a le sien. Mais la stylistique s’interesse en premier lieu aux styles du discours. Ce sont des systemes de moyens de la langue propres a une zone de communication.

Ces systemes ou stules representent des ramifications de la langue generale. Chaque systeme ayant la majorite des moyens communs avec ceuz de la langue generale, possede des moyens specifique, propres a lui seul.

Typologie des styles.

dans la communication orale: 1) le style familier 2) le style populaire;

dans la communication écrite: 3) le style officiel (administratif) 4) le style scientifique 5) le style de la communication sociale et politique (des mass médias) 6) le style de la communication littéraire (de belles lettres) auxquels on pourrait ajouter le style de la publicité et des annonces.

Les styles écrits.

Malgré les différences qui existent entre les styles écrits ceux-ci possèdent certains traits communs qui permettent de les réunir ensemble et de les opposer aux styles parlés. Premièrement tous les styles écrits ont un caractère plus soigné. C’est le type de la parole monologué qui prédomine dans tous ces styles. Les sujets traités sont plus compliqués que dans la communication orale et les textes écrits s’adressent le plus souvent à un large public. Le contact entre l’auteur et le destinataire n’est pas direct et immédiat. Chacun des styles écrits a plusieurs genres.

14. Les figures syntaxiques d’expressivité et l’effet produit (différents types de répétition, chiasme, inversion, constructions parallèles, question rhétorique, zeugma, syntaxe liée et syntaxe coupée).

Les repetitions et leurs role. Les repetitions peuvent rependre a des places identiques et dans ce cas il s'agit de l'anaphore. Si elle se place a la fin d'une suite, on parle d'un epiphore. La repetition ou reprise aproximative rapproche deux mots differents mais appartenant a une meme fonction souliner le rapport entre deux notions qu'on distingue et qu'on rapproche simultanement. Il peut servir aussi pour effet de prolonger comme par echo une impression ou convocation qu'on veut mettre en valeur. Comme la repetition d'un mot la reprise aproximatif sert a insister sur un fait ou bien une notion est gouvernement qui gouverne. La repetition peut fonctionner au niveau graphique, elle consiste a utiliser deux mots dans une meme phrase ayant une meme racine. La repetition est consideree comme un procede systematique puisqu'il s'agit de la repetition d'une cadance sur plusieurs segments de phrase. La repetition phonique est appele l'alliteration c'est la repetition sur plusieurs mots d'une unite consonantique. Elle produit l'effet de l'armonie imitatif. L'epiphore c'est la repetition d'un mot ou d'un verce enfin de strophe. La paramase c'est la repetition peut veser a raprocher des personnes d'un meme innonce Thematisation c'est la repetitiongeneralement au debut de la phrase d'un element repris ensuite enfin de le mettre en relief.

Question rhetorique. La proposition interr. peut equivaloir a une proposition informative. Cette maniere d’exprimer un jugement s’appelle question rhetorique. La forme de question sous laquelle se presente un jugement est plus affective en tant que forme de la langue parlee. Au dialogue, elle cree l’illusion de la presence d’un interlocuteur. En outre l’orateur ou l’ecrivain exprime une idee sous une forme dubitative afin de provoquer une attention plus vive. L’emploi de la question rhetor.cree l’atmoshere d’intimite avec l’auditoire ou les lecteurs. Il faut noter que la forme affirmative de la question exprime une idee negative et vice versa : Meritent-ils ces hommeurs ? – Ils ne meritent pas ces honneurs. Cette opposition de forme et de pensee cree un contraste qui donne une force extraordinaire au jugement. La question rethor.n’a pas de construction speciale, propre a elle seule. Elle peut se construire avec des mots interrogatifs :que savent-ils du monde ? – ils ne savent rien du monde. Si la quest.rhetor.commence par des adverbes interrogatifs « comment » et « pourquoi », elle exprime un jugement sur les sentiments.

La syntaxe coupee represente une suite de propositions courtes, en general juxtaposees ou coordonnees, ou Bien des principales completees par des subordonnees rares et courtes. La syntaxe coupee se realise en particulier par l’expression nominale. C'est la maniere d'exprimer les idees par des parties du discours nominales (substantif, adj., adv., infinitif). On utilise l'expression nominale dans les telegrammes, les notes, le carnet de route, la langue actuelle_du commerce et du journalisme. La construction nominal est plus expressive. les formes et les procedes de l'expression nominale :

1.La construction Nj+prep.+N2 ou le premier nom designe la qualite et le second le porteur de cette qualite : le bleu du ciel.

2.La meme construction ou le nom prepositionnel correspond a l'adjectif, construction dite genitif de qualite: chambres de silence et d’ombre.

