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Лексикология_ШПОРЫ.doc
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Objet d’étude de la lexicologie. Le mot «lexicologie» remonte à deux radicaux grecs: à lexicon signifiant 'vocabulaire' et à logos au sens d' 'étude'. Ainsi la lexicologie est une branche de la linguistique qui étudie le vocabulaire d'une langue, ses particularités, les voies de son enrichissement.

Le vocabulaire constitue une partie intégrante de la langue. Aucune langue ne peut exister sans mots. C'est d'après la richesse du vocabulaire qu'on juge de la richesse de la langue en entier.

La lexicologie a pour objet d'étude le vocabulaire ou le lexique d'une langue.

La lexicologie diachronique (ou historique) envisage le développement du vocabulaire d'une langue dès origines jusqu'à nos jours, autant dire qu'elle en fait une étude diachronique. Elle profite largement des données de la linguistique comparée dont une des tâches est la confrontation des vocables de deux ou plusieurs langues afin d'en établir la parenté et la généalogie. La lexicologie historique ou diachronique s'occupe de l'évolution du vocabulaire. Au contraire, la lexicologie synchronique (ou descriptive) a pour tâche d'étudier le vocabulaire dans une période déterminée de la langue. Ainsi le but de ce cours est d'étudier le lexique du français d'aujourd'hui. Ces deux types de lexicologies se rattachent étroitement l'un à l'autre. Tout en étudiant le lexique du français d'aujourd'hui, la lexicologie descriptive profite souvent des données de la lexicologie historique qui permettent de mieux comprendre l'état actuel de la langue.

Le lien de la lexicologie avec les autres branches de la linguistique. La lexicologie est étroitement liée aux autres branches de la linguistique: la grammaire, la phonétique, la stylistique. Le lexique et la grammaire sont intimement liés l'un à l'autre. Le sens du mot (sa signification lexicale) dépend souvent de ses liens grammaticaux avec les autres mots. Ainsi les verbes intransitifs devenus transitifs reçoivent un complément d'objet direct et changent de sens. la Lexicalisation des formes grammaticales, c'est-à-dire leur transformation en unités lexicales (locutions ou mots composés). Le processus contraire est la grammaticalisation des unités lexicales. Ainsi les substantifs goutte, pas, guère, point, devenus la deuxième partie de la négation, ont reçu une valeur purement grammaticale.

La lexicologie et la phonétique. Chaque mot a son propre aspect phonique sans lequel il n'existerait pas. Pourtant si l'on veut expliquer l'aspect phonique actuel du mot, son origine, on doit souvent s'adresser aux données de la phonétique historique, qui ont changé la face du mot. La richesse du vocabulaire en homonymes s'explique en premier lieu par l'évolution phonétique de la langue. Ainsi les substantifs mer (marem), mère (matrem), maire (major) n'avaient autrefois rien de commun dans leur prononciation.

La lexicologie et la stylistique. Chaque mot possède en dehors de ses valeurs grammaticale et lexicale une valeur stylistique. Il existe des faits linguistiques qui peuvent être étudiés à la fois par la lexicologie et par la stylistique: les synonymes, les néologismes et les archaïsmes, les dialectismes, les argotismes.

Le mot

En linguistique traditionnelle, le mot est un élément significatif composé d’un ou de plusieurs phonèmes1. Il est avant tout une unité sémantique. C’est à l’aide des mots qu’on exprime des notions (des concepts). Ils sont également les principaux outils de la communication.

Il faut distinguer avant tout les mots autonomes (mots lexicaux, mots pleins) et les mots accessoires (mots grammaticaux, mots-outils). Le mot autonome est une unité linguistique constituée d’un ou de plusieurs phonèmes ayant une signification lexicale, ainsi qu’une existence et un emploi indépendants en tant qu’unité de la syntaxe.

Quant aux mots accessoires, ils déterminent les rapports grammaticaux à l’intérieur de l’énoncé (il, de, et, à, pour, puisque, etc.). Bien que l’autonomie sémantique leur manque, ces éléments sont eux aussi des mots.

Fonctions des mots.

