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Островцы, копья 319. Осьмино, топоры 468.

Павлов Погост, топоры 257.

Наново, копья 373, 374. Пастырское, копья 55, 438. Паша, река, топоры 156—161.

Пашково, копья 246.

Пежоницы, сулицы 17.

Пекари, топоры 338; кистени IV. Пересопница, топоры 243.

Бывш. Переяславский у. Влади¬ мирской губ., см. также Суздаль¬ ский и Переяславский у., копья 39, 40, 221—222, 329; топоры 8— 11, 45, 184.

Пешки, копья 516, CLXXXVI. Писконь, кистени 104.

Плавь, топоры 195, 196. Плещевицы, копья 286.

Плисса, копья CXXXV—CXXXVI.

Подболотье, копья 64—66, 122— 144, 180—182, 217, 223—228, XV—XVII; сулицы 8; топоры 16, 17, 46, 189.

Подгорцы [Плеснеск], копья 343; топоры 27, 28; булавы VII—VIII; кистени 14, 15.

Поток, копья XLVII, XLVIII; топоры 26.

Приладожье, см. Юго-Восточное Приладожье.

Прологи, топоры 378, 428, 429. Пронск, булавы 92.

Прусы, кистени 44.

Псков, копья 380, 404, 473; булавы II; кистени 8, 39, 60.

Пшеничники, булавы 65. Пьянково, копья 323, 324, 368, 474;

сулицы 33; топоры 486.

Рабитицы, копья 281, 282, 360. Рабола, топоры 246, 389, 410. Райгородок, кистени 91—95. Райки, копья 439, 465, 466, 525—

538, 559, СLXXXIX—CXCV; топоры 476, 491, 492; булавы 10—35, 71—74, 89; кистени 12,

75—77, 97—98. Ржищев, кистени 69—73. Ригачево, топоры 370, 371.

Ровнущина, копья 330; топоры 297. Ромашки, кистени 118.

Ронковицы, копья 285, 393. Россава, копья 519, CLXXXVII. Рочевщина, топоры 247.

Ручьи, копья 4. Рябболово, копья 357.

Сабск, копья 297.

Саки (Новоселье), топоры 287.

Бывш. С. -Петербургская губ., копья 242, 298—303, 347, XI— ХСIII, CLIV—CLXIII; топоры 398, 433—438, 483.

Саньково, копья 23; топоры VI.

Сарское, копья 34—36, 84—95, 220,

VI—X; сулицы 7; топоры 37, 61, 169.

Сахновка, копья 432, 433, 486—

Сахновка или Княжа Гора, копья 355, 434.

Севериновка, сабли XLI.

Седнев, копья 162, 163; топоры 24. Селибка, копья CXXXIII; топоры

285.

Сенское, топоры LXXIV. Серенск, кистени 121. Систо, топоры 467.

Скарятина Гора, копья 305; топоры

379, 380.

Слобода, топоры 225, 288. Словени, см. Старые Словени. Смоленск, копья 408. Смыково, см. Старое Смыково.

Сорогожское (Сырогож), копья 218;

сулицы 4; топоры 95. Спас-Перекша, копья 429.

Средняя Россия, кистени 63, 113. Стайки, кистени 69—73.

Старая Ладога, копья 356; топоры

58; кистени 120.

Старая Рязань, копья 68, 150, 456,

CLXVIII; топоры 216, 282; ки¬ стени 61, 62.

Староселье, топоры 226.

Старое Жуково, копья СLI; сулицы VI.

Старое Смыково, топоры 194. Старо-Сиверская, копья 293. Старые Словени, копья 183.

Стерженское, копья 403. Столбец, топоры 259.

Ступница, топоры 460, 461; кистени

16, 100.

Суздаль, сулицы 34; топоры 202. Бывш. Суздальский у. Владимир¬ ской губ., топоры 71—73.

Бывш. Суздальский и Переяслав¬ ский у. Владимирской губ., см.

также Переяславский у., копья 100—117.

Сумино (на залогах), копья 361. Сяглицы, сулицы 15.

