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Французский язык. Ч. 1 (120

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5.Во время революции 1848 года Дарси был вынужден покинуть Дижон.

6.В 1857 году Дарси стал членом Академии наук.

Exercice 10. Faites le résumé du texte 1A.

Texte 1В. Un hélicoptère franchit la barre mythique des 250 noeuds

Le X2 vole vers son record historique. Le X2, un hélicoptère expérimental biplace construit aux Etats-Unis par Sikorsky, a passé le 15 septembre la vitesse de 250 noeuds (463 km/h) au Sikorsky Development Center de West Palm Beach (Floride). Il pulvérise ainsi le record de 216 noeuds (400,87 km/h) détenu depuis 1986 par le Lynx « G-LYNX » spécialement préparé par son constructeur britannique, Westland. Ce succès (non encore homologué) n’est pas, à vrai dire, une surprise : le X2 est conçu en effet pour la grande vitesse. L’appareil est d’abord doté de deux rotors quadripales contrarotatifs (tournant en sens contraire). Cette solution est classiquement utilisée sur les hélicoptères pour supprimer le couple, la force qui fait tourner l’appareil dans le sens opposé à celui du rotor, et qui oblige à installer un second rotor (dit « anticouple ») dans la queue de l’appareil. Dans le cas du X2, il est donc possible non seulement de supprimer l’anticouple mais de le remplacer par une turbine. Equipée d’une hélice propulsive, elle aide à « pousser » l’appareil. Les rotors principaux peuvent ainsi tourner moins vite, ce qui limite les vibrations rédhibitoires enregistrées sur les rotors classiques, lorsque les extrémités de pales atteignent des vitesses transsoniques.

Les rotors contrarotatifs présentent un autre avantage : supprimer la dissymétrie générée par un rotor unique. Lorsque ce dernier tourne, en effet, les pales avançantes génèrent plus de portance (la force qui permet à un aéronef de se sustenter) que les pales reculantes. Le déséquilibre induit par cette dissymétrie est acceptable aux vitesses classiques — guère plus de 300 km/h en conditions normales — mais devient dangereux au-delà.

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Évidemment, un rotor contrarotatif et une turbine propulsive ne suffisent pas : le X2 bénéficie de pales particulièrement courtes et rigides pour mieux accepter les contraintes aérodynamiques, d’un système de contrôle actif des vibrations, de commandes électriques et d’une cellule ultralégère : pas plus de 3,6 t au décollage, ce qui est remarquable pour un appareil aussi rapide.

Le X2 pourra-t-il aller plus vite encore ? C’est probable. Les 250 noeuds sont officiellement visés comme une vitesse de croisière, que l’appareil aurait déjà dépassé en léger piqué pour atteindre 260 noeuds (481 km/h). Une vitesse de 500 km/h n’a donc rien d’impossible, d’autant que l’engin est encore dans l’enfance : né officiellement en 2005, il a volé pour la première fois en août 2008. S’il tient ses promesses, le X2 va relancer l’hélicoptère en lui offrant des performances que seuls les avions pouvaient atteindre. Et clouer le cercueil des engins à rotor basculant comme le V-22 Osprey, certes véloces mais complexes, fragiles et coûteux.

Texte 1С. Large Hadron Collider

Le Large Hadron Collider (LHC, ou Grand collisionneur de hadrons en français) est un accélérateur de particules mis en fonctionnement le 10 septembre 2008 et inauguré officiellement le 21 octobre 2008 au CERN. Situé à la frontière franco-suisse, c’est le plus puissant accélérateur de particules au monde construit à ce jour, dépassant en termes d’énergie le Tevatron aux États-Unis. Il est même présenté comme le plus grand dispositif expérimental jamais construit pour valider des théories physiques.

Le LHC a été construit dans le tunnel circulaire (26,659 km de circonférence) de son prédécesseur, le collisionneur LEP (Large Electron Positron). À la différence de ce dernier, ce sont des protons — de la famille des hadrons — qui sont accélérés pour produire des collisions, en lieu et place des électrons ou des positrons pour le LEP.