Tout mot est porteur de différentes fonctions. La majeure partie des mots est appelée à rendre des notions. C'est leur fonction rationnelle ou logique. Un certain nombre de mots ne le peuvent pas, tels que pronoms personnels, noms propres, mots-outils.

Tout en traduisant des notions les mots autonomes désignent les objets ou leurs propriétés, les faits, ce qui constitue leur fonction nominative. Les noms géographiques traduisent des notions uniques: Paris, la France, La Méditerranée, la Loire, les Alpes.

Les mots peuvent avoir une valeur neutre ou une valeur affective (expressive). Les mots à valeur affective traduisent les sentiments humains, l'attitude de l'homme envers la réalité. Ce sont, par exemple, des noms communs ou des verbes à fonction négative comme coquin, nigaud, mouchard, , écrivailler, politicailler. Les interjections ne remplissent que la fonction expressive, positive ou négative: hélas, tiens, hourra, allons, bravo

Le sens étymologique et la motivation. Si l’on considère l’histoire d’un mot, on peut reconnaître son sens primitif (ou étymologique) et les sens dérivés. Dans « aller se promener au bois » le mot bois est employé dans son sens primitif. Mais dans les groupements « du bois mort, les bois d’un cerf » on trouve les sens dérivés du substantif bois.

D’autre part, si le mot exprime une chose, une qualité ou une action réelle, on dit qu’il est pris au sens propre.

Le sens figuré (ou l’emploi figuré) est celui qu’un mot prend en plus de son sens propre si cet emploi résulte d’une métaphore. Comparons les expressions suivantes : « avoir une maladie de cœur » et « avoir bon cœur ». Dans la première expression le mot cœur désigne le moteur de la circulation du sang. Il est utilisé au sens propre. Dans la deuxième le cœur est employé au sens figuré. L’expression signifie « être généreux ».

En liaison avec le sens étymologique des mots se trouve la question des mots motivés et immotivés. Tous les mots d'une langue ont forcément un sens étymologique, explicite ou implicite, alors que beaucoup d'entre eux ne sont point motivés. Tels sont chaise, table, main, sieste, fortune, etc. Nous aurons des mots motivés dans journaliste, couturière, alunir, porte-clé, laisser-passer, dont le sens réel émane du sens des éléments composants combinés d'après un modèle déterminé. La motivation de ces mots découle de leur structure formelle, et elle est conforme à leur sens étymologique. Il en est autrement pour vilenie dont la motivation actuelle est en contradiction avec le sens étymologique puisque ce mot s'associe non plus à vilain, comme à l'origine, mais à vil et veut dire « action vile et basse. »

Motivation des mots  On distingue quatre types essentiels de motivation des mots : a) phonetique, b) morphologique, c) sémantique et d) phraséologique. Motivation phonique. Il y a deux types de motivation phonique. Le premier est une imitation directe des sons ou des bruits par des sons. ces mots s’appellent des onomatopées. croquer (broyer entre ses dents en faisant un bruit sec)  Le deuxième type de motivation phonique représente les cas où il n’y a pas d’imitation directe des sons par des sons, où les sons représentent des impressions sensorielles autres qu’acoustiques. Ce type de motivation est une expressivité phonique que l’on trouve le plus souvent dans la poésie.

Motivation morphologique. Les mots à structure morphologique apparente sont motivés morphologiquement. Ce sont les mots dérivés et composés dont la forme interne est transparente et facilement perceptible. élevage est composé de élever et le suffixe –age. Motivation sémantique. La motivation sémantique est le résultat d’un emploi figuré du sens propre du mot. une feuille d’arbre et une feuille de papier Motivation phraséologique. Une locution phraséologique est motivée si son sens global découle de ses parties composantes. Dans le cas contraire elle est immotivée. être né coiffé (avoir de la chance)

La conversion ou la dérivation impropre

La conversion qu’on appelle aussi « dérivation impropre » désigne le processus par lequel une forme peut passer d’une classe lexico-grammaticale à une autre sans modification formelle qui amène au changement de son paradigme dérivationnel, de sa fonction syntaxique et de sa place dans la phrase, ainsi que de sa combinabilité.

