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Les rapports syntagmatiques

Les unités linguistiques s'enchaînent l'une à l'autre dans le déroulement de la chaîne parlée et dépendent l'une de l'autre. Toute combinaison de deux ou plusieurs signes linguistiques constitue un syntagme. Tout signe placé dans un syntagme tire sa valeur de son opposition à ce qui précède, à ce qui suit ou aux deux : "re-lire", "contre tous", « s'il fait beau » sont des syntagmes composés de deux unités ou davantage.

Les rapports associatifs (ou paradigmatiques, dénomination post-saussurienne)

Les éléments ainsi combinés sont par ailleurs associés chez le locuteur à d'autres qui appartiennent à des groupes multiformes : « enseignement » est relié aussi bien à "enseignant"… par parenté qu'à "armement", chargement"… par suffixation identique ou qu'à « apprentissage, éducation » par analogie des signifiés. Alors que les rapports syntagmatiques sont directement observables (in praesentia), les rapports associatifs sont virtuels, sous-jacents (in absentia).

Ces deux types de rapports coopèrent; la coordination dans l'espace (rapports syntagmatiques) contribue à créer des liens associatifs et ceux-ci sont nécessaires au repérage et à l'analyse d'un syntagme. Dans [kevuditil?][pas clair],(que vous dit-il ?) [vu](vous) est analysé comme unité de sens parce qu'il s'associe à « te/lui… » qui lui sont opposables : ils pourraient se substituer à [vu] et s'excluent l'un l'autre. Mais sans la présence de ce qui précède et suit (rapport syntagmatique), [vu] ne peut être perçu comme unité de sens : c'est le cas dans le syntagme [jelevu][pas clair] parce que la combinaison [levu] ne constitue pas un syntagme.

7. La notion de la catégorie grammaticale en tant qu’unité de la valeur et de la forme grammaticale. La différence entre la valeur grammaticale et la valeur lexicale du mot.

La catégorie grammaticale représente l’unité de la valeur grammaticale et de la forme grammaticale. La valeur grammaticale se manifeste par l’opposition de deux ou plusieurs significations catégorielles ; sur le plan de l’expression elle se reflète, quant à la catégorie morphologique, dans le changement de forme du mot ou, pour les catégories syntaxiques, dans celui de l’ordre des mots, de l’intonation ou dans l’emploi des mots-outils.

A la base de toute catégorie grammaticale se trouve une opposition de sens doublée d'une opposition de formes. La binarité est le minimum sémantique d'une catégorie grammaticale, qui peut, cependant, comprendre plusieurs oppositions (catégories ternaires, etc).

Par rapport à la réalité extralinguistique, on distingue les catégories sémantiques (subjectives et objectives) reflétant les phénomènes de la réalité, et les catégories non-significatives, asémantiques remplissant uniquement une fonction de structure.

Par rapport aux classes de mots, on distingue les catégories classificatoires et modificatoires. Parmi ces dernières, s'opposent les catégories purement grammaticales s'étendant à tous les mots de la même classe, et les catégories lexico-grammaticales qui n'affectent qu'une partie des mots d'une classe.

.La valeur grammaticale diffère de la valeur lexicale par les traits suivants: a) fonction nominative non-autonome; b) sens abstrait catégoriel; c) extension à une grande série de mots; d) caractère obligatoire pour une classe (ou série) donnée de mots; e) référence constan­te du mot; f) caractère fermé du système.

4. L'interaction sémantique et fonctionnelle entre le lexique et la grammaire se manifeste par leur interaction proprement dite ou leur compensation réciproque. On y relève notamment: a) restrictions imposées par le lexique à l'emploi des formes grammaticales; b) modification de sens lexical sous l'effet des formes grammaticales; c) grammaticalisation des éléments lexicaux; d) lexicalisation des éléments grammaticaux. La grammaticalisation suit la désémantisation du lexème, celle-ci étant facilitée par le sens large du mot, son emploi transitif ou redondant, par la présence des formes de suppléance.

L'aspect formel de la catégorie grammaticale est lié au problème des limites du mot, difficiles à établir en français. Les critères phonétiques, sémantiques, structuro-grammaticaux ne suffisent pas, à eux seuls, à délimiter le mot. D'où les tentatives d'exclure le mot de la description linguistique (Bally, Martinet, etc). Mais le mot reste la notion fondamentale de la science linguistique; il faut seulement faire la distinction entre la forme analytique d'un mot et une combinaison de mots.

Sous l'aspect grammatical, il importe de différencier: a) le mot de forme synthétique; b) la forme analytique du mot: mot auxiliaire (ou morphème autonome) + élément de mot indépendant; c) la forme analytique du terme de proposition: mot-outil + mot indépendant; d) la combinaison de deux termes de proposition.