Сязнега, копья 13—16, 73, 74, 213,

269, 270; топоры 2, 139—143, 180, 192, 360, 361, 364, 416, II—

III, XXII.

Сясь, река, копья IV; топоры XIII.

Таганча, копья 437; кистени 45. Тальное, топоры 457.

Таровицы, копья 277; топоры 419— 422.

Теремно, копья CLII.

Терюшево, см. Малое Терюшево.

Тимерево, см. Большое Тимерево. Топорково, топоры 284.

Торопец, копья 405.

Торосово, сулицы 14. Трактомиров, булавы V.

Трашковичи, копья 338; топоры 236, 320, 321.

Тутаев, топоры 274.

Тушково, копья 248; сулицы 29.

Тяглино, копья 345, 358, 359; то¬ поры 252, XXVII—XXIX.

Углы, копья 31, 82; топоры 94, 152, XXIV.

Ужгород, булавы 82. Унотицы, копья 290. Усть-Рыбежна, копья 11.

Ущевицы, копья 287; топоры 377, 463.

Федово, топоры 193. Федяшево, копья 233. Фокино, топоры 222.

Харитоновка, топоры 442. Харлапова, копья 387—390; топоры

Хотынцы, копья 394; топоры 430, 431, 487.

Хрепле, сулицы 22, 23; топоры 262. Хрипелево, топоры 266—269, 388.

Церковище [Воищина], копья 410—413.

Цимлянская [Саркел—Белая Вежа], копья 171, 201—212, 234—237, LI—LIII; топоры 30, 31; булавы 3, 91; кистени 20—34, 54—57.

Чарна Великая, топоры 305, 471. Часовенная, топоры 369. Челмужи, копья 263; топоры 407—

409.

Чепелевка, копья CLXXX. Черневичи, топоры 204, 228. Чернигов, копья 49, 50, 161, 184,

XXIII—ХХХШ; сулицы I—II; топоры 22, 51, 53, 125; кистени

11.

Черняхов, кистени 69—73.

Шатуны, топоры 406. Шашкино, топоры 251. Шестково, копья CLXVI.

Шестовицы, копья 51—53, 164, 165,

185—187; топоры 54, 88, 89, 126,

127.

Шо, копья 254, 333; топоры 300, 301.

Щербаневка, кистени 83. Щуковщина, копья 12, 267, 268,

384; топоры 1, 138, 362, 363,

392.

Щурупово, копья 381.

Щученка (Чученка), кистени 69—73.

Юго-Восточное Приладожье, копья 25—28, 32, 214, 271—275, II; то¬ поры 153—155.

Юрьевское, копья XCVII; топоры XXX—XXXI.

Яблоницы, топоры 396. Ямки, топоры 465:

Яровщина, копья LV; топоры 135— 136, 220.

Ярцево, копья 46. Ясень, топоры 318.

Le présent volume est la suite de l'ouvrage précédent du même auteur, consacré aux épées et aux sabres du IXe—XIIIe siècle (voir «Les armes de la Russie médiévale», vol. 1). Les moyens du combat corps à corps, tel est le sujet des deux livres. Celui-ci offre un tableau des matériaux archéologiques du IXe—XIIIe siècle, arrangés systématiquement et datés. Il décrit l'appari¬ tion, le développement, l'extension et l'utilisa¬ tion au combat des lances, des hâches d'armes, des massues et des fléaux d'armes. Il y s'agit également des javelins et des massues en bois (doubina). Ce volume contient aussi des schémas

au combat corps à corps. Son importance a surtout accru dans la période où la cavalerie devient la force principale des troupes féodales. Les guer¬ riers et les armuriers de Kiev du Xe siècle ont utilisé les meilleures formes de la lance, apparues en Europe occidentale (type I) et en Orient (type V) en combinaison avec des échantillons slaves (type III). Si au Xe siècle il existait trois formes principales de la lance (types I, III, NIA, IIIB et V), au XIe—XIIIe siècle c'est la pique qui devient prédominante. Cette dernière s'est révélée en guise de lance de cavalerie. Au XIe—XIIe siècle on voit apparaître en Russie

l'épieu massif, ayant la forme de feuille de laurier. Cette époque est aussi caractérisée par rétrécissement de la lance, qui avait la forme de triangle allongé, traditionnelle pour le moyen âge (types IIIB et IVA). Quant aux javelins de jet (soulitsa), leurs formes imitaient certaines des pointes de lance et l'emploi de ces javelins

