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Лекции по истории языка

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secondaires. Le cas régime est utilisé pour toutes sortes de compléments (direct, indirect, circonstanciel et complément de nom) ce qui nécessite l’utilisation de différents autres moyens d’expression grammaticale. Ce sont les prépositions et l’ordre des mots qui assument cette fonction. Le cas régime sans préposition peut assumer les fonctions du complément direct, complément indirect, complément du nom. L’emploi du nom sans préposition en fonction circonstancielle n’est pas fréquent, ce sont surtout les circonstanciels de temps, p. ex. cette année, le soir, le matin.

Les prépositions caractérisent les noms en fonction circonstancielle. La place du complément circonstanciel est libre. Le complément de nom exprimé par un substantif est précédé de règle par la préposition de qui devient un vrai outil grammatical pour exprimer les relations d’appartenance et de possession. La postposition du complément de nom est assez stable.

Pour exprimer les relations de possession au cas où le complément de nom est exprimé par un nom de personne on utilise également la préposition al, p. ex. filz al rei.

Souvent le complément de nom est intercalé entre l’article et le nom: p.ex. li deo inimi (Ste Eulalie).

La chute du système casuel fait remplacer les termes secondaires sans préposition par les tours prépositionnels vers la fin du XIII s.

Seul le complément direct utilise le cas régime sans préposition. Il se déplace librement en proposition.

6.5. La fréquence des prépositions en afr. dans la phrase s’est accrue. Les prépositions gardent leur valeur concrète. En plus elles commencent à marquer les rapports syntaxiques qui revenaient en latin aux désinences casuelles, telles sont de, a(d). Au début elles précisent les valeurs grammaticales telles que l’appartenance et la possession. Ensuite ces deux prépositions marquent la subordination dans les constructions verbales: ‘verbe + préposition + infinitif’ où l’infinitif joue le rôle du complément. Les verbes de sentiment et ceux qui marquent l’ordre et le commencement de l’action régissent de préférence un infinitif précédé de la préposition à. Les verbes d’opinion, de perception et plusieurs d’autres demandent la préposition de devant l’infinitif. La plupart des infinitifs se rattachent directement au verbe et composent avec celui-ci un prédicat verbal composé. Ce sont les verbes à valeur de modalité (pooir, voleir, deveir), les verbes d’aspect (aller, venir, cesser). Les constructions issues des tours latins accusatifs (accusativus cum infinitivo) ne comportent pas de prépositions.

Les tours impersonnels utilisent deux variétés de rection: sans préposition et avec les prépositions de et à . La rection de l’infinitif complément est loin d’être fixe; les siècles suivants connaîtront encore maints flottements.

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En afr. et jusqu’aux XVI—XVII ss. les groupes syntaxiques ont une constitution particulière: la proposition de ne se répète pas nécessairement dans chaque groupe; il suffit de la nommer une seule fois.

P. ex. Al tens de Noé et al tens Abraam et al David... (St Alexis)

6.6.La parataxe. La phrase complexe prйsente tout comme en franзais moderne une suite de plusieurs propositions soit juxtaposйes (parataxe — паратаксис, прилаг. паратактический), soit subordonnйes (hypotaxe — гипотаксис,

прилаг. гипотактический). La parataxe est prйfйrйe en tradition orale. Elle relate une suite d’actions ou bien des faits simultanйs. Souvent les propositions juxtaposйes renferment une coordination ou une subordination implicite.

Les relations de subordination exprimées par les propositions juxtaposées sont très variables, ce sont les rapports de cause, de concession, d’hypothèse, de condition.

P. ex. En la citet nen est remes paien.

Ne seit ocis o devient chrestien (Rol.)

Pour exprimer les rapports de subordination les propositions juxtaposées utilisent le mode, en particulier pour exprimer l’hypothèse et la concession.

