Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:

_library_data_resources_catalog_149529-299299

.pdf
Скачиваний:
28
Добавлен:
09.06.2015
Размер:
1.38 Mб
Скачать

ne flective, c’est pourquoi son effacement contribue au nivellement des flexions verbales au présent de l’indicatif.

L’ancien français possède une expirée d’origine germanique [h]: helm, hache. Elle est même introduite dans quelques mots d’origine latine: altu > alt > haut (le cas d’une fausse étymologie).

2. Les changements syntagmatiques des consonnes.

Le changement syntagmatique le plus important de l’époque est la réduction des consonnes dans les positions faibles:

intervocaliques;

dans les groupes consonantiques;

finales.

La réduction dans les positions intervocaliques

Les consonnes tombent dans les positions intervocaliques: *appodiare > apoi er ( > appuyer).

La réduction des groupes consonantiques

La tendance à la réduction des groupes consonantiques porte un caractère global à l’époque. Elle revêt plusieurs aspects.

A. La réduction atteint les groupes consonantiques primaires et les groupes consonantiques dits secondaires, c’est-à-dire ceux qui se sont formés à la suite de la chute des voyelles non accentuées: *deb(i)ta >debte >de te, dorsu > do s, advenire > a venir, patre >pè re, galb(i)nu > *gal nu >jaune.

Les derniers à se réduire sont les groupes dont le premier élément est un s (le processus commence au XIe s. et s’achève au XIVe s.e): isle >î le, teste > tê te.

B.La vocalisation de l (Xe s.) a réduit aussi les groupes consonantiques: chalt >chaut, val(e)t > vaut. Mais après i et y, la consonne l suivie d’une autre consonne s’amuït: fils >fis. Le français moderne a gardé cette ancienne prononciation.

C.Les affriquées étant des sons complexes, peuvent être, elles aussi, considérées comme des groupes consonantiques: ts, dz, etc. Donc, elles sont sujettes à la même tendance – la réduction des groupes consonantiques:

[tƒ] > [ƒ]: vacca > vache [vae] > vache [vaƒ]

[dj] > [j] : gamba > jamba [djamba] > jambe [jambe] [ts] > [s] : caelu > ciel [tsiel] > ciel [siel]

[dz] > [z] : dans les noms de nombre: undecim > onze, quatuordecim > quatorze

131

Dans ces mots decim > -d’tse > -dze > -ze.

La simplification ( = réduction) des affriquées s’accentue surtout à la fin du XIIIe s.

D. Les consonnes labialisées [kw], [gw] perdent leur articulation labiale et passent à [k] et [g] depuis la fin du XIIIe s.: quant [qwant] > quant [kant], gwere [gwere] >guere [gere].

La consonne gu se rencontre seulement dans les mots germaniques: guarder, regarder, guerre.

La consonne qu est d’origine latine et ne se rencontre que devant a: quarel, quant etc. Dans d’autres cas qu > k encore en latin populaire ce qui est dû à la palatalisation: quinque > cinq.

La réduction dans les positions finales

Toutes les consonnes finales continuent à s’effacer.

C’est surtout la chute des consonnes finales -s et -t qui a de grosses conséquences morphologiques, car:

elle a contribué à l’écroulement de l’ancienne déclinaison: C. S. murs = C. R. mur;

elle a amené l’effacement du pluriel des noms: Sing. garçon =

Plur. garçons;

elle a favorisé l’unification du présent au singulier: (tu) chantes =

(il) chante.

En graphie s se conserve jusqu’à nos jours, tandis que dans la prononciation il commence à disparaître dès le XIIIe s.

La finale -t ne se prononce plus à partir du XII e s.: (il) chante(t).

III. L’orthographe de l’ancien français.

L’orthographe del’ancien français est phonétique par excellence, c’est- à-dire, la prononciation et l’écriture du mot coïncident: (il) regart [regart].