Les moyens de l'expression grammaticale en français sont: la flexion y compris la flexion interne, l'agglutination, la suppléance, la flexion détachable (mot auxiliaire). L'environnement et l'emploi des mots-outils sont des procédés d'ordre syntaxique. La flexion en français manque de régularité. Le français emploie beaucoup de formes analytiques.

8. Le système des parties du discours propres à la langue française (PdD). Le classement des parties du discours, les points de vue sur leur organisation hiérarchique, les parties du discours essentielles et subsidiaires.

Les PdD sont de grandes classes (espèces ou catégories) de mots ayant les mêmes propriétés sémantiques et grammaticales. Elles sont caractérisées par trois aspects: le sens général (catégoriel), la forme grammaticale (ensemble des catégories grammaticales des mots), la fonction syntaxique des mots. L'appartenance d'un mot à une PdD est surtout déterminée par sa forme grammaticale. Pour les langues où les indices morphologiques ne sont pas assez nets (c'est aussi le cas du français), on est obligé de prendre en considération avant tout les critères syntaxiques (fonctions et distribution des mots).

Les PdD ne constituent pas un système rigide: faits intermédiaires, transpositions des mots d'une classe à une autre, neutralisation des indices catégoriels dans certaines constructions rendent difficile leur distinction et donnent lieu à beaucoup de discussions. Les points litigieux les plus importants de la théorie des PdD en français sont: a) la nécessité de la distinction des PdD; b) les principes de leur distinction; c) leur inventaire; d) la hiérarchie de ces catégories.

La nécessité de distinguer dans une langue les PdD est contes­tée par la grammaire formelle distributive d'une part et, de l'autre, par certaines théories négligeant les différences de structure entre les unités sémantiques de la langue. Pour distinguer les parties du discours, on avance différents critères: essentiellement sémantiques, exclusivement formels, sémantico-grammaticaux. Ces derniers sont les plus convaincants.

L'inventaire des PdD en français n'est pas établi de façon définitive. Selon les auteurs, leur nombre varie de 7 à 12. Tous les linguistes distinguent et traitent pareillement le nom et le verbe, alors que les autres PdD soulèvent des controverses qui portent surtout sur les problèmes suivants: a) noms de nombre (classe à part, adjectifs ou déterminatifs), b) déterminatifs (classe à part, pronoms ou adjectifs pronominaux); c) article (PdD indépendante, variété de déterminatifs, élément morphologique du substantif); d) particules (classe à part ou adverbes); e) mots-phrases (classe à part ou adverbes). Selon le classement de tous ces éléments, on voit varier sensiblement les limites de certaines autres PdD (adjectifs, pronoms, adverbes).

Les trois critères qui sont à la base de la distinction des PdD sont intimement liés entre eux. C'est le sens catégoriel qui détermine les catégories morphologiques et les fonctions syntaxiques du mot. En fin de compte, les parties du discours se déterminent par leur valeur dénominative, c'est-à-dire par ce que les mots représentent (désignent) et par la façon dont ils le représentent (mode de dénomination). Selon le mode de dénomination on distingue les PdD essentielles et subsidiaires. Les premières reflètent la réalité et nomment les choses d'une façon discontinue, indépendante et directe. Les PdD subsidiaires désignent la réalité globalement (interjections, mots-phrases), de façon non-indépendante (mots-outils) ou indirecte (pronoms). Selon le caractère des objets reflétés, on distingue, parmi les PdD essentielles, les verbes, les substantifs, les adjectifs, les adverbes et les numéraux, qui expriment respectivement les substances, les processus (actions, états), les caractéristiques des substances ou des processus et les nombres. On compte quatre classes de mots-outils en français: déterminatifs (y compris l'article), prépositions, conjonctions, particules. Ainsi on trouve 12 PdD en français, dont 5 essentielles et 7 subsidiaires.

Les mots-outils servent à constituer la forme syntaxique d'un mot autonome, à l'actualiser (déterminatifs, verbes-copules, prépositions, pronoms conjoints), à remplacer un terme de proposition (pronoms conjoints), à lier les termes ou les propositions entières (conjonctions, prépositions), à exprimer la modalité de la proposition en entier (particules).

Quant à la hiérarchie des PdD essentielles, trois théories divisent les linguistes: a) celle de l'égalité et de l'interdépendance du nom et du verbe; à ces deux espèces principales sont subordonnées respecti­vement deux espèces: adjectifs et adverbes; b) la théorie nominocentrique (ou «des trois rangs») qui part de la valeur dénominative des mots et place au sommet de la hiérarchie le substantif, seul suscep­tible de nommer les choses de façon absolument autonome; le verbe et l'adjectif se subordonnent au substantif, l'adverbe, à ces derniers; c) la théorie verbocentrique qui prend pour base le rôle constituant du mot dans la phrase et voit le terme régissant absolu dans le verbe qui a sous sa dépendance le nom et l'adjectif. Chacune de ces théories met au premier plan l'un des traits existant dans la réalité linguistique.