P. ex. Seit ki l’ociet, tut pais puis avriums (Rol.).

Fréquentes sont les propositions juxtaposées dont la principale est introduite par le pronom neutre démonstratif, tandis que la proposition suivante tient lieu d’une complétive.

P. ex. Ço sent Rolant de sun tens n’i ad plus (Rol.)

Il y a également les propositions juxtaposées dont la deuxième est équivalente à une subordonnée relative.

P. ex. En la citet nen at remes paien, ne seit ocis... (Rol.).

Les propositions coordonées utilisent en afr. les conjonctions si, et, meis, or, ne. La conjonction si est plus fréquente que et.

La prédominence de la parataxe sur l’hypotaxe s’explique:

1) par les modifications phonétiques: à la suite des modifications plusieurs conjonctions coïncident avec certains prépositions: lat. dum > do, de = de; lat. aut > au = a+le >al > au;

2) l’afr. reflète la langue parlée qui se contente à l’époque de constructions simples ou bien des propositions juxtaposées.

6.7.L’hypotaxe. La subordination s’exprime à l’aide des conjonctions, pronoms, adverbes hérités du latin: p. ex. que < lat. quod, quam, quia; quand

<lat. quando; com(e) < lat. quomodo.

Cependant les rapports entre les phénomènes et les faits se précisent et demandent de nouveaux moyens pour les exprimer. Les conjonctions

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existantes deviennent polyvalentes. P.ex., la conjonction que joue en afr. le rôle d’un subordonnant universel. Elle introduit les subordonnées de cause, de comparaison, de conséquence, etc. La question indirecte qui porte sur le complément direct est introduite aussi par la conjonction que sans antécédent.

P. ex. Conselle moi que nos ferons (Tristan).

Au cours de l’évolution de l’afr. il se forme toutefois de nouvelles conjonctions qui sont composées à la base de que à l’aide des prépositions et des adverbes: p. ex. avant ço que, après ço que, tant que, pur ço que, quand que etc.

Pendant la période afr. ces constructions sont en voie de formation, leurs parties ne se sont pas soudées et peuvent être séparées par différents termes de la phrase. En se grammaticalisant la plupart des constructions perdent le pronom démonstratif: avant ço que > avant que, après ço que > après que etc. Ce qui constitue une des particularités de la phrase complexe en afr., c’est la grande variété de moyens d’expression synonimiques. P.ex. pour marquer différents liens de subordination, a-t-on recours:

1)aux propositions juxtaposées et aux modes du verbe;

2)de même qu’aux propositions complexes subordonnées employant des conjonctions simples et composées.

En guise de conclusion notons une tendance qui caractérise le développement de la phrase complexe en afr. — c’est le progrès de l’hypotaxe au dépense de la parataxe et l’enrichissement continu des conjonctions composées ce qui diminue le rôle des moyens morphologiques. Une autre tendance les conjonctions polyvalentes tendent à restreindre leur emploi et à spécifier leur valeur.

6.8. L’évolution de la syntaxe aux XIV—XVI ss. Pendant les XIV— XVI ss. c’est la fixation progressive de l’ordre direct des mots qui va de front avec l’élimination de formes casuelles du nom et l’amuïssement et le nivellement des désinences dans le verbe. L’ordre des mots devient régulier dans les groupes syntaxiques:sujet — prédicat, déterminé — déterminant, prédicat — complément du nom. La morphologie devient plus simple, la syntaxe doit exprimer les valeurs de différentes formes. Ce qui oppose le mfr. à l’afr. c’est le progrès notable de la phrase complexe, basée sur la subordination, surtout dans les ouvrages savants. Il apparaît des périodes de plusieurs subordonnées et de tours infinitifs et participes, sous l’influence du latin. Le latin continue à influencer le français grâce au développement des sciences. Le mfr. crée un grand inventaire de conjonctions composées. L’usage de l’infinitif et du participe absolu se répand. Pendant le XIV s. la subordination prend le dessus sur la coordination.