Dans la plupart des cas la conversion c’est le passage de l’unité lexicale d’une partie du discours à l’autre, mais parfois c’est simplement le changement de l’une des valeurs grammaticales du mot : une aide – un aide, la vacance – les vacances.On distingue trois types essentiels de conversion :

La substantivation est le type le plus fréquent. C’est grâce à l’article que n’importe quel mot appartenant à n’importe quelle partie du discours, et même des groupements de mots et des propositions entières, peuvent se substantiver :

adjectifs : le beau, le bleu, le calme,

infinitifs : le déjeuner, le devoir

participes présents : un assistant, un courant,;

participes passés : une allée, un blessé,;

adverbes : le bien, le mal, le mieux,

mots-outils : le pour et le contre,;

groupements de mots et propositions entières lexicalisés : un sauve-qui-peut, un va-et-vient, etc.

L’adjectivation consiste à faire passer des substantifs et des participes dans la catégorie des adjectifs :

substantifs adjectivés : cerise, citron,;

participes présents adjectivés : amusant, assourdissant, charmant,

participes passés adjectivés : blessé, enchanté, dissipé, gâté

L’adverbialisation c’est le passage des adjectifs dans la catégorie des adverbes. Ce sont essentiellement les adjectifs monosyllabes ou à deux syllabes qui remplissent la fonction des adverbes : s’arrêter net, boire frais, chanter fort, couper court, etc.

Les causes de l`evolution du sens du mot

Ils sont multiples et varies mais avant tout ils sont conditione par l`evolution de notion et par les besoins de la communication. Il faut distanguer les causes extre et intre linguistique. Les causes extra dependent de developpement de la vie social, economique et culturel.

La restriction et l’extension du sens des mots

La restriction et l’extension du sens des mots sont deux moyens essentiels de l’évolution du sens.

Il arrive parfois qu’un mot commence à exprimer une notion plus restreinte. C’est la restriction du sens ou le passage d’une notion de genre à une notion d’espèce. On l’appelle aussi spécialisation.

Voiture qui désignait étymologiquement tout moyen de transport, s’emploie aujourd’hui en parlant d’une automobile.

L’extension du sens d’un mot est le mouvement contraire de la restriction. C’est l’action d’étendre la signification du mot. On l’appelle aussi élargissement et généralisation, car le mot commence à désigner une notion plus large, plus générale, moins spécialisée, moins particulière.Arriver (du lat. vulg. arripare, de ad et ripa, toucher la rive, le bord, atteindre la rive) a élargi son sens et signifie « atteindre un point quelconque ».

Les trops

Le transfert métaphorique-c`est l’approchement qui se fait par analogie. On peut distanguer :

1Le métaphore qui se forme par le transfert de nom du parti de corps humain sur les choses : le pied de tabouret

2Les nomes de choses s`appliguent a l’homme : la colonne vertébrale

3Les noms d`animaux servent a nommer les objets ou les hommes : le grue-журавель, пыдйомний кран, жынка легкоъ поведынки

4Le fait moral est rapproche du fait materiel, concrait du l`abstrait:la racine-la racine du mot/la racine du mal, tuer le temps.

Nombre de métaphore linguistique ont le caractere social prononce : un singe-un patron.

La metaphore est la source principale de la formation des mots d’argot : le visage-fasade,bobine.

La métonymie

La métonymie est un important facteur de création lexicale. La métonymie, comme la métaphore, repose sur une association entre deux idées. Mais ici les deux sens ne se ressemblent point. Un mot est remplacé par un autre qui est lié au premier par un rapport de contiguïté externe, donné dans la réalité. Le lien entre les deux termes réunis par métonymie est extrêmement varié. La métonymie peut prendre :

  1. La partie pour le tout ou, inversement (et plus rarement), le tout pour la partie. Ce genre de métonymie est appelé synecdoque :

une bonne tête, une mauvaise langue, une barbe grise, un gros bonnet, une voile à l’horizon, etc.