Questions ( * - questions demandant des réflexions)

I. 1. Quels sont les changements paradigmatiques des voyelles?

*En ancien français la diphtongaison (le processus de la formation des diphtongues) bat-elle sa pleine? s’accentue-t-elle? décline-t-elle? Pourquoi?

*Quels facteurs externes ont contribué à déclencher la diphtongaison en latin vulgaire et en gallo-roman? Ont-ils cessé d’agir en ancien français?

Combien de diphtongues l’ancien français a-t-il perdues? Quelles sont les voyelles touchées par la première nasalisation?

132

Quelles sont les voyelles touchées par la deuxième nasalisation? Quelles sont les voyelles touchées par la troisième nasalisation? Quelles sont les nouvelles voyelles qui se sont formées en ancien

français?

2. Quels sont les changements syntagmatiques des voyelles? Quels sont les types de réduction?

A quoi aboutit la réduction complète?

Comment les mutations phonétiques ont-elles changé la longueur du mot?

Comment la réduction des voyelles finales a-t-elle contribué à la déchéance du système casuel en ancien frnaçais?

II. 1. Quels sont les changements paradigmatiques des consonnes? Par quoi (par quelles consonnes) le système consonantique de l’an-

cien français se distingue-t-il de celui du latin vulgaire?

Par quoi (par quelles consonnes) le système consonantique de l’ancien français se distingue-t-il de celui du français moderne?

2. Quels sont les changements syntagmatiques des consonnes? Quels changements syntagmatiques sont surtout importants pour la

morphologie?

III. L’orthographe de l’ancien français, est-elle plus simple ou compliquée que celle du français moderne? Pourquoi?

Les diphtongues, existent-elles en français moderne? sous quelle forme: écrite ou orale? A votre avis, faut-il éliminer les diphtongues de l’écriture? Pourquoi?

Devoirs

1.Définissez: un changement paradigmatique / un chagement syntagmatique, un phonème, une diphtongue (spontanée, combinatoire), la diphtongaison, une monophtongue, la monophtongaison, une (consonne) affriquée, une (consonne) interdentale, un groupe consonantique primaire / secondaire, la palatalisation, la nasalisation, l’aperture, la réduction (partielle / complète), la spirantisation, la vocalisation (partielle / complète), la sonorisation, l’assimilation (partielle / complète) / la dissimilation

2.Nommez les mutations phonétiques qui sont caractéristiques seulement à l’ancien français et celles qui représentent l’évolution des transformations débutées en latin vulgaire ou en gallo-roman; celles qui se sont achevées en ancien français et celles qui vont encore évoluer.

3.Précisez les origines (latines, celtiques, germaniques) des changements survenus ou se déroulant à cette époque.

133

4.Par quoi la diphtongaison du latin vulgaire diffère-t-elle de celle de l’ancien français?

5.Expliquez par quoi et pourquoi la forme du C.S se distingue de celle du C.R.

 

Sing.

C. S.

caball(o)s > chevaus

C.R.

caball(u) > cheval

6.Nommez les voyelles et les consonnes de l’ancien français que l’on ne retrouve plus en français moderne.

7.Les mots français les plus anciennement adoptés par l’anglais sont tower (du fr. tour), table, lamp, gentle (d’abord «bien né», «généreux», «de bonne famille», d’où gentleman), forest (fr.m. forêt); to wait. Ces emprunts sont entrés dans le vocabulaire anglais avant le XIVe s. Prouvez-le.

8.Il y a des milliers de mots passés au cours des siècles du français à l’anglais. Lorsqu’ils sont revenus en français plusieurs siècles plus tard sous leur nouvelle forme, parfois on ne les reconnaissait plus (les soi-disant «allers et retours). Voici quelques mots français qui ont réapparus dans la langue maternelle après avoir fait le voyage d’outre la Manche:

flirter < fleureter «conter fleurette»;

tennis < «tenetz!», exclamation entendue au jeu de paume au moment de lancer la balle;

very < véritable: «this very person» < vrai; cash < caisse;

interview < entrevue; nurse < nourrice;

rosbif < rostir + buef (AF);

sport < deport (AF) «amusement»;

test «essai» < test (AF) «pot servant à l’essai de l’or».