3.Les phrases a un terme dont les plus employees sont les propositions nominales. Ces phrases peuvent etre exclamatives, interrogatives ou bien nominatives.

4. La construction dite dedoublement du verbe. Le verbe est dedouble en un verbe abstrait et un substantif : sourir – avoir un sourir.

La syntaxe liee est caracterisee par des phrases amples, developpees, ou les propositions bien etoffees se coordonnent, les principales s'enrichissent de series subordomees. Le moyen essentiel de la syntaxe liee est la subordination et toutes les constructions qui remplacent les subordonnees: les tournures participiales et infinitives, les appositions, les intercalee. la phrase de subordination appelee periode. C'est une phrase ou plusieurs subordonnees de la meme espece (commencant par la meme conjonction) accompagnent une seule principale, ou, au contraire, plusieurs principales de structure parallele regissent une seule subordonnee. La periode comprend deux parties distinctes ascendante et descendante. Appartenant au style oratoire la periode est surtout employee dans des raisonnements, les eloges, les plaidoyers.

Le chiasme est une figure de style qui consiste en un croisement d'éléments dans une phrase ou dans un ensemble de phrases et qui a pour effet de donner du rythme à une phrase ou d'établir des parallèles. Ayant le feu pour père, et pour mère la cendre. » « La neige fait au nord ce qu'au sud fait le sable. » « Rester dans le paradis, et y devenir démon, rentrer dans l'enfer, et y devenir ange ! » La figure utilise souvent des marqueurs syntaxiques spécifiques à la symétrie : conjonctions comme mais ou et et signe de ponctuation comme le point virgule ou la virgule. On la différencie du parallélisme dit de construction en ce sens que ce dernier ne procède pas par symétrie ou inversion mais est la répétition d'une même structure syntaxique. Le chiasme correspond au schéma de type ABBA, le parallélisme au schéma de type ABAB. Le chiasme a pour effet de frapper l'imagination du lecteur. Néanmoins il peut souligner une antithèse comme dans ce vers de Victor Hugo qui au demeurant en utilise beaucoup les ressources : « La neige fait au nord ce qu'au sud fait le sable ».

Le zeugma est une figure de style qui consiste à faire dépendre d'un même mot deux termes disparates qui entretiennent avec lui des rapports différents, en sous-entendant un adjectif ou un verbe déjà exprimé. On distingue le zeugma syntaxique(« Il croyait à son étoile et qu’un certain bonheur lui était dû. »), quand le terme non répété est utilisé dans le même sens que déjà exprimé, du zeugme sémantique(« Les marchands de boisson et d’amour. »), où le terme occulté est utilisé dans un sens différent de celui déjà exprimé. Le zeugme permet principalement d'associer les registres abstrait et concret en une même construction, par volonté ironique souvent. La figure appartient en effet à la classe des jeux de mots, proche du calembour ou du burlesque lorsque l'attelage est trivial. Sémantiquement, le zeugme joue sur le double sens, au moyen d'une double construction. Le contexte permet de faire ressortir l'implicite, très présent dans la figure qui fait l'ellipse des mots importants pour accéder au sens.

L'inversion du sujet se reduit a quatre cas particuliers:

1. Phenomene naturel dans le vieux fr. elle porte une couleur archaique. Elle s’est conservee dans le style officiel, dans les documents juridiques, commerciaux, diplomatiques. Ce tour est commode parce qu’il permet de le debut d’une liste, d’une enumeration, de faire connaitre de quoi il s’agit, ce qu’on exige. Il est utilise quand la liste des sujets multiples est trop longue. L’inversion du sujet produit l’effet d’energie, de tension, de jugement categorique. Elle est utilisee dans les formules sceniques.

2. Verbe+sujet dans l’expression litt comme un proces stylistique. Pour mettre en relief une action, pour l’exigence du rythme, pour mettre en relief l’idee verbale (par la repetition du verbe ou bien par la conjonction «et» commencant lla phrase) : et tombent tombent les flocons interminables.

3. L’inversion peut etre entrainee par la localisation du compl. Circ. En tete de la phrase. Pour mettre en relief tantot le circon., tantot le sujet ou etablir les rapports etroits entre eux ou entre le circ. Et le verbe.

A gauche se trouvaient la lingerie, les cuisines, la salle des gens.

L'inversion du predicat nominal ou l'attribut est place en tete de la. phrase sert a insister sur l'attribut:

Grand fut mon etonnement (Pascal) Heureux sont ceux qui pleurent (id.).

Le tour est tres expressif et s'emploie largement dans le style oratoire et journalistique.

La copule peut etre supprimee, le tour devient encore plus affectif, car il exige une intonation speciale, ищ pausejffires l'attribut: Heureux le pays dont tous les habitants sont de sinceres patriotes!