D'après leurs formes et dimensions les haches d'armes se divisent en deux groupes: a) les petites hâches spéciales se distinguant par leur construction et petite dimension (types I—III); b) les haches de «petites formes» (dimensions courues: la longeur de la lame — 9—15 cm, sa largeur — 10—12 cm, le diamètre de la tête de hâche — 2—3 cm, le poids — jusqu'à 450 g). Elles servaient d'instruments universels, aussi bons pour la vie en marche qu'au combat (ty¬ pes IV—VIII). On dirait qu'elles étaient des co¬ pies en miniature des hâches ordinaires. Le per¬ fectionnement de la hâche était caractérisé non par l'invention des formes nouvelles pour la lame, mais par la création d'une tête de hâche simple et solide et par une certaine modification des pro¬ portions de la partie tranchante. Toute la variété des formes des haches se forme au Xe siècle au

la prédominance des types I et IVA. Au Xe siècle la hâche était l'arme la plus importante des trou¬ pes d'infanterie.

C h a p i t r e s 3 et 4

LES MASSUES (102 EX. ) ET LES FLÉAUX

D'ARMES (127 EX. )

Les massues ont apparu en Russie au XIe siècle, empruntées au Sud-Est. Elles ont

des pommeaux en bronze ayant des formes complexes et parfaites (types III—IV). La comparaison des moulages de bronze des mas¬ sues a démontré que leur fabrication était con¬ centrée en premier lieu à Kiev et à d'autres villes du Sud de la Russie. Leur extension dans le pays et à l'étranger faisait naître parfois des imitations locales. Le développement de l'armement défensif à suscité au XIIIe siècle l'apparition des massues aux arêtes et des mas¬ sues à bec (types IIA et IV). Les massues étaient utilisées au combat cops à corps pour étourdir l'ennemi. A côté de la massue la noblesse et les simples guerriers utilisaient également en tant qu'arme de choc les fléaux d'arme. Leurs petits poids en os ou en métal sont remarqués en Russie depuis le Xe siècle. C'est Kiev qui était un grand

des fléaux d'arme indique leur rapport au combat de cavalerie. Dans la plupart des cas les fléaux d'arme russes se distinguent par leur originalité locale et dans le nombre de trouvailles européen¬ nes, ils se classent parmi les plus anciens.

«La conclusion» dresse le bilan au développe¬ ment des armes du combat corps à corps en fonction de la tactique du combat, de la formation des armes et du changement de la situation politique et militaire. L'issue de la bataille dépendait de l'arme employée au combat corps à corps, c'est pourquoi on attribuait à sa fabri¬ cation une importance de premier ordre. L'ar¬ senal de la technique militaire s'est formé en Russie au IXe—Xe siècle en même temps avec la formation de l'Etat féodal et de son armée. Jusqu'à l'invasion des Mongols les espèces essen¬ tielles de l'arme ont suivi un dévéloppement gradue]. Quand même la puissance de l'arme allait toujours croissant ce qui amenait bien souvent à la modification non de toute la con¬ struction mais de ses détails. L'armement de la Russie médiévale allait de pied avec son époque et durant trois siècles il a suivi une voie complexe, pleine de recherches et de découvertes techni¬ ques. Cet armement a été créé dans une situation extrêmement tendue, causée par les guerres à deux fronts: contre les nomades d'Orient et contre certains voisins de l'Europe occidentale. La technique militaire russe du Xe—XIIIe siècle s'enrichissait constamment do réalisations des Orientaux et des Occidentaux. D'autre part, l'étude des moyens de combat russes a une valeur européenne mesurée par la grande contri¬ bution de la Russie au développement de la culture d'armurerie au moyen âge.