Au XVII s. grâce à l’activité des grammairiens et écrivains la normalisation établit définitivement la structure de la proposition indépendante et de la phrase complexe, qui sont utilisées en français moderne.

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7.Histoire interne. Vocabulaire

7.1.Le fonds primitif du vocabulaire. Le fonds primitif du vocabulaire afr. est celui du latin populaire. Il est constitué de différentes couches lexicales (le fonds latin, le substrat celtique et le superstrat germanique). Le substrat latin constitue l’essentiel du lexique français: les mots d’origine latine présentent la majorité écrasante du vocabulaire. Ils désignent les objets, les actes et les notions indispensables à la vie commune. Ils servent de base à la formation des dérivés. Le lexique celtique et germanique n’est pas nombreux. Il est d’un rendement restreint et spécialisé. Les mots d’origine celtique se rapportent à l’activité des paysans, à la campagne (benne, charrue, bouge, alouette etc.). Le superstrat germanique a fourni surtout le lexique militaire (garder, hache, flèche, healme). Les mots relatifs à l’esprit guerrier des peuplades germaniques (afr. orgoil, honte, hardi) sont aussi d’origine germanique. Il y a des mots de la vie de tous les jours (blé, trop, blanc, jarbe

— “gerbe”), plusieurs noms propres (Charles, Rolant, Louis etc.). Le mode de vie de l’époque féodale, la vie économique, politique et culturelle de la société demandent la création de nouveaux mots et expressions.

7.2.L’enrichissement du lexique. L’enrichissement lexical s’effectue par dérivation propre et impropre, par composition, grâce aux emprunts et à l’évolution du sens des vocables.

a) La dérivation propre s’effectue par voie affixale, surtout à la suite de l’usage de nombreux suffixes. Ce qui est particulier à l’afr. c’est l’existence de plusieurs suffixes synonimiques. Il existe des nuances de sens et de style dans ces synonimes, mais elles échappent aux lecteurs contemporains. P. ex. les dérivés du mot ‘folie’ folance, folasterie, folorie, fol(e)té, folece, folage, foliance, foloiement, foloison, folor. Le français contemporain en conserve deux unités lexicales: folie, folâtrie.

b) La dérivation préfixale caractérise en premier lieu le verbe afr. Les dérivés parasynthétiques (préfixe+radical+suffixe) sont fréquents dans le verbe. c) La dérivation regressive ou directe consiste en substantivation du radical d’un substantif: p. ex. cri du verbe crier, arest du verbe arester. Ce procédé connaît

une extension notable jusqu’à l’époque du français classique (XVII—XVIII ss.). d) La dérivation impropre ou la conversion. Les infinitifs deviennent

substantifs: le savoir, le dîner, le rire.

e) La composition est utilisée surtout à partir du XIII s. Le mode de composition le plus important c’est la combinaison d’un adjectif et d’un

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substantif: p. ex. bonheür, petit-fils, sage femme, grand-mère. L’ordre inverse est moins usité: p. ex. vinaigre (XIII s.). Ce mode de composition est plus usité depuis les XIV—XV ss. (p. ex. Rochefort, Mont-blanc). Un autre type de nom composé est présenté par deux substantifs: p. ex. orfèvre. Les composés dont le deuxième élément est un nom de personne survivent dans les noms de lieu. Ce sont des combinaisons afr. cas sujet + cas régime: p. ex. Bourg-le- Comte, Bourg-le-Roi, Bourg-Sainte-Marie, Pont-l’Evêque, Pontchâteau etc.

f) Les changements de sens s’effectuent à toutes les étapes de l’évolution d’une langue. Les exemples de l’extension et de la restriction de sens sont aussi nombreux en afr. Voilà quelques exemples de l’élargissement du sens: lat. villa — загородный дом, поместье > afr. ville — ферма, деревня > frm. ville — город; de la restriction du sens: lat. ponere — класть > pondre

класть яйцa; lat. trahere — тянуть > traire доить; lat. separare — отделять > sevrer — отнимать ребенка от груди.

