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Елухина Н.В. Французский язык. 7 класс-2003

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с) les mots un accident, confortable, extraordinaire et l'expression en bon état:

Il y a eu un accident de voitures, par bonheur personne n'a été blessé. Cette nouvelle auto est très confortable. Cet homme a une mémoire extraordinaire; il peut apprendre par cœur des livres entiers. Cette auto n'est pas neuve, mais elle est en bon état, on peut l'acheter.

9. Ecoutez un texte où il s'agit du métro de Paris, dites si le métro de Paris est différeru

de celui de Moscou.

L'ARRIVÉE D'UN PROVINCIAL À PARIS

M o t s e t g r o u p e s d e m o t s n o u v e a u x

commode, la bouche du métro, le sous-sol, les fondations, un hall, arra.cher

Le métro à Paris est vieux. Il n'est pas très beau, mais il est commode. Son architecture est simple. Les tunnels des stations sont blancs, couverts d'afïiches. Les wagons, petits mais confortables, sont pleins de monde. Au milieu de chaque rame il y a un wagon qui est presque vide. C'est un wagon de lr e classe. Qn passe sur le quai par une porte qui se ferme automatiquement quand la rame entre dans la station et ne s'ouvre que lorsque la rame a quitté la station.

Me voici à la gare de Lyon. Je savais que la bouche du métro devait être juste en face. Je cherchais, je ne voyais rien. Droit devant moi, il y avait bien un escalier qui descendait vers le sous-sol, mais cela ne pouvait pas être le métro. Un train, comment pouvait-il circuler sous les fondations mêmes d'une gare? Cet escalier devait conduire à un restaurant, ou, que sais-je, à des ateliers? Mais de très jeunes filles, des vieilles dames, des ouvriers montaient et descendaient. Je suis, moi aussi, descendu pour voir...

Dans un hall il y avait un guichet. J'ai vu vingt personnes qui disaient un mot à la personne qui, de l'autre côté du guichet, attendait. Quel était ce mot? Que devais-je dire? Je savais par cœur ce que je devais prendre: Vincennes-Maillot, dans la direction Maillot, et descendre à l'Hôtel de Ville, voilà le programme.

Venait un ouvrier. J'ai suivi. Il a montré du doigt "un" et il a dit "carnet". Alors, j'ai montré mon doigt, et j'ai dit "carnet". Le temps de dire ouf! et j'ava.is devant moi un carnet gris. Derrière moi, j'avais déjà cinq ou six personnes qui disaient qu'il fallait dormir dans son lit, et non au guichet du métro.

Six hommes ont eu le temps de me dépasser dans un long couloir. Enfin, je me suis trouvé devant un employé. Je lui ai donné mon carnet. Il a arraché un ticket et m'a regardé d'un air qui voulait dire: "Ça va pour la première fois parce que vous êtes un provincial, mais la prochaine fois présentez-nous un ticket déjà tout prêt."

D'après F. С a 1 i, Sortilèges de Paris

10.

Décrivez

le

métro

de

Paris.

 

 

11.

Posez cinq

questions

sur

le

texte

et répondez-y.

12.

Résumez

le

texte

de

la

part

de

ce provincial.

13.(Après l'ex. 28.) Ecoutez un récit. Voici son titre "Les hommes de la télé". De quoi

s'agit-il, qu'en pensez-vous?

LES HOMMES DE LA TÉLÉ

G r o u p e s d e m o t s n o u v e a u x

un metteur en scène, de bonne humeur, il a beaucoup de mal à

Une camionnette bleue où sont écrits les mots "Télévision française" s'arrête devant la porte d'un vieux château de Provence. Deux hommes avec de longs cheveux dans le cou et des lunettes noires descendent. Christine, qui passe ses vacances de printemps chez sa grand-mère, les aperçoit la première.

— La télévision ici, pense-t-elle, mais pourquoi?

Elle court vers les deux hommes. Ses deux frères, Philippe, 17 ans, et Luc, 14 ans, la suivent.

Bonjour, mademoiselle, dit l'un des deux hommes. Nous voulons demander à votre grand-mère de nous permettre de montrer le château de Roumagnou et toutes ses richesses à la télévision.

