- •Ils sortent en courant. Paraît Métella au bras de Gontran.
- •Ils se regardent pendant quelque temps, puis tombent dans les bras l’un de l’autre.
- •Il sort.
- •Il sort.
- •Ils sortent à droite, et, en sortant se mettent à parler en suédois.
- •Voyageurs, diversement et bizarrement accoutrés ; puis un Brésilien ; puis le baron, la baronne et Gardefeu.
- •Il sort.
- •Il les pousse et les fait entrer dans une pièce à gauche.
- •Il désigne une porte à gauche.
- •Il sort en fredonnant le refrain.
- •Il salue et sort en emportant la pendule.
- •Il sort.
- •Vers la fin du Chœur paraît Gabrielle. Gardefeu va la recevoir.
- •Il met un doigt sur sa bouche.
- •Il sort.
- •Il sort.
- •Ils veulent se jeter l’un sur l’autre ; le baron est pris entre eux dans la bagarre.
- •Ils sortent en courant ; le baron ébahi les regarde s’en aller.
- •Il sort.
- •Il les embrasse, et elles se laissent embrasser. — Parait Gondremarck : Albertine et Charlotte entrent dans le cabinet.
- •Il sort en reprenant à demi-voix le refrain : Fermons les yeux.
- •Il veut prendre la taille de Métella ; celle-ci se dégage.
- •Il indique Métella à la baronne et il sort.
- •Il veut sortir, la baronne lui barre le passage.
- •Il veut encore sortir.
- •Il sort.
- •Ils sortent. L’orchestre joue en sourdine le motif de la Gantière et du Brésilien.
- •Il tire deux énormes couteaux de sa ceinture.
- •Il montre Gardefeu.
- •Il lui baise la main.
Il lui baise la main.
Bobinet.
Dites donc, Métella, il me vient une idée…
Métella.
Quelle idée ?
Bobinet.
C'est de me remettre à vous aimer.
Métella.
Excellente, cette idée-là !
Bobinet, baisant l’autre main.
Ah ! Métella, Métella !…
Gardefeu, même jeu de l’autre côté.
Ah ! Métella, Métella !…
Le Brésilien.
Eh bien, il n’y a plus qu’à leur donner les petits couteaux…
Tous.
Ah ! ah !
Gabrielle..
Mais puisqu’on vous dit que tout est arrangé !…
Le Brésilien.
Allons souper, alors, allons souper... Du bruit, du champagne pendant toute la nuit ! Buvons et chantons !
Finale.
Gabrielle.
Par nos chansons et par nos cris
Célébrons Paris.
Tous.
Célébrons Paris.
Le Brésilien.
I
En cherchant dans la ville,
On trouverait, je crois,
Quelque maison tranquille,
Pleine de bons bourgeois.
Métella.
Ces dignes personnages
Ne font pas comme nous,
Ils disent qu’ils sont sages,
Nous disons qu’ils sont fous !
Et pif, et pif, et pif, et paf !
Tous.
Et pif, et pif, et pif, et paf.
Oui, voilà la vie parisienne,
Du plaisir à perdre l’haleine,
Oui voilà la vie parisienne !
La Baron.
II
Des amants, des maîtresses,
Qui s’aiment en riant !
Des serments, des promesses
Qu’emportera le vent !
Gabrielle.
Des chansons qui habillent,
Baisers pris et rendus !
Des flacons qui pétillent !
En avant les grands crus !
Et pif, et paf, et pif, et paf !
Tous.
Et pif, et paf, et pif, et paf !
Oui, voilà la vie parisienne, etc.
La Baronne.
III
Des maris infidèles, au bercail ramenés.
Métella.
Des séducteurs modèles
Bernés et consolés.
Gabrielle.
Drames et comédies,
Allant tant bien que mal,
Puis après ces folies,
un ardon général.
Tous.
Et pif, et pif, et pif, et paf,
Oui, voilà la vie parisienne, etc.
Fin.