L’emploi métaphorique est toujours une source de polysémie: p.ex. prunelle < prune; esclave > slave, parce que certaines peuplades slaves ont été réduites à l’esclavage.

La synonymie est florissante en afr. Elle est propre aux certaines couches du lexique français qui caractérisent les modes de vie et d’activité de l’époque: la guerre, les croisades, les loisirs, les qualités des gens, les sentiments.

Le développement de la scolastique et de la littérature courtoise appelle la création d’un nouveau vocabulaire abstrait, car le latin populaire a éliminé la grande part de cette couche lexicale. L’afr. y procède par différentes voies. D’une part c’est le mot concret déjà existant dans la langue qui élargit sa signification et reçoit un sens abstrait: p. ex. afr. sagesse ‘чувство вкуса’ en franзais moderne veut dire ‘мудрость’; afr. considerer ‘наблюдать звезды’ en franзais moderne veut dire ‘рассматривать’; afr. talent ‘денежная единица’ veut dire aujourd’hui ‘талант’.

D’autre part le français se procure le mot indispensable par emprunt et par calque. Ceci vaut non seulement pour le lexique abstrait, mais surtout pour le vocabulaire de la vie économique, culturelle et politique.

La source essentielle de l’emprunt c’est le latin. A l’époque le latin est langue de l’administration, de l’enseignement, de la science et du culte. Les clercs sont bilingues, ils se servent des deux langues. Les emprunts les plus archaïques sont des mots d’église. P. ex. diable, evesque, apostre, image, virginitet.

Plusieurs sont les mots d’origine grecque arrivés en afr. par l’intermédiare du latin. Au XIII s. apparaissent les mots du langage de la médicine, du droit, de la rhétorique: p. ex. authentique, dilatation, excessif, mutation, opposition, physicien, spectacle, ultime etc.

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Le caratère savant de ces mots se fait voir dans leur forme phonique qui est étrangère à celle des vocables afr. Les mots savants mantiennent:

a)les consonnes occlusives intervocaliques: p. ex. vital;

b)les voyelles protoniques dans les mots polysyllabiques: p. ex. réalité;

c)les consonnes postlinguales non palatales ‘c+a’: p. ex. camp;

d)les consonnes bilabiales et postlinguales en position intervocalique:

p. ex. apostre, image.

Les mots savants se sont assimilés aux mots afr.:

a)c’est le déplacement de l’accent: p. ex. lat. últimus > ultime, lat. cálicis > calice;

b)parfois c’est l’assimilation morphologique: le mot savant reçoit un suffixe francisé -tion, -té, etc.

A la suite des emprunts au latin se forme en afr. un lexique dit savant qui est parallèle au lexique d’origine populaire. Les doublets étymologiques diffèrent par leur forme phonique et leur signification, le mot d’origine populaire étant concret et le mot d’origine savante appartenant le plus souvent au lexique abstrait ou scientifique, c.-à-d. il reçoit une signification spécialisée: p. ex. chose cause; (h)ostel — (h)ospital; avoué — advocat; coucher — colloquer.

Il existe également des doublets étymologiques parmi les suffixes et préfixes: p. ex. -ure et -ature: allure — filature; -aison et -ation: raison et mutation; -el et -al: réel et légal; enet in- .

Les doublets étymologiques et les mots savants vont enrichir considérablement le français aux époques ultérieures, surtout pendant les XIV—XVII ss.

Les croisades du XII s. apportent les premiers mots arabes et persans tels que alchimie, jupe, caravanne, échecs, amiral, azur, coton, sucre, etc.

Grâce à la littérature provençale plusieurs mots d’origine occitane sont entrés dans la langue d’oïl du Nord: p. ex. abeille, ballade, cabane, salade.

