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25.Les particularités du développement du français contemporain.

Le gouvernement français a instauré de nombreux organismes chargés de créer une terminologie française et d’assurer la défense et l’expansion de la langue, par exemple l’Académie française, qui rend obligatoires certains mots nouveaux, l’Association française de terminologie, l’Office québécois de la langue française et le Service de la langue française de la Communauté française de Belgique. Ces dernières travaillent conjointement et s’occupent de la néologie selon les besoins, ainsi comme de la création de nouveaux mots. En 1919, le Traité de Versailles marqua la cessation du privilège de la langue française sur le champ diplomatique. Ce document fut rédigé en anglais et en français. Les moyens de diffusion ont joué un rôle très important dans l’évolution du français contemporain. D’ailleurs, de nos jours la langue parlée est aussi importante que l’écrite, et même la presse a tendance a simplifié la syntaxe. Il est vrai que dans les organisations internationales, comme par exemple l’ ONU, les langues officielles son le français, l’anglais, le russe et la chinois. Plus tarde n ajouta l’espagnol et l’arabe. Tout de même il faut distinguer entre langue officielle et langue de travail. La première indique que toute réunion officielle doit être pourvue d’interprétation simultanée. La langue de travail en revanche, exprime le besoin de la connaître à fin de pouvoir effectué les actions nécessaires par oral ou par écrit en l’utilisant. Tout délégué doit pouvoir s’exprimer et rédiger dans la langue de travail. Dans plusieurs de ces organismes des Nations Unies, le français est une langue officielle et aussi de travail: l’Assemblée générale, le Système de sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de justice et le Secrétariat.

En ce qui concerne la phonétique, on constate dans le nord de la France une réduction drastique de la distinction entre la voyelle [a] antérieure et brève dans patte et la voyelle postérieure et longue dans pâte, sauf au Québec et dans les anciennes colonies. De même, nous pouvons noter une différence difficilement perceptible entre la voyelle orale [un] dans brun et la nasale [in] dans brin au profit de la dernière. On remarque aussi des influences notables de la graphie sur la prononciation. Par exemple, des consonnes qui n'étaient pas prononcées il y a plusieurs décennies ont tendance aujourd'hui à être prononcées [kasi] ont tendance à devenir [domp-té], [meurss], août , comme c’est la cas dans le mot cassis[kasiss].

Les tendances les plus fréquentes sont les suivantes: le passé simple est pratiquement disparu dans la langue orale, tout comme le plus-que-parfait. Le participe passé doit s’accorder, cela même si la tendance à l’orale est de ne pas faire cet accord. Par ailleurs, il existe quelquefois entre les francophones une hésitation entre l’emploi des auxiliaires être et avoir. Le futur se fait généralement en ajoutant -era, -ira ou -ra. Cependant, la langue orale a tendance à préférer le futur proche dans. Mais quand on utilise la négation, le retour au futur normal est quasi systématique. On n'entend plus rarement l’autre option car avec la première on économise des mots. De toutes les façons, cette négation a tendance a disparaître à l’orale.

Cela étant dit, le 6 mars 1998, une circulaire relative à la féminisation des noms de métiers émanant du premier ministre Lionel Jospin invitait les administrations à la féminisation des noms de métiers. Finalement, en 1999 est publié un guide de féminisation qui s’intitulait ‘Femme, j’écris ton nom’ et qui tirera au claire les emplois féminines corrects.

L’orthographe française est très archaïque et complexe. Le fait que toutes les réformes de l’orthographe aient été avortées a influencé le caractère arbitraire de l’orthographe, qui ne correspond plus à la réalité linguistique contemporaine. Il existe actuellement une ‘crise des langues’ qui se voit surtout dans le détériorée de la langue écrite, et cette situation se généralise non seulement en France mais aussi au Québec, en Belgique, et en Suisse romande. Touchant ce thème, le linguiste Alain Rey insinue que la crise des langues n’est qu’un aspect de la crise permanente des sociétés. Alors, l’Académie française délibéra de nouveau. Ils accordèrent qu’il n’y aurai plus d’impositions de nouvelles normes orthographiques. On assite à l’apparition d’ouvrages de référence tels que ‘Le bon usage’ , ‘Le dictionnaire de l’Académie’,etc…qui font état des rectifications. Cependant, les publications du ‘Petit Larousse’, ou du ‘Petir Robert’, n’ont accèpté qu’une partie des consignes proposes pour les changements. D’ailleurs, on ne parle plus de réformes, mais de simples rectifications. Cependant, il y a une coexistence d’usages comme conséquence de la tendance de chaque pays francophone ou région, à cultiver diverses variétés de français qui conservent toutes un certain nombre de traits originaux.

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