Mais bien sûr, je vais vous conduire près d'elle. Ma grand-mère ne peut plus marcher.

Les voici près de la vieille dame.

Permettez-nous, madame, de nous présenter. Je m'appelle Frank Verlet...

Et moi Stéphane Lamy. Nous sommes des metteurs en scène de la télévision. On nous a dit que vous aviez de très beaux meubles du XVIIIe siècle et des objets extraordinaires. Aujourd'hui, nous venons seulement pour voir. Demain, nous reviendrons avec nos appareils et toute notre équipe.

Regardez tout ce que vous voulez. Et, bien sûr, nous vous gardons pour la nuit. On va s'occuper de vous, préparer vos chambres.

Merci mille fois, madame. C'est trop gentil.

Christine, fais visiter le château à ces messieurs.

La jeune fille obéit avec joie. L'année dernière, elle a joué dans une pièce de Molière avec des élèves de sa classe. Depuis, elle rêve de théâtre et de cinéma. Peut-être ces metteurs en scène vont-ils remarquer ses longs cheveux blonds, son sourire, la couleur de ses yeux?

Extraordinaires ces meubles! admire Frank Verlet.

Vous pouvez le dire. Ce sont de très anciens meubles.

Et ce tableau.

C'est un Clouet.

Les deux hommes regardent chaque chose de près.

Voulez-vous faire du cinéma, mademoiselle? demande tout à coup Frank Verlet à Christine.

La jeune fille devient toute rouge.

Bien sûr, dit-elle. Après l'école...

Vous êtes très jolie, continue Frank. Et pour commencer, ou vous verra dans notre fdm sur Roumagnou. D'accord?

— Bien sûr. Comme je suis contente! Je mettrai ma longue robe blanche. A huit heures, tout le monde se met à table. Madame de Roumagnou aime avoir des invités: elle est de très bonne humeur. Christine est heureuse. Philippe pense: "Pourquoi n'écrirai-je pas la musique de ce film?" Seul Luc ne dit

rien. Il n'aime pas ces hommes, sans savoir pourquoi...

Vers 11 heures, chacun monte dans sa chambre.

Christine s'endort, elle rêve au lendemain. Philippe a des nouvelles musiques plein la tête. La vieille dame pense aux beaux jours passés à Roumagnou. Et Luc que fait-il? Caché derrière une porte, il regarde. Les deux hommes de la télévision ne sont pas restés longtemps dans leur chambre. Vite, sans faire de bruit, ils transportent dans leur camionnette des meubles et des objets d'art.

Alors, le garçon se décide. Il prend sa bicyclette et court dans la nuit jusqu'à la ville. Il a beaucoup de mal à expliquer son histoire à la police.

Venez vite, deux hommes volent ma grand-mère.

Ta grand-mère?

Non, ses meubles, ses tableaux...

Qui sont ces hommes?

Des gens de la télévision... Enfin, non, ils sont faux, mais ce sont de vrais voleurs.

Tout cela n'est pas très clair.

Mais dépêchez-vous! On va arriver trop tard. Je vous expliquerai. Enfin, les policiers se lèvent, prennent leur voiture et arrivent juste à temps

pour arrêter les "metteurs en scène" . Pauvre Christine, pense Luc... Ce n'est pas encore pour demain son premier film.

D'après E. G a b о u, Les hommes de la télé

C o m m e n t a i r e

un Clouet имеется в виду одна из картин Жана Клуэ {известного

художника XVI века)

14. Résumez le récit de la part de Luc.

15. Dites ce que vous auriez fait à la place de Luc.

16. (Après l'ex.

34.)

Narration.

Ecoutez

le texte «Une belle ferme» faites-en par écrit la

narration.

Voici

le plan pour

vous

aider.

1.Une ferme flamande: la maison d'habitation.

2.D'autres bâtiments sur les côtés de la maison d'habitation: l'écurie, l'étable, la bergerie.

3.D'autres bâtiments en face: les granges, les hangars.

4.La ferme à l'heure du petit déjeuner et plus tard.