Les contacts avec les peuples scandinaves apportent les termes marins: bateau, est, ouest, nord, crique, vague.

8.Histoire externe. Varia

8.1.Le problème de la standardisation du français. Le problème de la standardisation du français s’est posé dès ses origines. Par ex., il est difficile de localiser ‘Les serments de Strasbourg’ parce qu’il n’y a pas de traits dialectaux dans ce texte. Au Moyen Age les oeuvres sont rédigées dans des

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variétés écrites déjà rélativement stables — dans les dialectes qui avaient des particularités phonétiques et morphologiques, mais aussi plusieurs traits communs. Dès le XIII s. le francien, c.-a.-d. le dialecte de l’Ile-de-France, est prédominant et commence à jouer régulièrement le role juridique. Dès le Moyen Age le français sort de la région de langue d’oïl, il commence à s’imposer en zone de la langue d’oc, surtout après la croisade au XIII s. Une de ces variétés s’impose en Angleterre et s’appelle dialecte anglo-normand.

La centralisation s’accentue au XVI s qui voit apparaître les premiers grammariens. Par l’Ordonance de Villers-Cotterêts en 1539 le roi François I préscrit l’usage du français comme langue juridiciaire. Le français gagne alors de nouvelles fonctions telles que langue scientifique, réligieuse, etc.

Les XVII et XVIII ss. sont une époque du centralisme dans les Etats européens sur le plan politique, économique et culturel. L’apparition de l’imprimerie amène la parution de plusieurs grammaires, dictionnaires. En 1634 est fondée l’Académie française. Les premiers dictionnaires de l’Académie proposent comme modèle la langue des nobles, de hautes classes sociales. Le mouvement de standardisation laisse subsister la diglossie ‘standard — dialecte’ et la majeure partie de la population reste unilingue dialectale. Cette diglossie évolue à partir de la fin du XVIII s. et elle s’est résolue pendant le XIX s. Politique linguistique de la France républicaine qui est l’état moderne, industrialisé et urbanisé, conscription militaire, diffusion de journal, l’enseignement obligatoire, mobilité physique et sociale

— tous ces facteurs font disparaître les dialectes.

Ce mouvement s’accentue au XX s. La guerre mondiale mêle étroitement les hommes de diverses origines géographiques et sociales. La mobilité est accentuée par les congés payés dès 1936. Le dialecte disparaît en plusieurs endroits, les variétés régionales du langage deviennent moins sensibles.

A présent dans la linguistique française on parle du modèle standard qui reflète le français parisien neutre, c.-à.-d. le français des fonctionnaires, des intellectuels, de la radio, de la télévision. P.Léon mentionne que dans toutes les régiones de France il existe une prononciation commune acceptée partout. Cette prononciation est appelée par P.Léon ‘français régional’ ou bien ‘français standardisé’.

8.2. Tendances d’évolution du français moderne. De nos jours le français continue à se dévelloper. Le système phonétique est assez stable, mais quand même il y a quelques tendances qu’on peut observer.

a)C’est la confusion de [õe] et [e], parce que cette opposition est assez faible.

b)C’est la confusion de [ ] et [nj]: ‘gagner’ et ‘panier’ sont prononcés également.

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c)C’est une confusion de [lj] et [j], p. ex. ‘soulier’ et ‘souiller’ se confondent, ‘million’ est prononcé ‘million’ et ‘miyon’ .

d)L’opposition des voyelles brèves et longues est abolie.

e)Unnouveauphonèmeestapparu,c’estlephonème[η ]danslesmotsanglais.

f)L’influence de la graphie sur la prononciation est plus nette que jamais. On se prononce ‘but’, ‘fait’ avec consonnes finales.

g)Les liaisons se réduisent.