L'inversion du complement d'objet indirect - objet indirect + sujet + verbe - se rencontrent surtout dans la langue ecrite ou il permet de rattacher logiquement une phrase a ce qui precede. courante avec les verbes tels que "correspondre, repondre, ajouter, joindre, falloir, convener ex. A une telle objection il n'avait pas songe.

L’inversion du complement d’objet direct: COD + Sujet + verbe –est completement sortie d’usage.

Etait utilisee a la fin du Moyen Age dans les commendements de Dieu et D’Eglise. Elle est employee aujourd’hui dans les textes immitant les commandements. Sujet + COD + verbe est tres archaique. De nos jours elle se rencontre le plus souvent dans la poesie ou dans la prose consciemment archaisee.

L'emploi de cette construction permet de couper la phrase de sorte que chaque mot porte un accent fort ce qui ajoute de l'emphase a l’expression. inversion du complement circonstanciel est la plus habituelle en ftincaisJElle est si banale qu'elle attire a peine l'attention.

L'inversion du circonstanciel s'emploie en particulier pour rompre le parallelisme syntaxique: II attaque toujours et jamais ne se lasse.

Le parallélisme est une figure de style qui consiste en la répétition d'un segment phrastique semblablement construit et d'une longueur similaire ; la figure se fonde donc principalement sur la juxtaposition et sur la coordination de deux syntagmes, de deux phrases ou de deux vers semblablement construits.L'ironie blesse, l'humour guérit L'ironie peut tuer, l'humour aide à vivre L'ironie veut dominer, l'humour libère L'ironie est impitoyable, l'humour est miséricordieux L'ironie est humiliante, l'humour est humble

La figure joue avant tout sur les similitudes : Un chat contemporain d'un fort jeune Moineau Fut logé près de lui dès l'âge du berceau L'un s'escrimait du bec, L'autre jouait des pattes

Le parallélisme permet également des effets d'insistance et de redoublement. Ces effets de rythme peut être mis en relief par une cadence binaire ou ternaire, privilégiée en poésie. Le parallélisme est alors proche de l'anaphore.

15.Les tropes, les figures rhétoriques et l’effet produit (métaphore et métonymie, comparaison, personnification, oxymore, catachrèse, litote, hyperbole, périphrase, antiphrase, antithèse, calembour et ironie). ). LITOTE n.f.Utilisation d'une expression suggérant beaucoup plus que ce qu’elle dit réellement - Ce n’est pas mauvais (c’est bon)- Va, je ne te hais point (je t’aime)Le Cid, de Corneille ; METAPHORE n.f.Etablir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison.Une métaphore filée est développée et poursuivie sur plusieurs mots. - Et tes mains, feuilles de l’automne- Les étoiles volaient dans les branches des arbres ; OXYMORE n.m.Réunir à l’intérieur d’une même expression deux mots aux sens opposés - Une obscure clarté ; COMPARAISON n.f.Etablir un parallèle entre un comparé et un comparant à l’aide d’un mot-outil (comme, semblable à...)- Tes yeux sont bleus comme le ciel ; PERSONNIFICATION n.f. Attribuer des qualités humaines à un objet inanimé - Cette rose aimable comme toi - Un soleil voit naître et mourir la rose ; IRONIE n.f.Dire le contraire de ce que l’on pense- C’est malin ! (c’est idiot)- Surtout ne te presse pas ! HYPERBOLE n.f.Exagération dans le choix des mots - Un bruit à réveiller un mort ; METONYMIE n.f.Remplacer un élément par un autre élément appartenant au même ensemble logique (contenu -> contenant ; partie -> tout) - Boire un verre - Manger son assiette ; ANTITHESE n.f.2 termes de sens opposés dans une même phrase - Le navire était noir, mais la voile était blanche ; PERIPHRASE n.f.Remplacer un terme par une expression qui le définit - La capitale de la France - Le roi des animaux ; ANTIPHRASE C’est sous-entendre le contraire de ce que signifie une phrase énoncée : on dit ainsi le contraire de ce que l’on pense réellement.L’ironie repose souvent sur l’antiphrase. Exemples : « Quel temps magnifique ! » (pour dire « Cette pluie m’agace. ») Voltaire, Candide, chapitre 3 ; Le calembour est un jeu de mots oral fondé sur l'homophonie et la polysémie. Le calembour est un trait de l'esprit, à connotation humoristique, qui, par le sens double d'une phrase, permet une approche ironique sur un sujet donné. ; La catachrèse est une figure de style qui consiste à détourner un mot, ou une expression, de son sens propre en étendant sa signification : le pied d'une table, être à cheval sur une chaise.

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