UNE BELLE FERME

M o t s n o u v e a u x :

un volet, une écurie, une bergerie, sain, une charrue, un laboureur, pondre (ont pondu), picorer

Dans son carré de murs, au milieu des champs, la ferme flamande est une confortable demeure. Cela se voit tout de suite. A l'autre bout de la cour, voilà la maison d'habitation, avec ses volets verts, ses fleurs aux fenêtres, ses rosiers aux

murs, et son air de propreté.

Sur les côtés s'alignent des bâtiments: l'écurie pour les chevaux de labour, l'étable pour les vaches laitières, la bergerie où habitent les brebis et les agneaux.

Tous ces animaux sont beaux et sains.

En face, les granges contiennent le blé et l'avoine que mangent les chevaux. Dans les hangars il y a les machines agricoles: le tracteur, les charrues, la mois-

sonneuse, et tous les outils.

Pour l'instant rien ne bouge, car c'est l'heure du petit déjeuner; mais bientôt, laboureurs et bergers partiront pour les champs et les prés, et nous irons avec la fermière visiter la basse-cour. Déjà, dans le poulailler, la volaille s'agite; plusieurs poules ont pondu. Ecoutez les cris et les chants. Vite on leur ouvre la porte et on les

laisse picorer au grand soleil.

D'après G. Mauger.

Leçon 7

1.

(Après l'ex.

12.)

Dites quelle est la différence entre ces mots du point de vue de la

 

prononciation

et

du sens:

dur — mur — sur

rare — tard — car — (il) part

2. a) Dans les phrases que vous allez écouter, relevez les homonymes.

Les cours commencent à neuf heures. La cour de notre maison est bien propre. Au cours de la réunion de notre cercle, Michel a fait un rapport très intéressant. Michel court trop vite, je ne peux pas le rattraper.

Il est tard déjà, il faut fermer les volets. L'avion volait au-dessus des nuages. Mon frère a vingt ans. Les Français boivent du vin à chaque repas. M. Morrel vint à bord du "Pharaon".

b) Traduisez les mots:

la cour — le cours — il court;

le volet — il volait; vingt — le vin — il vint.

3.

Ecoutez des phrases et traduisez les expressions avec les

verbes

faire et

mettre.

 

Pendant les vacances, j'ai fait la connaissance de plusieurs Français. C'est

 

un beau film, pour le voir, on fait la queue devant le guichet. Je n'aime pas

 

faire les commissions. J'ai rencontré mon ancien ami, il a fait mine de ne

 

pas me reconnaître. L'avion fait peur à cette vieille dame. Mon ami me fait

 

signe de le suivre et entre dans le magasin. La fermière a fait entrer le

 

vieillard dans la maison.

 

 

 

 

Le chauffeur a mis le moteur en marche. Le détachement de partisans s'est

 

mis en route. On attend des invités, maman met les couverts. Les invités

 

sont arrivés et on s'est mis à table.

 

 

 

4.

a)

Ecoutez des phrases et levez la main quand le mot

train

entre dans

l'expression

 

être

en train de...

 

 

 

J'aime les voyages en train. Quand nous sommes arrivés, mon voisin était en train de dormir. On est en train de faire ses adieux. Le train a du retard. Je suis en train de faire mes valises.

b) Dites ce que cette expression veut dire.

5. Ecoutez des phrases et traduisez les mots vu(e) et peine.

Les passants ont vu le "Pharaon". La vue qui s'ouvre des Monts Vorobievy est belle. J'ai une mauvaise vue. A la vue d'un navire qui était en train d'entrer au port, les passants sont accourus. Je suis à peine arrivé. Ce n'est pas la peine de lui en parler. Ce vieillard marche avec peine.

6. Vous

savez ce que le préfixe dé- (dés-) signifie. Précisez alors la différence entre

les

mots:

armer — désarmer; habiller — déshabiller; chausser — déchausser; couvrir — découvrir.

I C C

2 5 5

7. (Après l'ex. 14.) Précisez le temps des verbes:

il rendra — il rendrait — il rendait; nous désarmons — nous désarmerons — nous désarmerions; vous vous séparez — vous vous sépariez — vous vous sépareriez; tu t'agitais — tu t'agiterais — tu t'agiteras.