En morphologie le passé simple et le passé antérieur tendent à disparaitre. On produit des temps surcomposés. Les tournures périphrastiques verbales se généralisent. Les adjectifs nouvellement créés tendent de ne plus avoir de marque de genre: atomique, énarchique ( de l’E.N.A. — Ecole Nationale d’Administration), encastrable.

Du coté du lexique c’est l’enrichissement à l’aide de dérivation et les emprunts (surtout à l’américain), la formation des mots internationaux à base de latin et de grec dans les domaines scientifique et technique. Ensuite c’est la création de mots-tandems du type ‘jupe-culotte’, ‘porte-fenêtre’, ‘porte-drapeau’. Au XX s. grâce à la mobilité sociale le français familier pénètre dans le langage soutenu.

Bibliographie

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Stépanova O.M. Histoire de la langue française. Textes d’étude. M., 1975.

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Список сокращений и условных обозначений

afr.

старофранцузский

g.-r.

галло-романский

frm.

современный французский

lat.

латинский

lat.pop.

народно-латинский

mfr.

среднефранцузский

Auc.

«Окасен и Николет»

Jeu.

«Действо об Адаме»

Rol.

«Песнь о Роланде»

Ste Eulalie

«Секвенция о Св. Евлалии»

St Alexis

«Житие Св. Алексея»

Trist.

«Тристан и Изольда»

ˇкраткость гласного

-долгота гласного

ˆоткрытый характер гласного

.

закрытый характер гласного

 

˜назализованный или носовой характер гласного

[

открытый слог

¨лабиализованное произношение гласных переднего ряда

ts

африката «ц»

dz

африката «дз»

африката «дж»

африката «ч»

ðмежзубный щелевой звонкий

θмежзубный щелевой глухой

βгубно-губной щелевой согласный

w

губно-губной полугласный

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Table de matières

 

1. Introduction .............................................................................................

3

1.1. Objet de l’histoire de la langue française ......................................

3

1.2. L’histoire de la langue et l’histoire du peuple................................

3

1.3. L’histoire interne et l’histoire externe ............................................

4

1.4. La chronologie de l’histoire de la langue française .......................

4

2. Histoire externe .......................................................................................

6

2.1. La préhistoire de la langue française. La romanisation de la Gaule .....

6

2.2. Les invasions germaniques ............................................................

7

2.3. Le problème du bilinguisme ..........................................................

7

2.4. Le morcellement féodal .................................................................

8

2.5. Le morcellement dialectal ..............................................................

9

2.6. La formation de la langue littéraire prénationale .........................

10

2.7. Les plus anciens textes en français littéraire ................................

11

3. Histoire interne. Phonétique historique .............................................

13

3.1. Tendances capitales de l’évolution phonétique ...........................

13

3.2. Les tendances de l’évolution phonétique en ancien français .......

13

3.3. Les modifications syntagmatiques en vocalisme .........................

14

3.4. Système vocalique de l’afr. primitif au IX s. ...............................

15

3.5. L’évolution du vocalisme .............................................................

15

3.6. L’évolution des diphtongues ........................................................

16

3.7. Consonantisme.Changements syntagmatiques.............................

17

3.8. Consonantisme. Changements paradigmatiques ..........................

19

4. Histoire interne. Evolution de l’orthographe ....................................

20

4.1. Principes capitaux de l’orthographe française .............................

20

4.2. Tentatives visant aux réformes de l’orthographe .........................

21

4.3. Particularités de la graphie française ...........................................

22

5. Histoire interne. Morphologie historique...........................................

23

5.1. Tendances de l’évolution de la structure grammaticale ...............

23

5.1.1. Le nom.Catégories grammaticales du nom .............................

24

5.1.2. Types de la déclinaison ...........................................................

24

5.1.3. Fonctions du substantif ...........................................................

26

5.1.4. Evolution du système casuel ...................................................

26

5.2. L’article ........................................................................................

27

5.2.1. L’origine de l’article et ses formes .........................................

27

5.2.2. Fonctions de l’article ...............................................................

27

50