Aucune des PdD n'est homogène: on peut y distinguer le noyau et la périphérie. Les mots du noyau possèdent toutes les catégories grammaticales essentielles de la PdD donnée et remplissent les fonc­tions syntaxiques qui sont les fonctions primaires de cette espèce de mots. Les mots périphériques ne possèdent pas toutes les catégories de sa PdD en remplissant souvent les fonctions qui sont celles d'une autre PdD.

L'instabilité des limites entre les PdD se trouve à la base de la transposition fonctionnelle, c'est-à-dire du passage d'un mot à une autre catégorie. On distingue deux variétés ou étapes de la transposi­tion: transposition morphologique (où le mot quitte définitivement sa PdD) et transposition syntaxique (le mot, sans sortir de sa catégorie ne fait que remplir la fonction syntaxique d'une autre PdD). Les moyens de transposition sont la dérivation (transposition morphologique), la conversion (transposition morphologique ou syntaxique), les cons­tructions analytiques (transposition syntaxique). La transposition fonctionnelle peut être accompagnée d'un rétrécissement de sens du terme transposé.

9. Les notions « énoncé » et « énonciation », leur corrélation et les modalités d’énonciation. Les types d’énoncé et d’énonciation.

Dans toute communication, aussi bien orale qu'écrite, on trouve à la fois un énoncé et une énonciation. L'énoncé est le résultat linguistique, c'est-à-dire, la parole prononcée ou le texte écrit, tandis que l'énonciation est l'acte linguistique par lequel des éléments de langage sont orientés et rendus spécifiquement signifiants par l'énonciateur (et son co-énonciateur, qui n'est pas un simple destinataire) en vue de produire ledit énoncé : on dit généralement que l'énoncé est le « dit », tandis que l'énonciation est le « dire ». Pour résumer, « c'est l'énonciation qui fait l'énoncé ».

L'énoncé est de nature matérielle. En conséquence, il est saisissable par l'un de nos cinq sens (le plus souvent, l'ouïe, dans le cas de l'oral, et la vue, dans celui de l'écrit), et par ailleurs, reproductible, tout d'abord, oralement, ensuite, par l'écrit, enfin, par les moyens techniques modernes, tels que l'enregistrement, analogique ou numérique.

L'énonciation en revanche, est beaucoup moins matérielle, et partant, beaucoup plus difficile à cerner et à transcrire. N'étant pas toujours directement perceptible, elle peut faire l'objet d'une enquête ou d'une déduction, mais elle nous échappe toujours, au moins partiellement : consistant en un acte individuel et unique, « l'énonciation, par nature, ne peut être reproduite ».

D'un point de vue strictement grammatical, on pourrait croire a priori que seuls les énoncés concernent cette discipline, et que par conséquent, l'énonciation est hors sujet. Ce n'est pas exact. En effet, d'abord, l'énonciation sert précisément à circonscrire les limites du champ de la morphosyntaxe, ensuite, son repérage est indispensable à l'étude de certaines catégories, telles que nomspronomsadverbes.

Un énoncé coupé de la situation d'énonciation (on dit aussi : un plan non embrayé) ne comporte aucun indice (ou embrayeur) permettant de repérer celle-ci. Il s'agit souvent du récit, mais également des énoncés sentencieux, des textes de lois, des proverbes, des modes d'emploi, des descriptifs techniques, des démonstrations scientifiques, etc. (et généralement, cela concerne l'écrit) :

(1) Lundi 10 janvier 2005, au pied de la tour Eiffel, Solange Martin a dit à Charles Dupuis : « Les Parisiens se sont emparés de la Bastille le 14 juillet 1789. »

L'énoncé « Les Parisiens se sont emparés de la Bastille le 14 juillet 1789. » est produit par la situation d'énonciation suivante.

- L'énonciateur est « Solange Martin ».

- Le destinataire est « Charles Dupuis ».

- Le lieu de l'énonciation est « au pied de la tour Eiffel ».

- Le temps de l'énonciation est le « lundi 10 janvier 2005 ».

Cet énoncé ne comportant aucun embrayeur permettant de mettre celui-ci en relation avec sa propre situation d'énonciation, cet énoncé doit donc être analysé comme « coupé » de celle-ci. Cet énoncé est un récit.