Observez ces mots et dites comment l’aspect phonétique de ces mots anglais peut aider à reconstituer les processus phonétiques qui se déroulaient en ancien français.

Cours théorique 7

L’ancien français: Les changements morphologiques

L’objectif d’étude

Apprendre les particularités morphologiques de l’ancien français

134

L’apprenant doit savoir donner la définition des termes suivants: la déclinaison, la conjugaison, un cas (cas sujet = cas nominatif, cas régime = cas oblique), l’analytisme (forme analytique), le synthétisme (forme synthétique), l’étymologie (forme étymologique), l’analogie, l’alternance, le radical, la refaite (= le nivellement = la régularisation)

L’apprenant doit savoir

Les principaux changements morphologiques survenus dans le nom, l’article, l’adjectif, les pronoms, le verbe

Les traits particuliers de la morphologie de l’ancien français Les principales tendances morphologiques

L’apprenant doit savoir faire

Analyser les changements morphologiques attestés en ancien français Expliquer les causes des transformations survenues en ancien français Déterminer les causes de la dégradation du système casuel en an-

cien français

Analyser les causes de la conservation des formes casuelles régimes au détriment de celles du cas sujet; en expliquer les exceptions

Préciser les origines de l’article (défini et indéfini) et ses valeurs en ancien français

Expliquer les causes du nivellement des formes verbales en ancien français

Présenter les principales voies du nivellement des formes verbales en ancien français

Trouver les processus phonétiques qui sont à l’origine des changements morphologiques

Etablir les relations structurales entre les changements tenant compte de leur caractère systhématique

Montrer avec des exemples la tendance à la refaite analogique des formes grammaticales

Plan

I. Le nom.

1.La catégorie du genre.

2.Les catégories du cas et du nombre.

3.Les causes de la dégradation du système casuel en ancien français.

4.L’influence des changements phonétiques sur l’évolution des formes casuelles.

II. L’article.

1.Les origines et les formes de l’article.

2.Les valeurs de l’article.

135

III. L’adjectif.

IV. Les pronoms.

1.Les pronoms personnels.

2.Les pronoms possessifs.

3.Les pronoms démonstratifs. V. Le verbe.

1.Les formes non personnelles du verbes.

2.Les formes personnelles du verbes.

3.Les temps et les modes. La voix.

4.L’alternance des radicaux.

VI. L’adverbe.

L’ancien français reste une langue synthétique par excellence, tout comme la langue dont il est issu – le latin. Mais les fortes tendances analytiques qui se sont manifestées en latin vulgaire et allaient se renforçant en gallo-roman l’amènent à transformer ses formes grammaticales d’après les modèles analytiques. Cette transformation formelle entraîne à son tour le développement progressif de nouvelles catégories grammaticales et la perte des anciennes valeurs grammaticales.

I. Le nom.

Le nom en ancien français possède trois catégories grammmaticales – la catégorie du genre, du nombre et du cas; la nouvelle catégorie grammaticale de la détermination / indétermination est en train de se former.

Les principaux changementssurvenus enancienfrançaissontles suivants:

la dégradation continue du système casuel;

une forte tendance à la reconstruction analogique.

1. La catégorie du genre.

La catégorie du genre se manifeste généralement par l’opposition des formes casuelles du masculin et du féminin. Cependant, étant donné que le systèmecasuel sedégradeet tend à disparaître(rappelons que les féminins de la I déclinaison ne se délclinent plus depuis de latin vulgaire), le genre s’exprime de plus en plus souvent à l’aide de la flexion -e: cousin / cousine, etc.

Les noms communs animés possèdent des formes différentes: mère / père, soeur / frère.