  1. L’instrument pour l’instrumentaliste : le premier violon de l’orchestre

  2. Le contenant pour le contenu ou le contenu pour le contenant : boire un verre (le contenu d’un verre)

  3. Le nom du lieu pour le produit qui y est fabriqué. En ce cas-là la métonymie établit un lien entre l’objet et son origine : un bordeaux blanc, du cognac

  4. La matière pour l’objet : un verre (verre de thé, de montre, de lampe, verres optiques, verres de contacts)

  5. Le nom de l’inventeur, de l’auteur pour son œuvre, le nom du producteur pour le produit : une mansarde (du nom de l’architecte Mansart)

  6. Le nom propre pour le nom commun : un gavroche (du nom d’un personnage des Misérables de V. Hugo, gamin de Paris, malicieux et frondeur)

  7. L’action pour le résultat: parole –мова, слово

  8. Le nom d’une qualité abstraite pour la personne ou la chose qui la possèdent : une beauté, une célébrité, un talent

La polysémie

Le lexique de toute langue se renouvelle constamment. Le renouvellement de lexique fr provienne de 3 vois essentiels :

1la formation de mots nouveux

2l’evolution de mots deja existant

3les empruntes des autres langues

Chaque mot possede le sens lexical concrait et le sens grammatical. Il possede aussi la signification semantique generalisante

Chaque mot possede sa valeur semantique, c`est-a-dire l’ensemble d`exeptions qu’il contienne et done chaque se realise dans un contexte concrait. Cette ensemble represente une structure hiérarchie ou on peut distanguer la premiere acception du mot-la principal qui est claire generalement sans contexte, il possede aussi ses exception secondaires qui dependent du contexte

La polysemie-la capasite des mots de prendre divers sens et de se maintenire dans la langue ses sens est nomme polysemique.

Au cours de siecles acception principale peut devenir secondaire. La polysemie existe quand les liens existent encore entre differents acceptions.

En analysant la valeur semantique du mot il faut distanguer entre la polysemie et la largeur du sens : aller-pres de 40 signification, faire-80

Les acceptions secondaires de mot polysemiquesont lie a des modeles syntaxique define : jouer a qch/jouer de qch/jouer une piece de theatre/juer sur qch

La polysemie peut etre positionelle :un homme sal-un sal homme.

Tout mot polysemique a un sens bien determine dans le contexte.

Les significations de mot envoisinant permettent d’etablir le sens du mot

Les mots polysemique sont souvent immotive ou vaguement motive. La polysemie de mot motive frise souvent l’omonimie et parfois meme l`entonimie. C’est dernier phenomene l’enantiosemie.

Les mots compose

La composition est moins productive que la derivation affixal. Il faut distanguer entre les mots compose et les mots analitique.

Les mots analitique qui sont des unite médiocres entre les mots compose et phraséologismes. On parle des mots compose dans les cas ou les evement n`offrent plus de rapport syntaxique

La composition caracterise avant tout les noms. La composition par radicaux souvent latin ou grec se caracterise la terminologie :television-tele+vision

On trouve aussi des adjecties composes :sino-japonais

Le type le plus rependu et le plus productif est verbe radical( V radical+V) : tire-bouchon, vide-ordures, cache-nez

Les mots analitiques se forment al’aide des verbes delexiqualise(avoir,faire,donner+nam) :

Avoir+N designe l’etat physique et psychique de l’homme :avoir faim

Dans d’autres langues le nom correspond souvent a une autre partie de discours-adjectiv ou infinitif :

Faire+Nmarquel’action active :faire mal/peur/signe

Mettre+en+N : mettre en ordre

Prendre+N :prendre l’air/froid

Les noms analitiques

Homme+de+N marque la profession ou l’occupation :homme d’affaire/d’etet/de guerre

Coup+de+N :coup de main/de pied

Les adverbes analitiques

Preposition+N :a pied/en voiture/sans cesse

Preposition+Art+N :a la fin

Pr+N+Adj :a haute voix

Les prepositions analitiques

Pr+N+Pr :a cause de

Pr+Art+N_Pr :au bout de

Les conjonction analitique

Adv+que :apres que/afin que

Pr+n+que :a condition que

Le lexique an. Occupe une place importante dens le voc fr. Il est productif. La productivite de ce moyen s’explique par la tendence analitique de francais.