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Ces protons seront accélérés jusqu’à une énergie de 7 TeV, soit près de 7 500 fois leur énergie de masse. L’énergie totale de deux protons incidents sera ainsi de 14 TeV. Le LHC sera également utilisé pour accélérer des ions lourds comme le plomb avec une énergie totale de collision de 1 150 TeV pour le noyau dans son ensemble soit un peu plus de 2,75 TeV par nucléon qu’il contient.

Six détecteurs, dont quatre de très grande taille, sont installés sur cet accélérateur, à savoir ATLAS, CMS, TOTEM, LHCb, ALICE et LHCf (voir leur description détaillée).

Les physiciens espèrent apporter des éléments de réponse à plusieurs questions concernant la physique des particules et la cosmologie à l’aide de ces détecteurs :

Le modèle standard décrit de façon remarquablement précise la physique des particules. Il prédit l’existence d’une particule, appelée boson de Higgs, dont la détection est un des objectifs prioritaires du LHC car il permettrait de tester la validité de certaines théories (telle que la théorie des cordes).

De nombreux arguments théoriques privilégient l’existence de ce que l’on appelle la supersymétrie, qui prédit que chaque type de particule connue possède un alter-ego appelé superpartenaire. La mise en évidence de la supersymétrie est le second enjeu du LHC.

De très nombreux modèles de supersymétrie existent. Si la supersymétrie est détectée, le LHC sera en mesure de faire le tri entre les modèles viables.

Les observations cosmologiques indiquent qu’une grande partie (96 %) de la masse de l’univers est sous forme de constituants inconnus en laboratoire. L’un de ces constituants, appelé, faute de mieux le connaître, la « matière noire », pourrait être mis en évidence au LHC.

Des modèles de physique des hautes énergies, notamment la théorie des cordes, prédisent l’existence de dimensions supplémentaires en sus des quatre dimensions (3 + le temps) d’espace que nous connaissons. Certaines collisions réalisées au

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LHC pourraient indirectement les mettre en évidence, notamment par la formation de trous noirs microscopiques.

Il semble probable que matière et antimatière existaient en quantités égales lors du Big Bang. Par la suite, un phénomène très mal connu a vraisemblablement généré un léger surplus de matière sur l’antimatière (ce phénomène est appelé baryogénèse). Matière et antimatière se sont ensuite annihilées en quantités strictement égales, ne laissant au final que l’infime surplus de matière. Le LHC pourrait être en mesure de mieux expliquer ce processus.

Les noyaux atomiques sont constitués de protons et de neutrons, chacun étant composé d’entités plus élémentaires appelées quarks. Les quarks n’existent aujourd’hui pas isolément, mais uniquement par groupes de 2 ou 3 particules (3 dans le cas des neutrons et des protons). Cette propriété est appelée confinement des quarks. Selon toute vraisemblance, à très haute température, les quarks peuvent exister isolément. Le LHC tentera de mettre en évidence cette « transition de déconfinement », et les propriétés de ce nouvel état de la matière appelé plasma quarkgluon.

Текст 1D. Large Hadron Collider (fin)

Le projet de construire un grand collisionneur de hadrons fut officiellement approuvé en décembre 1994, pour succéder au LEP. Les quatre grands détecteurs installés (ATLAS, CMS, ALICE et LHCb) furent approuvés entre 1996 et 1998. Sa mise en service était initialement prévue pour 1999 mais des retards multiples, techniques et financiers, la repoussèrent successivement à la fin de l’année 2007 puis à la fin de l’été 2008. L’arrêt du LEP eut finalement lieu en 2000, et son démantèlement, suivi du début de la construction du LHC, eut lieu presque immédiatement après. Un débat eut lieu en 2000 lors de l’arrêt du LEP. Celui-ci produisit des résultats ambigus aux plus hautes énergies auxquelles il pouvait fonctionner (un peu plus de 200 GeV), suggérant la mise en

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évidence du boson de Higgs, une particule prédite par le modèle standard de la physique des particules. L’opportunité de prolonger la durée de vie du LEP afin de confirmer ce résultat fut opposée à celle de démanteler le LEP afin de construire le LHC le plus rapidement possible. Ce fut finalement la seconde solution qui fut retenue, la sensibilité du LEP étant considérée comme insuffisante pour confirmer de façon indiscutable l’existence du boson de Higgs, et le risque que le boson de Higgs soit découvert dans l’intervalle par le Tevatron, installé aux États-Unis, étant considéré comme limité.