2. Les catégories du cas et du nombre.

Le cas

En ancien français il y a quatre formes casuelles: les formes du nominatif (cas sujet singulier / pluriel) et celles du cas oblique (cas régime singulier / pluriel).

136

Le paradigme de la déclinaison des noms en ancien français se réduit à trois types étymologiques.

Les m a s c u l i n s

A. Le type murs (dit croisé)

 

Sing.

Plur.

Cas sujet (nominatif)

murs

mur

Cas régime (oblique)

mur

murs

B. Le type pere (dit angulaire)

 

Sing.

Plur.

Cas sujet (nominatif)

arbre

arbre

Cas régime (oblique)

arbre

arbres

 

C. Le type ber (les noms

i m p a r i s y l l a b i q u e s)

 

 

(неравносложные)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sing.

 

Plur.

 

 

Cas sujet (nominatif)

 

 

 

sire

 

segneur

 

 

Cas régime (oblique)

 

 

 

segneur

 

segneurs

 

 

Les f é m i n i n s

 

 

 

 

A. Le type rose

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sing.

 

Plur.

 

 

Cas sujet (nominatif)

 

 

 

rose

 

roses

 

 

Cas régime (oblique)

 

 

 

rose

 

roses

 

 

B. Le type flour(s)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sing.

 

Plur.

 

 

Cas sujet (nominatif)

 

 

 

flour

 

flours

 

 

Cas régime (oblique)

 

 

 

flour

 

flours

 

 

C. Le type suer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sing.

 

Plur.

 

 

Cas sujet (nominatif)

 

 

 

suer

 

serour

 

 

Cas régime (oblique)

 

 

 

serour

 

serours

 

137

Le nombre

En ancien français la flexion -s n’est pas encore une marque du pluriel, au moins, pour les noms du masculin. Cela se voit sur la déclinaison des masculins du premier type:

 

Sing.

Plur.

Cas sujet (nominatif)

chiens

chien

Cas régime (oblique)

chien

chiens

Dans la forme chiens la désinence -s peut marquer le singulier aussi bien que le pluriel.

Ce n’est qu’en moyen français que la catégorie du nombre sera représentée dans l’opposition privative des formes du singulier et du pluriel: si le singulier est exprimé par l’absence de -s, le pluriel est marqué par la présence de -s.

3. Les causes de la dégradation du système casuel en ancien français.

Les manuscrits de l’époque témoignent d’une forte tendance à refaire (à niveler, à régulariser) les formes casuelles. Ces textes font voir de nombreuses fluctuations de la langue quant au modèle de déclinaison à choisir. Le schéma ci-dessous représente ces fluctuations.

II type: pere

Cas sujet

1. pere

pere

2. pere

peres

3. peres

pere

Cas régime

pere

peres

pere

peres

pere

peres

La loi d’analogie unifie dès le XIIe s. tout le système de la déclinaison des masculins en ancien français d’après le type murs.

C’est dans l’anglo-normand que la déclinaison disparaît d’abord. Eteinte dans la langue littéraire, la déclinaison vit encore de nos jours dans quelques patois franco-provençaux.

Les causes de la dégradation du système casuel en ancien français

A.Le nombre minimal de moyens flexionnels: en ancien français il n’y a qu’une seule opposition casuelle: flexion -s / flexion zéro.

B.L’imperfection du système casuel: il n’embrasse pas tous les noms (par ex., les féminins ne se déclinaient pas depuis le latin vulgaire). Pendant un certain temps cette imperfection est équilibrée par la déclinaison des articles, ainsi les noms masculins se déclinaient «de deux côtés»:

mutation flexionnelle du nom et mutation de l’article masculin.

138

Par exemple, la seule forme murs sert à exprimer deux séries de valeurs: 1. C. S. singulier et 2. C. R. pluriel. Pour distinguer ces deux formes et ces deux séries de valeurs la langue recourt aux formes casuelles de l’article:

 

Singulier

Pluriel

Cas sujet

li murs

 

Cas régime

 

les murs

C.Une double expression flexionnelle de la déclinaison devient un moyen redondant (excessif) quand s’impose une stabilité quoique relative dans l’ordre des mots «sujet – verbe – objet» et l’emploi régulier des prépositions à et de.