Un énoncé ancré dans la situation d'énonciation (on dit aussi un « plan embrayé ») comporte au moins un indice (ou embrayeur) permettant de repérer celle-ci. Il s'agit souvent du discours oral :

(3) Lundi 10 janvier 2005, au pied de la tour Eiffel, Solange Martin a dit à Charles Dupuis : « Demain, je t'attendrai ici. »

L'énoncé « Demain, je t'attendrai ici » est produit par la même situation d'énonciation que celle des deux énoncés ci-dessus, mais contrairement à ce qui se passe pour les deux premiers, ce troisième énoncé contient un certain nombre d'embrayeurs permettant de mettre celui-ci en relation avec sa propre situation d'énonciation.

- L'adverbe « demain » est un embrayeur temporel, signifiant précisément le « mardi 11 janvier 2005 ».

- Le pronom personnel « je » est un embrayeur de la première personne désignant l'énonciateur, soit « Solange Martin ».

- Le verbe « attendrai » — plus précisément, sa terminaison (« ai » : futur de l'indicatif, première personne du singulier) — est également un embrayeur de la première personne désignant l'énonciateur, soit « Solange Martin ».

- Le pronom personnel « t' » est un embrayeur de la deuxième personne renvoyant au destinataire, soit « Charles Dupuis ».

- Enfin, l'adverbe « ici » est un embrayeur spatial, signifiant précisément « au pied de la tour Eiffel ».

Ce troisième énoncé est donc « ancré dans la situation d'énonciation ». Cet énoncé est un discours.

On appelle énonciation toute action qui consiste à produire un énoncé, c'est-à-dire un message oral ou écrit, dans une situation déterminée.

• La situation d'énonciation correspond donc aux circonstances de temps et de lieu dans lesquelles est produit l'énoncé. Elle varie, en particulier, selon l'identité du locuteur(celui qui produit l'énoncé) et de l'interlocuteur (celui à qui il est destiné).

• On appelle indices de la situation d'énonciation les traces de la prise en charge d'un énoncé par un locuteur. Ex. : Venez, ma fille : votre maître de musique est allé aux champs, et voilà une personne qu'il envoie ici pour qu'il vous montre à chanter.

On distingue deux grands types d'énoncé : l'énoncé ancré dans la situation d'énonciation et l'énoncé coupé de la situation d'énonciation.

10. La notion du discours, ses traits pertinents et les lois de son fonctionnement.

La grande extension du concept discours le rend difficile à appréhender. Tantôt, il est synonyme de la parole au sens saussurien, tantôt il désigne un message pris globalement.

Dans l’œuvre de Benveniste (1966), il est défini comme "toute énonciation supposant un locuteur et un auditeur et chez le premier l’intention d’influencer l’autre en quelque manière" (p.242).

Chez Jaubert (1990), c'est "du langage en situation" (p.22). Selon Widdowson, c’est "l’utilisation d’énoncés en combinaison pour l’accomplissement d’actes sociaux" (dans Kramsch, 1984, p.10).

Avec Kerbrat-Orecchioni, il s’agit de "langage mis en action" (dans Bougnoux, 1993, p.219), tandis que du point de vue de Maingueneau (1976), "le discours n’est pas un objet concret offert à l’intuition, mais le résultat d’une construction (…), le résultat de l’articulation d’une pluralité plus ou moins grande de structurations transphrastiques, en fonction des conditions de production" (p.16).

S’il est difficile de circonscrire le discours à travers cette diversité de définitions, il y a néanmoins une évidence : "le discours ne peut être défini comme une unité linguistique, mais qu’il résulte de la combinaison d’informations linguistiques et situationnelles" (Roulet, Filliettaz et Grobet, 2001, p.12).

Aussi, concluons-nous que le discours implique un acte langagier d’où émergent un texte, un contexte et une intention. Le discours est donc une entité complexe ayant une dimension linguistique (en tant que texte), une dimension sociologique (en tant que production en contexte), et une dimension communicationnelle (en tant qu’interaction finalisée).

Le discours peut être:

pédagogique quand le locuteur fait appel à des procédés de renforcement comme la répétition.

didactique quand le locuteur entend faire la leçon à son interlocuteur. Il se présente alors comme étant celui qui "sait". 

prescriptif quand le locuteur adopte le ton du conseiller ou dicte des comportements à adopter.

Mais le discours est foncièrement :

subjectif: le discours est toujours celui d'un sujet individuel ou collectif. Qu'il s'agisse de discours médiatique ou scientifique, il est pris en charge par une instance. La notion de discours désincarné n'est pas envisageable.

dialogique: parler, c'est parler à quelqu'un. Le locuteur en situation de discours postule nécessairement un allocutaire. Contrairement à l'idée généralement admise, le monologue n'est pas monologique. En tant que discours, il est dialogique.

polémique : le discours est une arme de combat. Il doit son existence à un état de choses à définir ou redéfinir. Il n’envisage les réalités à construire qu’à partir de réalités à déconstruire.

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