Un projet d’accélérateur similaire mais plus puissant (énergie de 20 TeV par proton au lieu de 7 pour le LHC) avait également été proposé aux États-Unis, le Superconducting Super Collider (SSC), mais fut abandonné pour diverses raisons budgétaires en 1993.

Le coût total du projet est pour le CERN de 6 milliards de francs suisses. La construction du LHC lui-même se monte à 4,6 milliards de francs suisses, dont une masse salariale de 20%. La part financée par le CERN dans la construction des détecteurs se monte à 1,1 milliard de francs suisses, plus une contribution majoritaire hors CERN (le CERN finance 20% de CMS et LHCb, 16% de ALICE et 14% de ATLAS). Un peu moins de 300 millions de francs suisses ont été également investis dans l’amélioration de l’injecteur (la chaîne d’accélérateurs qui produit les faisceaux et les injecte dans l’anneau principal) et les moyens informatiques. Tous les éléments de l’accélérateur et de ses expériences (détecteurs) étaient en place fin 2007 — début 2008.

Texte 1E. Médiatisation de craintes autour des conséquences de la mise en opération

Si la presse scientifique a surtout souligné les enjeux scientifiques de l’expérience, un des aspects les plus traités par la presse généraliste est constitué par les actions en justice de quelques scientifiques qui demandent la suspension de

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l’expérience par crainte de création de micro trous noirs au LHC. En astrophysique, un trou noir est décrit comme un objet engloutissant tout sur son passage, mais les trous noirs microscopiques susceptibles d’être créés au LHC ne partageraient pas cette propriété. Dans le cas où ils seraient néanmoins produits, ils seraient, du fait de leur masse, soumis au phénomène d’évaporation des trous noirs prédit par Stephen Hawking en 1975 et disparaîtraient avant d’avoir eu le temps d’absorber la matière environnante. Le phénomène d’évaporation des trous noirs n’ayant jamais été observé expérimentalement, et étant méconnu du grand public, les risques de l’expérience n’ont pas pu être réfutés formellement et sont devenus un sujet populaire.

Le 21 mars 2008, deux personnes, Walter L. Wagner et Luis Sancho ont cependant intenté un procès au CERN devant la cour d’Honolulu à Hawaï au motif que le collisionneur pourrait se révéler dommageable d’une manière ou d’une autre, par exemple en créant un trou noir. Leur plainte a été jugée recevable, pour être ensuite définitivement rejetée. Une autre plainte a été déposée, fin août 2008, en Europe, devant la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg pour les mêmes raisons. La plainte a finalement été rejetée quelques jours plus tard.

À la suite de ces affaires, plusieurs chercheurs, puis le CERN, ont publié divers documents sur la sécurité du LHC, concluant que l’accélérateur est sûr. Le principal argument mis en avant est que la haute atmosphère terrestre, et en fait tous les corps célestes, sont continuellement bombardés de particules très énergétiques, les rayons cosmiques. L’énergie dégagée par ces collisions peut parfois être bien supérieure à celle mise en jeu dans un accélérateur de particules sur Terre comme le LHC, aussi sont-ils certains que quels que soient les effets secondaires de ces réactions, ils ne seront pas dangereux pour la biosphère, sans quoi elle n’aurait pu se développer pendant plusieurs milliards d’années.

La crainte que des collisions de particules élémentaires donnent lieu à un événement catastrophique n’est pas nouvelle, elle remonte à près de dix ans. Lors de la mise en service du

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collisionneur d’ions lourds Relativistic Heavy Ion Collider

(RHIC) du Laboratoire national de Brookhaven (État de New York), le physicien Alvaro de Rujula et deux collaborateurs avaient imaginé un scénario catastrophe susceptible, en principe, de provoquer la destruction de la Terre. L’affaire avait à l’époque également suscité suffisamment d’intérêt pour nécessiter une analyse détaillée expliquant l’innocuité d’une telle experience.

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LEÇON 2

Grammaire.