8. Ecoutez des phrases et répétez le groupe de mots qui exprime le temps.

M o d è l e :

Quand la guerre fut déclarée, le fils Sauvage partit au front — quand la

guerre fut déclarée.

Quand les Allemands avaient occupé Paris, la lutte clandestine a commencé. Lors de la Seconde Guerre mondiale, des milliers et des milliers de combattants ont pris part à la lutte contre les fascistes. Lors de l'anniversaire de la Victoire, on a mis une plaque commémorative en l'honneur des combattants de la Résistance. Le lendemain de l'arrivée du "Pharaon", Dantès a été arrêté. La veille du départ de l'expédition tout le monde s'est réuni à bord du "Duncan".

9. (Après

l'ex.

19.)

Dites

ce

que signifient:

a) les

mots

de

la

même famille:

déclarer —

déclaration

(f)

Après la déclaration de la guerre, tous les jeunes gens ont été mobilisés.

p l u i e (f) — p l u v i e u x , p l u v i e u s e

C'était une journée pluvieuse d'automne.

é t o n n é — é t o n n e m e n t (m)

Au grand étonnement de ses maîtres, Jean a bien passé tous les examens.

r è g l e (f) — r é g u l i e r , - è r e

Les rames arrivaient à intervalles réguliers.

d é c o r e r — d é c o r a t i o n (f)

Ce partisan a trois décorations: l'ordre du Drapeau Rouge et deux ordres de l'Etoile Rouge.

é t u d i e r — é t u d i a n t (m), -e (f)

Mon frère est étudiant à l'Université.

s o u p i r (m) — s o u p i r e r

"La plupart de mes camarades ont péri", dit l'ancien combattant de la Résistance et il soupire tristement,

c o n d u i r e — r e c o n d u i r e

Nous avons reconduit nos amis à la gare.

b) les mots une prairie, u n e sentinelle, une méprise, isolé, imaginer:

J'ai aperçu mon ami au loin, j'ai couru après lui, je lui ai donné une tape sur l'épaule et j'ai crié à son oreille: "Salut, mon vieux!" Il s'est

retourné. Quelle méprise! Je me suis trompé: ce n'était pas mon ami. La prairie est couverte d'herbe, les vaches y viennent pour manger. Le général a choisi une maison isolée, située loin de toute autre maison et a mis une sentinelle à sa porte qui devait la garder jour et nuit. Imaginez l'étonnement du général quand il a vu des partisans dans la maison.

10. Ecoutez un récit et tâchez de répondre aux questions suivantes:

Qui attendait la veuve Jacobé?

Qui est venu un soir chez elle?

Pourquoi Г a-t-elle si bien reçu?

Qu'est-ce qui est arrivé à son fils?

UN FILS DE VEUVE

M o t s n o u v e a u x

une veuve, une auberge, une déception, tenter, espérer

La maison de la veuve Jacobé se trouvait près de la gare de chemin de fer. La veuve Jacobé n'était venue y habiter qu'après le départ de son fils Aristide au front. Elle avait choisi cette maison parce qu'elle était tout près du chemin de fer. Il semblait à la bonne dame que de cette façon elle était plus rapprochée de son garçon.

La pauvre femme avait eu d'abord des lettres à des intervalles réguliers. Puis, les lettres étaient devenues rares. La dernière lettre était du 30 août. Puis, plus rien; un silence absolu. Mais elle attendait toujours. Tous les soirs, dans la petite salle à manger, elle préparait un souper froid, mettait un couvert, puis elle attendait.

Un soir, par une nuit pluvieuse et très sombre, le dernier train entra en gare. Un jeune soldat en descendit. Il paraissait très fatigué. Comme il ne pouvait continuer sa route que le lendemain, il chercha une auberge. Il ne voyait rien et marchait avec peine.

A la fin, il vit dans la nuit une fenêtre éclairée. Le soldat pensa que c'était l'auberge qu'il cherchait. Il s'approcha de la maison et sonna. La fenêtre éclairée s'ouvrit, une tête de femme apparut et s'écria:

— Oh, cher enfant, c'est donc toi, enfin!