D.La flexion -s est surchargée de catégories grammaticales, parce qu’elle assume à la fois les fonctions casuelles et celles de la catégorie du nombre. Au surplus, en tant que marque casuelle, -s possède des valeurs opposées, indiquant au singulier le cas sujet, au pluriel – le cas régime.

En abandonnant la déclinaison la langue a priviligié les formes du cas régime qui se sont gardées jusqu’à nos jours. Cela est dû au fait que dans le discours les formes du cas oblique s’emploient plus souvent que les formes du cas sujet.

Une exception a lieu, pour un nombre restreint de substantifs, qui se conservent sous la forme du cas sujet. Ce sont les noms tels que Charles, Georges, où l’-s casuel s’est fixé, de même que les noms communs: fils, gars, soeur, sire, etc.

4.L’influence des changements phonétiques sur l’évolution des

formes casuelles.

L’évolution des groupes consonantiques (la transformation ou la disparition de la première consonne dans le groupe consonantique) a changé l’aspect phonétique de certaines formes casuelles ayant amené certaines mutations dans la déclinaison des substantifs.

A. La vocalisation de l devant la consonne flexionnelle -s change l’aspect phonétique des formes casuelles:

 

Sing.

Plur.

Cas sujet (nominatif)

genols genous

genol

Cas régime (oblique)

genol

genols genous

Suivant la loi de l’économie la langue tend à éliminer les formes excessives (redondantes), à diminuer leur nombre: de deux formes genol /

139

genous la langue ne garde qu’une. Ainsi, l’ancien français tend à régulariser les formes casuelles et plus tard – à les généraliser d’après une forme.

B. Devant le -s flexionnel la consonne du radical s’amuït, ce qui est conforme à la loi de la réduction des groupes consonantiques:

Buef (boeuf) < bove (lat.)

 

Sing.

Plur.

Cas sujet (nominatif)

bue(f )s = bues > [bø] MF

buef > [boef]

 

Cas régime (oblique)

buef > [boef]

bue(f )s = bues

> [b ] MF

Dans la forme du cas régime singulier la consonne f se prononce, dans le cas régimeplurielen ancienfrançais la consonnef a disparu dela prononciation car elleest lepremier élément du groupeconsonantique. Cetteancienneprononciation (sans f) s’est conservée jusqu’à nos jours, mais dans l’orthographe la lettre f a été réintroduite en moyen français par les grammairiens (suivant le principe morphologique). Mais la prononciation n’a pas accepté cette lettre. Donc, le pluriel du mot boeufs est prononcé à la façon de l’ancien français, tandis quel’écriture decetteformeest quelque peu modernisé(morphologisée).

II.L’article.

1.Les origines et les formes de l’article.

On trouve dans les anciens textes l’article défini et l’article indéfini. L’article défini remonte au pronom démonstratif ille, et l’indéfini – au numéral unus.

L’article défini garde longtemps le sens démonstratif et déterminatif, l’article indéfini s’emploie le plus souvent dans sa valeur numérique.

Par ses formes casuelles, l’article sert à préciser l’opposition entre le sujet et le régime, entre le singulier et le pluriel des noms.

 

Singulier

Pluriel

Cas sujet

li murs

 

Cas régime

 

les murs

Les formes casuelles des articles

 

 

L’article défini

 

L’article indéfini

 

Sing.

 

Plur.

 

Sing.

 

Plur.

 

Masculin

 

 

Masculin

Cas sujet

li

 

li

uns

 

 

un

Cas régime

lo, le

 

los, les

un

 

 

des (uns)

 

 

Féminin

 

 

Féminin

 

la

 

les

une

 

 

des (unes)

140