1.Сослагательное наклонение. Subjonctif Présent, Subjonctif Passé.

2.Наречие bien.

Textes.

Texte 2А. La Station spatiale internationale. Texte 2B. Un Laboratoire de recherche (suite). Texte 2C. Les domaines de recherche (fin).

Texte 2D. Les techniques de diagnostic à distance.

Grammaire

Subjonctif (Сослагательное наклонение) выражает необходимое действие, предполагаемое или желаемое, а также отношение говорящего к этому действию.

Il faut, qu’il fasse cette expérience.

Subjonctif употребляется после que в придаточных и независимых предложениях. В разговорном языке используются формы Subjonctif présent et Subjonctif passé.

Образование: Subjonctif présent образуется от от формы третьего лица мн. числа наст. времени + окончания (e, es, e, ions, iez, ent).

Запомните особые формы образования Subjonctif présent следующих глаголов:

avoir — que j’aie être — que je sois

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aller — que j’aille faire — que je fasse

pouvoir — que je puisse savoir — que je sache vouloir — que je veuille

Subjonctif présent выражает действие, одновременное с действием главного предложения, и действиe в будущем.

1.Subjonctif в независимых предложениях употребляется для выражения: а) приказания: qu’il sorte (пусть он уйдет),

b)пожелания: pourvu que vous arriviez (лишь бы, только бы вы пришли), c) в лозунгах: Soyez les bienvenus!

2.Subjonctif в придаточных предложениях употребляется: а) после глаголов выражающих: пожелание, приказание — je veux que tu partes, сомнение — je doute que tu partes, чувство — je suis heureux que tu partes; b) после безличныхоборотов: il faut, il est nécessaire, il est important, il semble, il n’est pas évident, il est peu probable etc; c) после союзов: bien que, quoique, pourque, de façon que, afin que, avant que, jusqu’à ce que, sans que, à moins que, autant que; d) после глаголов: penser, croire, trouver, être sûr

вотрицательнойивопросительнойформе.

Subjonctif passé выражает действие, предшествующее действию главного предложения.

Образование: avoir/être вSubjonctif présent + Participe passé. Je suis content que vous ayez résolu ce probleme, je regrette

qu’elle soit restée.

Exercice 1. Lisez des phrases. Traduisez-les. Trouvez des verbes au Subjonctif.

1.Bien qu’on ne sache pas encore faire de la gravitation quantique, on sait faire de l’électrodynamique quantique.

2.Il fallut l’arrivée de composants capables de contrôler de courants de quelques nanoampères pour que l’appareil voie le jour.

3.Ce processus est résonnant : la fréquence du rayonnement doit être proche d’une fréquence de Bohr atomique pour qu’il puisse se produire.

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4.Windows est alors devenu le standard micro-informatique de facto et il est désormais trop tard pour que des concurrents éventuels puissent proposer une alternative viable commercialement.

5.L’utilisation des diodes lasers, en tant que nouvelles sourses de référence radiométrique, nécessite que leur stabilité en puissance soit acceptable sur des durées suffisantes pour effectuer des mesures précises.

6.Les stabilités temporelle obtenues à long terme sont satisfaisantes pour que les diodes lasers soient utilisés comme moyen de transfert pour les mesures radiométriques.

7.Les diodes lasers présentent donc des propriétés et de la stabilité tout à fait satisfaisantes pour les usages radiométriques, mais à condition que les conditions thermiques du composant soient parfaitement fixées.

Наречие bien

Способы перевода:

1.Хорошо — после глагола. Cet appareil fonctinne bien.

2.Очень — перед прилагательным и наречием. C’est bien important.

3.Много — перед существительным во множественном числе с артиклем — bien des. Il a surmonté bien des difficultés.

4.Гораздо — перед наречиями plus, moins. C’est une source d’énergie bien plus importante.

5.Действительно, именно — перед существительным и местоимением. C’est bien de ce problème qu’il s’agit.

Vocabulaire

1.un habitat — жилище, зона, область распространения

3.des conditions d’habitat — жилищные условия

2.en permanance — постоянно, непрерывно, безотлучно

3.une recherche scientifique — научное исследование

4.un environnement spatial — космическое пространство

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