La porte fut ouverte, et le soldat se trouva devant une vieille femme à cheveux gris, qui souleva la lampe, le regarda avec étonnement et dit:

Mon Dieu! ce n'est pas lui.

Excusez-moi, Madame, répondit le soldat. Je me suis trompé de porte. Mme Jacobé était restée paralysée par la déception. Pourtant quand elle vit

ce jeune soldat fatigué qui avait le même âge qu'Aristide, les larmes coulèrent de ses yeux.

Entrez tout de même, reprit-elle enfin. Je ne peux pas laisser dehors un de nos soldats par un temps pareil.

Elle le fit entrer, lui enleva son sac, lui servit le souper froid préparé pour Aristide, et tout ce temps, elle lui parlait de son fils disparu. Après le souper, elle le conduisit dans la chambre de son garçon. Puis le lendemain matin, lorsque le jeune soldat se prépara à partir, elle lui servit encore un bon déjeuner et recommença à lui conter l'histoire d'Aristide.

Le malheureux enfant! soupirait-elle, comme il doit souffrir là-bas à l'étranger!.. Quand il est parti, je lui avais tricoté de mes mains un bonnet de laine bleue car il souffre de maux de tête.

Le soldat ne mangeait plus. Il se souvint tout à coup que, lorsqu'il était avec les camarades dans la prairie de Sedan, où les sentinelles allemandes les gardaient, il avait à côté de lui un jeune soldat qui ressemblait à Aristide et avait un bonnet de laine bleue. Les camarades l'appelaient "le petit bleu". Un soir, "le petit bleu" avait tenté de s'évader. Une sentinelle l'avait tué dans la prairie...

Le soldat se leva, remercia la veuve et lui dit qu'il fallait espérer et qu'il restait encore beaucoup de Français — prisonniers de guerre. Puis il reprit son sac et s'éloigna.

D'après A. T h e u r i e t, Un fils de veuve

C o n t r ô le de la c o m p r é h e n s i o n

11. Posez dix questions sur le texte et répondez-y.

12.Dites:

pourquoi le jeune soldat n'a pas dit la vérité à la mère d'Aristide; quel sentiment de la veuve Jacobé l'auteur veut mettre en relief;

ce qui prouve que la mère attendait toujours son enfant et ne voulait pas croire à sa mort.

13.

Résumez

le

texte

de la part de la veuve

Jacobé et de

la part

du

jeune

soldat.

14.

(Après

l'ex.

27.)

Ecoutez une conversation

des jeunes

Français

et

dites

de quoi ils

 

parlent.

 

 

 

 

 

 

 

 

M o t s e t g r o u p e s d e m o t s n o u v e a u x

un défilé de chars, une chauve-souris, cocagne, La Ferté (un endroit)

Il y a une jolie tradition en France: les carnavals. Jacques, un jeune agriculteur normand, reçoit des amis ce soir: Chantai et André, agriculteurs eux aussi à La Ferté, et Lise, la sœur de Jacques, étudiante à Caen. Ils vont discuter d'une idée de Jacques: faire un carnaval à La Ferté.

J a c q u e s : Bonjour, les amis! Asseyez-vous. Qui veut boire quelque cho-

se... Café? Cidre? Bière?

С h a n t a 1: Un café. L i s e : Moi aussi.

A n d r é : Oh! Eh bien! donne-moi un verre de cidre, s'il te plaît... Alors, Lise, parle-nous un peu de tes vacances de février. Tu viens de Nice. Tu as vu le Carnaval?

L i s e : Oui. C'est un grand carnaval, le plus grand de France. Il a déjà 100 ans! Il y a beaucoup de choses dans ce carnaval. D'abord, un défilé de chars, de chars très amusants, comme celui des Ratapignata...

J a c q u e s : Des ... quoi?

L i s e : Des Ratapignata. Ce sont des chauves-souris en carton. Il y a aussi des chars qui montrent des personnages de l'histoire: Napoléon, Louis XIV...

Le plus amusant, c'est la traversée de Nice par le roi du carnaval. Un roi fait avec du papier journal et de la colle. Le dernier jour du carnaval, on brûle ce roi et tout le monde danse.

С h a n t a 1: Et la reine?

L i s e : C'est une jeune fdle de Nice. Elle reçoit beaucoup de cadeaux. Par exemple, cette année, son poids en œillets! Miss Carnaval va avoir 2 250 œillets pour ses 49 kilos!

J a c q u e s : Alors, Lise, quelle idée as-tu pour La Ferté, après ce voyage à Nice?

L i s e: Eh bien! Nous pouvons peut-être avoir un ou deux chars. Après les carnavals, on vend les chars. Pas très cher, car ils ne sont pas neufs.

C h a n t a i : Ah! Moi, j'aime bien l'idée des œillets...

A n d r é : Attendez avant de continuer. J'ai une lettre de mon cousin Marcel. Il explique comment est le carnaval dans son village.

Ecoutez:

Mon cher André!

C'est une bonne idée de vouloir faire un carnaval à La Ferté. Chez nous, il y a un petit carnaval depuis longtemps. Voilà ce que nous faisons. Le matin, il y a des jeux, des courses en sac, des courses à l'œuf, et aussi un mât de cocagne plein de savon. Et, en haut du mât, des provisions. Personne n'arrive jamais en haut, à cause du savon! A deux heures de l'après-midi, c'est le corso fleuri: tous les tracteurs défilent dans les rues du village avec des fleurs dessus. C'est très beau! Et le soir, la fête se termine par un bal. Moi, je ne peux jamais danser: je joue de la guitare dans l'orchestre!

J'espère, André, que cela va te donner des idées. Et n'oublie pas de m'inviter à La Ferté, pour votre carnaval. Amitiés à tous et à très bientôt.

Marcel

15.Dites: qui est venu discuter du carnaval à La Ferté; quel carnaval a vu Lise; ce que Lise propose pour le carnaval de La Ferté; ce que Chantai propose; de quoi parle Marcel dans sa lettre.

16.

a)

Décrivez

le carnaval

à

Nice

et

celui

du

village

de Marcel,

 

b)

Décrivez

un

carnaval

que vous

avez

vu.

 

17.

(Après

l'ex.

29.)

Narration.

Voici

le

plan

pour vous aider. (План записывается на

 

доске,

рассказ

читается

два

раза

в

среднем

темпе.)

1.Denise Morin, un agent secret.

2.En 1941, Denise Morin habite à l'intérieur de l'Hôtel des Invalides.

3.Elle cache chez elle des parachutistes et des partisans.

4.Denise Morin cherche les parachutistes, les cache et puis ils partent hors de France.

5.Vers la fin de la guerre, Denise Morin cache des armes.

6.La Giestapo arrête toute la famille.

7.En 1945, l'armée américaine libère Mme Morin.

8.A 67 ans, Mme Morin tient un kiosque à journaux.

UN AGENT SECRET

M o t s e t g r o u p e s d e m o t s n o u v e a u x son activité clandestine, officier de la Légion d'honneur,

^un "Ausweis" (нем. пропуск), hors de France, on l'a chargée

C'est une femme aux cheveux blancs, à la voix douce. Elle vend des journaux dans son kiosque de l'avenue Marceau à Paris. On n'imagine pas ainsi un agent secret. Et pourtant, son activité clandestine entre 1941 et 1944 a été bien dangereuse. Elle se nomme Denise Morin: elle a soixante-sept ans. Elle est officier de la Légion d'honneur et a de nombreuses décorations françaises et étrangères. Tout cela parce qu'elle a sauvé cinquante parachutistes américains, trente-cinq agents secrets anglais, treize partisans français et six belges.

Tout a commencé en 1941. Elle habitait à l'intérieur de l'Hôtel des Invalides. Le jour, elle devait montrer un "Ausweis" aux soldats allemands pour entrer et sortir des Invalides. Mais, la nuit, les parachutistes et les partisans pouvaient entrer chez elle par une petite porte de derrière. Au bout de quelque temps, les soldats allemands reconnaissaient déjà Mme Morin lorsqu'elle passait et montrait son "Ausweis". Même s'il y avait à côté d'elle un homme à qui elle donnait le bras, ils croyaient que c'était quelqu'un de sa famille.

Elle allait chercher les parachutistes américains ou anglais, descendus dans